Melrand — Wikipédia

Melrand
De haut en bas, de gauche à droite : le manoir de Kerhoh et son vieux puits, le calvaire de Melrand, la chapelle Notre-Dame de Locmaria.
Blason de Melrand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Baud Communauté
Maire
Mandat
Charles Boulouard
2020-2026
Code postal 56310
Code commune 56128
Démographie
Gentilé Melrandais
Population
municipale
1 519 hab. (2021 en augmentation de 1,2 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Population
agglomération
13 500 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 58′ 52″ nord, 3° 06′ 37″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 161 m
Superficie 40,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontivy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.melrand.fr/

Melrand [mɛlʁɑ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La présence d'un tumulus à Saint-Fiacre datant de l'âge du bronze atteste d'un peuplement ancien du territoire.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La mention la plus ancienne du nom de Melrand est attestée en 1125 dans le cartulaire de Redon, sous la forme de Melran parrochia. En 1273, le nom s'écrit Melrant, en 1387 on trouve la forme actuelle de Melrand. Les archives de Rohan notent Melrerant, Melrant en 1514, Melran en 1536 avant de prendre la forme définitive de Melrand. L'orthographe du mot Melrand a peu varié au fil des siècles et sa forme actuelle est utilisée depuis le XVIe siècle[1].

L'étymologie du toponyme Melrand est discutée (grammatici certant). Les hypothèses s'appuient sur la langue bretonne usitée dans la commune depuis l'arrivée des Bretons en Armorique[2]. :

  • Mel pourrait correspondre à la forme bretonne de saint Méloir, fils de saint Méliau, un des premiers princes de Cornouaille qui vivait vers le VIe siècle. En 1596, l'église paroissiale est désignée « Ecclesia Sancti Melorici » en latin, c'est-à-dire « l'église Saint-Méloir ». Méloir et Méliau furent tous deux assassinés par Rivoad frère du second. Et comme le breton Ran signifie « fraction, partie » d'un territoire en français, Mel-Ran voudrait donc dire « territoire dédié à saint Méloir ».
  • Selon une nomenclature de Melrand de 1836, la commune de Melrand tire son nom de mel ou mellat, jeu de la soule en usage dans les campagnes bretonnes du Moyen Âge à la Révolution. Pour gagner la partie, les deux équipes de joueurs en lice ne devaient pas sortir d'un espace limité matérialisée par des éléments naturels (comme un ruisseau par exemple), section de territoire nommée ran en breton. D'où Mell et Ran.
  • Une autre interprétation citée dans le dictionnaire celtique de Johann Kaspar Zeuss, donnerait à mel la signification de guerrier, soldat (Cf. Mael en vieux-breton) et ran signifiant partie, lot. Melrand signifierait le « fief de Mael », territoire donné en partage à ce guerrier.
  • Autre hypothèse : en breton mell veut dire grand et rann une partie ou fraction. Or la paroisse de Melrand serait issue d'une séparation d'avec la paroisse de Bieuzy, d'où peut-être Mell et Rann.

Mêlrant en breton.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Melrand est une commune rurale appartenant à la communauté de communes du pays de Baud. Le bourg de Melrand, situé presque au centre de la commune, est situé à vol d'oiseau à 14 km au sud-est de Pontivy, 15 km au nord-ouest de Baud, à 32 km au nord-est de Lorient et à 45 km au nord-ouest de Vannes.

Paysage et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4 039 hectares dont 432 hectares de bois. La commune présente un relief vallonné. Les terrains en forte pente sont délaissés par l'agriculture. Le sous-sol est de constitution granitique (batholite de Pontivy-Rostrenen situé à l'ouest du Blavet).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Sarre juste en amont du moulin de Boterff, au niveau du pont routier de la D 2 en période de fortes eaux.

La commune est traversée par la Sarre qui conflue à l'est de la commune à Saint-Rivalain avec le Blavet. Le Blavet, dont le cours est canalisé, matérialise à l'est la limite communale. Plusieurs écluses jalonnent le cours du Blavet : d'amont en aval l'écluse du Moulin Neuf, l'écluse de Boterneau et l'écluse de Tréblavet. La commune est également arrosée par l'Houé et le Brandifrout, deux affluents du Blavet. Le Brandifrout matérialise la limite communale au sud avec Quistinic tandis que le Houé matérialise la limite communale avec Pluméliau-Bieuzy a l'est.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 984 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Melrand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,5 % 100
Terres arables hors périmètres d'irrigation 40,9 % 1666
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,5 % 22
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 29,3 % 1196
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,6 % 146
Forêts de feuillus 12,5 % 508
Forêts de conifères 2,3 % 92
Forêts mélangées 7,9 % 321
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,6 % 25
Source : Corine Land Cover[15]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La population de Melrand se disperse dans environ 150 écarts ou lieux-dits, appelés communément villages. Les villages sont constitués le plus souvent de deux ou trois habitations voire d'une seule habitation (moulin, ferme isolée). Le bourg de Melrand constitue la principale agglomération et concentre l'ensemble des commerces et des services. La plupart des villages sont attestés depuis le XVIe siècle. Quelques-uns sont attestés dès le XIIIe siècle, leur graphie ayant quelque peu évolué depuis cette époque : Dissez er Lann, Loch-Paul, Logmaria, Roezfaux, Coz Iahan, Qoet Bocen, Sanct Rivallen, Villa Tanguy, Villa Robert correspondent respectivement aux villages actuels de Divelan, Lapaul, Locmaria, Le Rufau, Goëjan, Cabossen, Saint-Rivalain, Guertanguy, Keroperh[16].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016 on recensait 1 159 logements à Melrand. 777 logements étaient des résidences principales (67,0 %), 215 des résidences secondaires (18,5 %) et 167 des logements vacants (14,4 %). Sur ces 1 159 logements, 1093 étaient des maisons (94,2 %) contre 42 seulement des appartements (3,6 %). Sur les 777 résidences principales, 160 avaient été construites avant 1919, soit un taux de 20,6 %. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Melrand en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Melrand (56) en 2016.
Melrand[17] Morbihan[18] France entière[19]
Résidences principales (en %) 67,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,5 18,0 14,4
Logements vacants (en %) 14,4 7,5 8,1

Habitat[modifier | modifier le code]

Le bâti de type traditionnel, construit avec des matériaux locaux, reste néanmoins important, particulièrement dans les hameaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Carte des principales voies romaines en Armorique.

La voie romaine allant de Carhaix à Vannes en passant par le site de Castennec traversait le territoire actuel de la commune de Melrand. Relativement bien conservé jusque-là, cette voie fut détruite au milieu des années 1950 par les travaux de construction de la route de Toulmelin à Bieuzy, les travaux de remembrement achevèrent sa destruction. Elle traversait le ruisseau l'Houée à proximité du moulin de Keralain, pénétrait la commune de Melrand et suivait l'ancien chemin passant près de Kerhenry, Divelann, Le Lain, Kerprat, Saint-Fiacre, Kerroh, Kercaradec pour rentrer dans Guern entre Keraudic et Montguern.

Une autre voie romaine moins connue reliant Quimper à Rennes en passant par le site de Castennec traversait aussi le territoire actuel de la commune. Son tracé est moins certain.

Les vestiges de thermes ou d'une briqueterie consistant en des tuiles et des murs en brique furent mis au jour par un paysan près du village de Kerven-Lapaule en 1899. Malheureusement le site fut saccagé dans l'espoir d'y trouver un quelconque trésor. P. Aveneau de la Garancière en fait la description suivante :

« Le bâtiment, bien qu'ayant été partiellement détruit se présente sous forme d'un rectangle de 3,50 m de long sur 2,55 m de large, divisé en 6 réduits de chaque côté, séparés chacun par des murs en brique, au centre un couloir voûté de 0,63 mètre de large. Le toit, entièrement couvert de tuiles, est à 1,50 mètre du sol. L'accès côté Nord-Ouest mesure 0,90 mètres. »

La voie romaine passait à 800 mètres de l'édifice[20].

Origines[modifier | modifier le code]

Il est traditionnel de faire de Melrand une commune bretonne issue de l'émigration de Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons (Ve siècle) et qui s'installent le long des cotes et des rivières en défrichant des terres peu habitées. Située aux confins de Cornouaille et du Vannetais, Melrand et les villages qui la composent doivent en effet leur toponymie au breton que parlaient les nouveaux arrivants. Mais le toponyme qui dérive probablement de « Rann » (partie) suggère un démembrement tardif et ne peut en aucune façon être celui d'une paroisse primitive[21]. La paroisse de Melrand, en raison de sa grande étendue, était divisée en six frairies : Guélédic, Henuenne, Coët-Sulan, Coulegot, Kergaro et le Bourg[22]

XIIe siècle[modifier | modifier le code]

La paroisse de Melrand est mentionnée pour la première fois dans un acte écrit en 1124. Dans cet acte, Alain de Rohan, vicomte de Castennec et frère de Geoffroy, vicomte de Josselin, fait une donation pour l'établissement d'un monastère à Castennec. Dans la paroisse de Melrand, il donne la moitié des villages nommés villa Guileric et villa Botbenalec (aujourd'hui Bonalo) ainsi que deux parties de la dîme de la moitié de ces deux villages[20].

XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

À partir de 1273, la quasi-totalité de la paroisse de Melrand relève de la Vicomté de Rohan à la suite de la mise en vente par le duc de Bretagne des importantes possessions qu'a la baronnie de Lanvaux dans les paroisses de Melrand, Remungol et Moréac et leur achat par les Rohan[20].

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Selon un aveu de 1471, Melrand était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[23].

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Au mois de , les auxiliaires espagnols au service du duc de Mercœur pillèrent toutes les paroisses voisines de Guémené, et Melrand dut verser la valeur de 14 fouages d'un coup (registre paroissial)[24], ce qui représentait une somme d'argent considérable et causait la ruine et le malheur des habitants.

À la suite de la visite au mois de septembre 1599 par le sieur Le Goff de l'église, des ornements et des objets mobiliers, la fabrique de la paroisse a ordre de réparer l'église et le presbytère et de faire quelques acquisitions dans un délai de deux mois, sous peine d'amende et de prison. Le recteur paiera la quarte partie (registre paroissial)[25].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le géographe Jean-Baptiste Ogée écrit dans son dictionnaire historique et géographique paru à la fin du XVIIIe siècle au sujet de la paroisse de Melrand : on y compte 3 000 communiants. Le territoire est arrosé des eaux de la petite rivière de Sarre et renferme des terres bien cultivées. On y fait du cidre.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Les continuateurs du géographe Jean-Baptiste Ogée écrivent au sujet de la commune de Melrand : Le bourg de Melrand, situé sur un plateau peu élevé, et presque au centre de la commune, est à peu de distance de la rivière de Sarre. Le sol est généralement peu productif; les meilleurs parties sont celles qui avoisinent le Blavet et celles qui entourent le bourg. Le froment est à peine cultivé; mais le seigle, l'avoine, le mil, le blé noir et même le chanvre y viennent bien. L'assolement en cette commune est de cinq ans, y compris une année de repos que l'on donne aux terres, suivant l'ancienne et déplorable coutume. Le pays est en général boisé, mais en bois de haie plus qu'en bois isolés. L'agriculture a fait en Melrand des efforts extraordinaires, et l'on peut dire en thèse général que les terres qui n'y sont pas cultivées ne méritent pas de l'être. La commune a une superficie totale de 4045 ha dont 2165 ha de terres labourables, 541 ha de prés, 80 ha de bois, 5 ha de châtaigneraie, 52 ha de vergers et jardins et 1 092 ha de landes et terres incultes. Plusieurs moulins sont en activité: Coetpossen, de la Madeleine, Talroch, du Poul, Manéguen.

Une épidémie de variole fit 55 malades (dont 18 moururent) à Melrand entre 1865 et 1870[26].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Melrand porte les noms de 212 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 13 sont morts en Belgique ; 1 (Joseph Marie Le Gourrierec) est mort en Serbie et 2 (Henri Marie Le Gal et Pierre Marie Poulain) sont morts en Macédoine du Nord (dans le cadre de l'expédition de Salonique) ; 3 (Louis Huidot, Joseph Marie Laigo et Joseph Tanguy) sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Les premiers à être tombés sur le champ d'honneur sont Célesphore Cargouët, Pierre Marie Le Marec, Julien Marie Le Pennec, Mathurin Marie Le Saux et Louis Marie Le Strat le 22 août 1914 à Maissin[27].

Le bourg au début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les chaumières étaient encore nombreuses dans le bourg au début du XXe siècle comme l'attestent les anciennes cartes postales.

Cartes postales du bourg au début du XXe siècle

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[modifier | modifier le code]

La mairie de Melrand, de style néo-breton.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2014
Réélu en 2020[28]
En cours Charles Boulouard SE Pisciculteur retraité, ancien premier adjoint
2e vice-président de Baud Communauté (2021 → )
2008 2014 Jean-Paul Pasco SE Aide-soignant
1983 2008 Louis André   Artisan électricien en retraite
1965 1983 Léon Pennober   Commerçant
1959 1965 Roger Bellec   Magistrat
1935 1959 Louis Robic    
1900 1935 François Robic    
1886 1900 François Robic    
1876 1886 René Le Galoudec    
1871 1876 René Postic    
1840 1871 Jacques Hellec    
1836 1840 Joseph Louis Bellec    
1834 1836 Mathurin Postic    
1817 1834 Julien Le Govic    
1800 1817 Mathurin Postic    
Les données manquantes sont à compléter.

Économie[modifier | modifier le code]

Le Blavet et l'usine Lydall.

La commune de Melrand compte, en 2015, 143 établissements en activité dont 35 dans le secteur de l'agriculture, 7 de l'industrie et 19 de la construction. Le principal employeur de la commune est la fabrique de fibres de verre, appartenant depuis 1991 au groupe américain Lydall (95 salariés), installé à Saint-Rivalain dans la vallée du Blavet au confluent du Blavet et de la Sarre[29]. L'usine est spécialisée dans la fabrication de textiles non tissés destinés à la filtration de l'air et des liquides. Le site industriel occupe une surface de 15 000 mètres carrés. Il était occupé à l'origine par un moulin à papier construit en 1874, remplacé à partir de 1961 par une usine du groupe américain Texon[Note 3].

Secteur primaire[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Melrand, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[30].

1988 2000 2010
Nombre d’exploitations agricoles 142 66 34
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) 179 84 58
Surface agricole utile (SAU) (ha) 2 276 2 354 2 141
Superficie en terres labourables (ha) 2 123 2 126 2 056
Superficie toujours en herbe (ha) 141 228 83
Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières 74 24 14
Vaches laitières (nombre de têtes) 1 314 838 637
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs 33 4 4
Poulets de chair et coqs (nombre de têtes) 223 220 183 250

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Irlande Ballineen-Enniskean (en) (Irlande)

Ballineen-Enniskean

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Melrand
  • Description :

Partie supérieure : illustration de la ferme archéologique de la commune sur fond vert, rappelant la forêt.

Partie gauche : Dessin d'un champ d'hermine symbolisant l'emblème de la Bretagne.

Partie droite : Représentation du calvaire, sur fond jaune, significatif de l'intérêt du talent, de la passion des artistes bretons pour la sculpture.

  • Devise :

« Disket Melrandiz petra en dès groelt ho tadeu »

« Apprenez Melrandais ce qu'ont fait vos Pères »

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École publique Gabriel-Louis-Guilloux
  • École Notre-Dame du Guelhouit

Sports[modifier | modifier le code]

  • Melrand-Sports Football
  • Cyclo Club melrandais
  • Palet sur route ou palet pontivyen.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 1 519 habitants[Note 4], en augmentation de 1,2 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6352 7142 2422 7612 8872 9072 7053 1093 128
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0533 0403 2123 0323 1813 2413 2953 4213 535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6003 5703 6663 7123 6583 6373 5263 0052 575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 1492 0311 8831 7711 5841 5251 5111 5071 502
2018 2021 - - - - - - -
1 5231 519-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 26 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[35].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune possède un patrimoine architectural riche et diversifié, composé de l’église, de nombreux calvaires, des fontaines, et chapelles dominent les terres de Melrand.

Vestiges préhistoriques et antiques[modifier | modifier le code]

Le tumulus de Saint Fiacre.

Église et chapelles[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

Elle date des XVe , XVIe siècle, et XVIIe siècle. Le clocher de granite date de 1733.

Chapelle de Locmaria[modifier | modifier le code]

Elle date du XVIe siècle et est de style gothique flamboyant : clocher-porche, vitraux XVIe siècle, retable XVIIe siècle, statues, bénitier XVIe siècle.

Chapelle Notre-Dame de Locmaria (façade sud).
Chapelle Saint-Fiacre[modifier | modifier le code]

Elle date du XVe siècle et est de style gothique flamboyant : jubé du XVIe siècle l'un des quatre derniers toujours en place dans le Morbihan, panneaux peints, éléments de retable de bois XVIIe siècle et deux statues, bénitier.

Chapelle Notre-Dame du Guelhouit et sa scala[modifier | modifier le code]

Elle date du XVIIe siècle : située au creux de la vallée où coule la Sarre et au pied d'une colline aux pentes boisées. La chapelle porte la date de 1683.

Chapelle Saint-Laurent[modifier | modifier le code]

Elle est réduite à son pignon oriental percé d'une belle fenêtre rayonnante XVe siècle.

Chapelle Saint-Rivalain[modifier | modifier le code]

Elle date du XVIIIe siècle (retable de chevet, statues).

Chapelle Saint-Rivalain.
Chapelle Saint-Prisce[modifier | modifier le code]

Elle date du XVe – XVIIIe siècle.

Chapelle Saint-Prisce.
Chapelle Sainte-Madeleine[modifier | modifier le code]

Fontaines[modifier | modifier le code]

Calvaires et Croix[modifier | modifier le code]

Le calvaire de Melrand, route de Guémené.
Croix de Kerentrec'h.
  • Calvaire sur socle et autel route de Guémené-sur-Scorff XIXe siècle. Il est situé sur la route de Guémené à la sortie du village.
  • Croix de Mauricette (1894). Elle est située sur la route Melrand - Pontivy à droite après la route de Manevan, Elle a été édifiée à la mémoire de Mauricette Jaffrézo. On peut y lire l'inscription « Ici fut tuée Mauricette Jaffrezo pour la défense de sa virginité le , Cette croix fut relevée en 1894 par les paroissiens ». Mauricette Jaffrézo avait 20 ans, elle habitait au village de Locmaria. Son voisin Pierre Guéganic la poursuivait de ses avances, mais il fut éconduit par Mauricette et résolut de se venger. Le , Mauricette conduit son troupeau au pâturage. Pierre Guéganic la suit et devant son refus : « Je préfère mourir mille fois que d'offenser mon Dieu une fois », il lui fend le crâne avec une balance à crochet. Il sera condamné à être pendu en place de Vannes.
  • Croix de Locmaria. Elle est située au carrefour de la route de Pontivy et de Locmaria.
  • Calvaire de Kerdrain (1821). Il est situé sur la route qui mène au village de Kerdrain.
  • Calvaire de Saint-Fiacre (1891). Il est situé au carrefour de la route de Guern et de Saint-Fiacre.
  • Calvaire de Kerlay. Ce calvaire marque le lieu de la mort de Jean Jan.
  • Calvaire de Saint-Rivalain (1809). Il est situé dans l’enceinte de l’usine Lydall Axohm au bord du Blavet.
  • Calvaire et croix de Kerentrec'h. Ils sont situés sur la route de Saint-Barthélemy à la sortie du village.
  • Croix de Kervihan (1671). Elle est située au carrefour de la route de Saint-Barthélemy et de Saint-Price.
  • Calvaire de Kerguelen (1667). Il est situé entre le village du Petit-Kerguelen et du Grand-Kerguelen.
  • Calvaire de Talroc'h (1821). Calvaire sur socle et autel édifié à l'initiative de J. et O. Ezouannic, par les frères Cabedoche, sculpteurs originaires de Talroc'h[Note 5]. Dédié à saint Isidore, comme la chapelle du Guelhouit[Note 6].
  • Les croix de Noguello. Elles sont situées près du village de l'An Mil.
  • Croix Rouge XVIIe siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au croisement de la route de Guern.
  • Croix de Toulmelin XVIIe siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au lieu-dit Toulmelin.
  • Croix de Kergroix. Elle est située sur la route de Guémené.
  • Croix Ty Neué. Elle est située sur la route de Guémené au village de Ty Neué.
  • Croix Pennec. Elle est située sur la route de Guémené avant le village de Kercloirec.
  • Calvaire de la Salle du Patronage (1866).
  • Croix de Bleun-Brug.
  • Croix de mission. Adossée au mur sud de l'église paroissiale.
  • Calvaire de Rongoëd. Il est situé dans un sous-bois entre le village Rongoëd et de Peudinas.
  • Calvaire de Kervalo. Il est situé sur la route entre le village de Spernen et La Villa Thomas.
  • Croix de Kerguillerme. Elle est située sur le talus de Kerguillerme derrière l'éco-station.

Moulins[modifier | modifier le code]

  • Moulin de Boterff.
  • Moulin de Cabossen.
  • Moulin de la Madeleine.
  • Moulin de Talroc'h[36] qui date de 1756. À l'abandon, il est racheté en 2009 par Dominique Dago, ingénieur météorologue et restauré depuis 2010[37].
  • Moulin de Poul.
  • Moulin de Maneguen.
Le moulin de Boterff situé à l'entrée du bourg de Melrand.

Fours[modifier | modifier le code]

  • Four de Kercloirec (1896).
  • Four de Kerven Lapaul.
  • Four de Kerguillerme.
Four de Kercloirec.

Curiosités[modifier | modifier le code]

Puits de Kerloh.
  • Puits de Kerhoh.
  • La grotte de Saint-Rivalain qui est située sur les bords de la Sarre. La légende dit que les poussières de la grotte avaient pour effet, introduites dans les oreilles, de guérir les malentendants.
  • Le village de Kurun qui, en français, veut dire « Tonnerre ». Il est situé sur la route de Goëjan, 100 m avant la départementale Bieuzy Saint-Barthélemy. Du nord-ouest à est, l'on aperçoit cinq clochers : Locmaria, Saint-Fiacre, Quelven, Bieuzy, Nicodème.
  • La fontaine aux oiseaux est appelée en breton Fétan er coach Klan (Fetan ar Konnar klañv, soit : la fontaine de la rage, c'est-à-dire, dont l'eau permet la guérison de la rage). Les chiens enragés venaient prétendument boire en ce trou creusé dans la pierre. D'autres légendes circulent aussi autour de cette pierre. Selon certains ce trou aurait été creusé dans la pierre pour y faire reposer le socle d'une croix.
  • Le pont Mérian est réalisé à l'aide de simples dalles de granite posées sur des pierres, il ne permet pas le passage des charrettes mais devait servir pour les piétons et le bétail.

Costume[modifier | modifier le code]

Le costume porté à Melrand était celui porté dans le pays de Baud.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Jan, lieutenant de Cadoudal, tué dans son refuge à Kerlay par des soldats républicains venus de Pontivy le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette usine fabriquait « une sorte de carton composée d'alpha-cellulose et de latex naturels ou synthétiques importés. Ce produit était utilisé dans la maroquinerie, dans la reliure et dans la fabrication des séparateurs de batteries ». Cf « Papeterie de Saint-Rivalain (Melrand) », sur patrimoine.bzh (consulté le )
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Littéralement « en face du rocher »
  6. Le calvaire est implanté sur le chemin de procession conduisant à la chapelle. Cf « Calvaire, Talroc'h (Melrand) », sur patrimoine.bzh (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Résultats concernant « Melrand » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  2. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 84.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Melrand et Plouay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Plouay-sa » (commune de Plouay) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Plouay-sa » (commune de Plouay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  16. Bernard Le Mouël, Melrand naissance et évolution, Des origines à la Révolution, Melrand Autrefois, , p. 70.
  17. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Melrand » (consulté le ).
  18. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Morbihan » (consulté le ).
  19. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière » (consulté le ).
  20. a b et c Bernard Le Mouël, Melrand naissance et évolution. Des origines à la Révolution, Melrand autrefois,
  21. Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, Beltan, , p. 42.
  22. Bernard Le Mouël, Melrand naissance et évolution, Des origines à la Révolution, Melrand Autrefois, , p. 57.
  23. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  24. site infobretagne, Melrand : histoire, patrimoine, noblesse
  25. inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, archives civiles, archives départementales du Morbihan, 1888
  26. Dr Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Impr. de J.-M. Galles, (lire en ligne), page 6.
  27. ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  28. « Municipales à Melrand : Charles Boulouard a été réélu », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  29. Cléguérec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
  30. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  36. Du breton tal « près de » et roc'h « rocher ».
  37. « Patrimoine. La renaissance du Moulin de Talroc'h », sur letelegramme.fr, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Tanguy Le Roux, Deux nouvelles tombes de l'âge du Bronze à Quéménéven (Finistère) et Melrand (Morbihan), Annales de Bretagne, no 80, , pp. 7–20.
  • Pierre Lecuyer, Jean Jan Lieutenant de Cadoudal, Yves Salmon éditeur.
  • Jean Danigo, Églises et chapelles du Pays de Baud, 1974.
  • Aveneau de la Grancière, Fouille du Tumulus à Enceinte Semi-Circulaire de Saint Fiacre, 1898.
  • Judith Tanguy-Schroër, Catherine Toscer-Vogel, Vallée du Blavet. Le canton de Baud, Melrand, Association Melrand autrefois, 2003.
  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Melrand au fil du temps, Édition Melrand autrefois, 2de édition, 2006.
  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos villages autrefois, Édition Melrand autrefois, 1998.
  • Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos métiers autrefois, Édition Melrand autrefois, 2006.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « les melrandais dans la tourmente 1914-18 », Édition Melrand autrefois, 2007.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « 1914-18 liste des melrandais mobilisée », Édition Melrand autrefois, 2007.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Isidore Le Dévéhat, « Les réfractaires des années 1830 à travers le pays de Pontivy », Édition Melrand autrefois, 2010.
  • Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Révolution et chouannerie en Morbihan intérieur, Édition Melrand Autrefois, 2012.
  • Josiane LAURENT, Histoire de la papeterie de Saint-Rivalain, Editions Melrand Autrefois 2021

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]