Bignan — Wikipédia

Bignan
Bignan
L'allée couverte de Kergonfalz.
Blason de Bignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Centre Morbihan Communauté
Maire
Mandat
Chantal Bihoës
2020-2026
Code postal 56500
Code commune 56017
Démographie
Gentilé Bignanais
Population
municipale
2 745 hab. (2021 en diminution de 1,4 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 48″ nord, 2° 46′ 23″ ouest
Altitude Min. 53 m
Max. 181 m
Superficie 45,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moréac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.pays-st-jean.com/bignan/

Bignan [biɲɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Le château de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », est l'un des lieux les plus visités sur la commune.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Carte de Bignan et des communes avoisinantes.


La commune est située dans les Landes de Lanvaux. Bien que limitrophe de Locminé, la commune de Bignan était située dans le canton de Saint-Jean-Brévelay et, depuis la réforme administrative de 2014, se trouve dans le canton de Moréac.

Relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

Vaste commune de forme presque rectangulaire (la longueur étant dans le sens est-ouest)? Bignan a un relief assez accidenté : les points les plus élevés du finage communal, autour de 180 mètres d'altitude, se trouvent dans la partie sud-ouest de la commune (181 mètres entre Roscornec et Fondrenn, 179 mètres au nord de la Ville aux Vents) ; le point le plus bas (53 mètres) est dans l'angle sud-est du territoire communal, à la confluence du Ruisseau de Trébimoël avec la Claie. Le bourg est vers 120 mètres d'altitude. Un escarpement très marqué, regardant vers le sud, haut d'une soixantaine de mètres, va de Cohcastel à Kergunu et domine l'extrême sud du territoire communal, de part et d'autre du hameau de Bezo, dont l'altitude est d'à peine une centaine de mètres.

Carte du réseau hydographique de Bignan.

Le cours d'eau principal de la commune est la Claie, un affluent de rive droite de l'Oust et qui traverse la partie nord-est de la commune, alimentant l'étang de Kerguéhennec (un site de pêche[1]), puis sert pour partie de limite orientale de la commune, la séparant de celle de Saint-Jean-Brévelay. Plusiuers de ses affluents de rive droite concernent Bignan : le Ruisseau de Kermeno, qui plus en aval porte le nom de Ruisseau de Keriolas, sert de limite nord à la commune, la séparant de celle de Saint-Allouestre et le Ruisseau de Trébimoël (qui porte le nom de Ruisseau du Pont Ruyen dans sa partie amont) sert de limite sud à la commune, la séparant de celles de Colpo et Saint-Jean-Brévelay. Un affluent du Ruisseau de Trébimoël, le Ruisseau de Kergeurh, sert de limite à la partie sud-ouest de la commune, la séparant de celle de Moustoir-Ac. Enfin le Tarun (rivière afflente de l'Ével et sous-affluente du Blavet) et son affluent le Ruisseau du Megouët servent de limite nord-ouest à la commune, séparant Bignan de Locminé.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 954 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BIGNAN (56) - alt : 112 m 47° 53′ 00″ N, 2° 43′ 42″ O
Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1997 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 3,1 4,2 5,4 8,8 11,1 12,6 12,6 10,3 8,7 5,5 3,1 7,4
Température moyenne (°C) 6 6,5 8,2 10,2 13,6 16,4 17,9 18 15,8 12,6 8,8 6 11,7
Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,8 12,3 15 18,4 21,6 23,1 23,5 21,2 16,5 12,1 8,9 16
Record de froid (°C)
date du record
−8
07.01.09
−8,5
11.02.12
−8,3
01.03.05
−3,9
11.04.03
−1,4
02.05.21
1,8
01.06.06
5,4
29.07.15
4,4
31.08.03
1,5
29.09.07
−4,5
30.10.1997
−5,9
29.11.10
−7
29.12.05
−8,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
21,6
27.02.19
23,2
30.03.21
27,8
15.04.15
30,1
30.05.03
34,2
22.06.03
35,9
19.07.16
38,2
09.08.03
31,5
07.09.16
28,5
02.10.11
20,1
01.11.15
15,7
19.12.15
38,2
2003
Précipitations (mm) 118,6 74,6 82,5 81,2 67,3 48,5 56,2 58 58,6 121,8 120,3 123,2 1 010,8
Source : « Fiche 56017003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Transports[modifier | modifier le code]

Bignan est desservi principalement par la D 1, qui vient côté sud-est de Saint-Jean-Brévelay où elle débute (la D 778, ancienne RN 778, la relie à Meucon et audelà, via la D 767, ancienne RN 167, à Vannes) ; la D1 se poursuit en direction du nord-ouest vers Locminé et Guémené-sur-Scorff. La D 11, qui vient aussi côté sud de Saint-Jean-Brévelay, traverse la partie orientale de la commune et se dirige côté nord en direction de Rohan via Saint-Allouestre.

Bignan n'a pas de desserte ferroviaire ; elle fut desservie par la gare des Chemins de fer du Morbihan de Locminé pendant la période d'ouverture (1902-1947) de ce réseau ferroviaire. La gare TGV la plus proche est celle de Vannes.

Paysages et habitat[modifier | modifier le code]

Bignan présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées. Commune éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural, même si le bourg a beaucoup grossi depuis les Trente Glorieuses avec la construction de lotissements principalement à l'est du bourg traditionnel, le reste de la commune échappant à la rurbanisation sauf à proximité immédiate de Locminé où le centre commercial de Kerforho, situé en périphérie de l'agglomération de Locminé, se trouve sur le territoire communal de Bignan.

Le bois de Kermeno est le bois le plus étendu de la commune : il se trouve dans sa partie nord.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,5 % 160
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,2 % 11
Extraction de matériaux 0,6 % 29
Terres arables hors périmètres d'irrigation 44,2 % 2035
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 19,6 % 900
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 16,2 % 745
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,1 % 85
Forêts de feuillus 8,3 % 382
Forêts de conifères 2,8 % 127
Forêts mélangées 2,6 % 119
Source : Corine Land Cover[14]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Carte de la limite linguistique entre les langues bretonne et gallèse en 1886 (par Paul Sébillot).

Les formes les plus anciennes de Bignan, qui soient connues, ne remontent pas au-delà du XVe siècle. On trouve, dans les archives des Rohan, Bingnen en 1421, Buignen en 1428[15] et Bignen en 1461. Cette paroisse relevait en effet autrefois du doyenné de Porhoët, fief des seigneurs de Rohan. La signification de ce toponyme est obscure. Plusieurs hypothèses existent[16] :

  • un Beg (soit Beg-Hent- soit Beg-nein : bout du chemin ou de Naizin) mais la nasalisation du breton semble s’y opposer ;
  • une origine similaire (« petite Béthanie »)[17] aux Beignon et Bignac des pays Gallo et charentais ce qui lui donnerait une origine gallo-romaine ;
  • une origine bretonne via le terme Bedun signifiant bouleau qui se dit beg beu aujourd'hui, on trouve effectivement un lieu-dit, le Bézo, qui pourrait le confirmer (bézo = bouleaux) ;
  • une idée de hauteur basée sur les radicaux celtiques benn (Benian) et penn = hauteur (rapprochement avec pign : pignein (monter). Le bourg est en effet situé sur une hauteur.

Histoire[modifier | modifier le code]

Bignan. Grande-Rue.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

On a trouvé à Bignan en 1906 des vestiges de l'époque acheuléenne et des vestiges d'habitats de l'âge du fer[18].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Selon François-Marie Cayot-Délandre, qui écrit en 1847, les restes d'un camp romain (« un fossé de 750 mètres de longueur, bordé par un parapet haut de 4 mètres et large de 15 mètres, accompagné de douves profondes ») se trouve à proximité des villages du Petit-Clesio et de Kerviguenno et non loin du tracé de la voie romaine qui allait de Darioritum (Vannes) à Corseul. Il écrit aussi que la tradition orale affirmait que ce retranchement aurait servi lors de conflits armés opposant au Moyen-Âge un seigneur de Kermeno aux moines rouges qui avaient leur couvent à l'emplacement actuel du bourg de Bignan[19].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Bignan a probablement été une paroisse de l'Armorique primitive qui aurait englobé Saint-Jean-Brévelay, Colpo et la moitié sud de Guéhenno[20].

Guillaume de Bignan aurait participé en 1252 à la fondation de l'Abbaye de Prières en Billiers. Les Templiers auraient eu plusieurs établissements sur le territoire de Bignan, dont la chapelle de la Trinité[21].

Bignan forma une petite vicomté possédée successivement par les familles de Trébimoel, de Molac, de la Chapelle, de Rosmadec et de Rohan-Chabot[21].

Selon un aveu de 1471, Bignan était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[22].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Quatre chapellenies (Saint-Pierre, Notre-Dame de Trébimoël et Saint-Blaise, Notre-Dame des Rochers [à Kerguéhennec] et Notre-Dame de Beaulieu) et six frairies (le Bourg, la Trinité, Sainte-Susanne, le Bézo, les Fontaines et Colpo) existaient à Bignan[21].

Carte de Cassini de la paroisse de Bignan (1789).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bignan en 1778 :

« Bignan ; vicomté ; à 5 lieues au Nord de Vannes, son évêché, sa subdélégation et son ressort ; et à 17 lieues trois quarts de Rennes. On y compte 2 500 communiants[Note 5]. La cure est à l'Ordinaire. M. le duc de Rohan en est Seigneur. La rivière de Loc baigne ce territoire qui forme un pays plat si vous exceptez quelques vallons. On y voit des terres en labeur fertiles en grains de toutes espèces, quelques prairies, des taillis et des landes en quantité. Les maisons nobles sont Guéhennec, avec haute-justice, qui ressortit à Pontivi ; et Trélaimoet, aussi haute-justice, qui ressortit au même siège[23]. »

Révolution française[modifier | modifier le code]

Le recteur Pierre Nourry, qui a fait reconstruire l'église paroissiale, l'ancienne étant trop vétuste, à partir de 1787 (les travaux furent interrompus par la Révolution, mais reprirent ensuite), est élu maire de Bignan en 1790 ; mais prêtre réfractaire, il doit s'exiler en Espagne pendant la Terreur, tout en restant en contact par lettres avec ses paroissiens qu'il retrouve un temps après le Concordat, avant d'être nommé prêtre de la cathédrale de Vannes[24].

Bignan se soulève pour la première fois en 1793 au passage d'un détachement de Lorient qui se rendait à Baud[25].

Bignan fut un centre très actif de chouannerie à partir de 1794 par l'action de Pierre Guillemot, dit « le roi de Bignan », lieutenant de Georges Cadoudal[26],[27]. Sa première action d'éclat date du un détachement de 80 soldats républicains escortait l'abbé Leclerc, vicaire à Saint-Jean-Brévelay, prêtre réfractaire, qu'ils conduisaient devant le tribunal. À la hauteur du Bois de Collédo (en Guéhenno) 30 hommes que Pierre Guillemot commandait, tendirent une embuscade et délivrèrent le prêtre[28].

Le 12 brumaire an III () l'agent national de Josselin écrit au Comité de salut public que « les municipalités de Cruguel, Plumelec, Saint-Jean, Bignan, Buléon, Radenac, Pleugriffet, Réguiny et Credin ne peuvent plus faire exécuter les lois, ni ordonner les réquisitions des grains, fourrage et charrons. Les brigands |chouans] rôdent dans ces communes et les en empêchent. Ils menacent tous les individus qui désireraient y obtempérer de les assassiner eux et leurs familles et d'incendie leur domicile »[29].

En 1795 les bandes armées de Georges Cadoudal, Lemercier et Pierre Guillemot refusent de reconnaître les chefs qui leur sont envoyés, au nom des princes, par Joseph de Puisaye et le Conseil royal du Morbihan. Elles somment Boulanvilliers de se rallier à leurs chefs. Dans toute la région de Bignan les hommes de 15 à 50 ans rejoignent les insurgés et les femmes confectionnent leurs vêtements[25].

Le château de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », servit d'entrepôt aux chouans pour soustraire les récoltes à la loi de réquisition des grains appliquée par l'administration républicaine[30],[31].

Entre 1789 et 1803, une fraternité laïque dominicaine, le "Tiers-Ordre de Saint-Dominique" du diocèse de Vannes, recrutait de nombreux membres dans la région, principalement à Grand-Champ (24 membres cités), Bignan (15 membres) et Moustoir-Ac (13 membres)[32].

En 1800, Pierre Guillemot fait fusiller 36 soldats républicains surpris alors qu'ils convoyaient des grains[25].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Bonaparte, alors Premier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justice Régnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Bignan et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avec Georges Cadoudal[33].

Jules Simon décrit Bignan vers 1830 : « On fait un assez grand commerce de chanvre et de bestiaux, de sorte qu'il y a là une demi-douzaine de gros marchands, moitié paysans, moitié bourgeois, qui ne vont qu'à la première messe le dimanche, et qui passent, non sans raison, pour des bleus [républicains] enragés » et évoque Auguste de Brossard, maire entre 1826 et 1830, « qui s'était signalé, dès la première année de son administration, en refusant de marcher derrière le dais, avec son écharpe, à la procession de la Fête-Dieu »[34].

Les trois frères Nayl[35], de Saint-Allouestre, arrêtés alors qu'ils se cachaient dans une hutte de charbonniers, furent condamnés à mort pour l'assassinat en 1830 d'Auguste de Brossard, maire de Bignan, lors de la Chouannerie de 1832 par la Cour d'assises de Vannes ; le véritable coupable étant ensuite découvert, ils furent défendus par Jules Simon afin d'être officiellement reconnus innocents[36].

Mathurin Mandard[Note 6], originaire de Bignan, fut un chef de bande pendant la Chouannerie de 1832.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bignan en 1843 :

« Bignan, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie à pied ; une autre à Château-Vaissières (...). Principaux villages : Kersalouse, Le Reste, Treuliec, Kergueur, Kerfloch, le Mené, Guerigan, Mermerlan, Tyhuelcoat, Penhouet, Lenvaud, Kerguinec, Kerliec, Kerhouzai, Kerhour, La Ferrifère, Kercado, le bas Penderf, le Roc'h, Kerleu, Kerichen, Loublay, Cornehouet, Elisen, Langoulhervé, Kerferhant, le Mené. Superficie totale 5 457 hectares 98 ares, dont (...) terres labourables 1 923 ha, prés et pâturages 480 ha, bois 458 ha, vergers et jardins 122 ha, landes et incultes 2 327 ha, étangs 7 ha (...). Moulins à vent de Roch, de Saint-René, de Kerdaniel ; à eau de Roch, de Kerauffray, de Keriolas, de Haris. Châteaux de Kerdaniel, de Beaulieu, de Kerguéhennec. Il y a foire le 6 mai, ou le lendemain si ce jour est férié. Géologie : schistes micacés dans le nord. On parle le breton[37]. »

Le "Tiers-Ordre de Saint-Dominique" poursuivit ses activités dans la paroisse de Bignan entre 1815 et 1862, y exerçant une forte influence et étant pour partie à l'origine de la fondation de la Congrégation des Filles de Jésus, projetée à la fin du XVIIIe siècle par Pierre Nourry, alors curé de Bignan, et fondée par son successeur Yves-Marie Coëffic en 1834[38]. Au nombre de 10 lors de leur installation en 1834 dans le couvent qu'on venait de leur bâtir à Bignan, les religieuses de la "Congrégation des Filles de Jésus", appelées alors aussi "Sœurs de Bignan", étaient en 1860 lorsqu'elles quittèrent Bignan pour s'installer à Plumelin dans un lieu rebaptisé "Kermaria", au nombre de 138 (dont 50 converses), plus une trentaine de novices, réparties dans 22 établissements[39].

Pierre-Marie Robino, laboureur à Kergarido en Bignan, participa à la Guerre de Crimée[40].

Le , après avoir déjeuné à Colpo chez la princesse Baciocchi , le cortège impérial (Napoléon III et Eugénie de Montijo) traverse Bignan, où un arc de triomphe est orné des instruments et des produits de l'agriculture ; il porte l'inscription suivante : "Vivent l'Empereur et l'Impératrice longtemps ! Vive l'Empire toujours !"[41].

La création de la commune de Colpo en 1864, pour partie au détriment de Bignan, fait passer la superficie de la commune de Bignan de 5 458 hectares à 4 583 hectares[21].

En 1882, le comte de Lanjuinais, maire de Bignan, fut révoqué (mais réélu ensuite) en raison de son opposition aux lois Jules Ferry de 1881 et 1882 sur l'enseignement primaire[42].

Un congrès de l'Union régionaliste bretonne se tint à Bignan le [43]. La même année ouvre à Bignan un bureau télégraphique[44]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En décembre 1902 un violent incendie détruisit au bourg de Bignan sept maisons couvertes de chaume[45].

La majorité des habitants parlent breton. L'abbé Jérôme Buléon[46], recteur de Bignan, estime en 1902 que dans sa paroisse une quarantaine de personnes comprennent le français ; il assure pour celles-ci une prédication spéciale en français dans une chapelle[47]. Le curé de Bignan voit son traitement [48] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[49].

L'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu à Bignan le ne put être effectué, le curé et les paroissiens refusant de donner la clef de l'église au percepteur de Saint-Jean-Brévelay, lequel n'insista pas malgré la présence d'un peloton de dragons et de quelques gendarmes. « Un grand drap ortuaure est tendu devant la porte principale. Un groupe d'hommes a passé la nuit dans l'église de peur d'une surprise »[50].

Le la pièce de théâtre Boëh er Goed ("La voix du sang"), de l'abbé Le Bayon, vicaire dans la paroisse, déjà jouée à Sainte-Anne-d'Auray, est jouée à Bignan devant une foule nombreuse[51]. La troupe de théatre populaire en breton de Bignan était alors active : elle avait par exemple déjà donné des représentations du Mystère de Nicolazic à Sainte-Anne-d'Auray les 25 et [52] ; elle joue aussi en 1912 Ar en hent de Vethleem ("En route vers Bethléem"), notamment à Sainte-Anne-d'Auray[53] ; etc..

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Bignan porte les noms de 149 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux trois au moins sont morts sur le front belge (Jean Dréano à Maissin et Albert Moisan à Rossignol, tous les deux dès le et Henri Le Quentrec à Poperinghe le ) ; 4 au moins (Joachim Cadoret, François Le Corvic, Allain Le Quentrec et Félix Le Turnier) sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne; un au moins (Jacques Suillaud[54]) est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[55].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En 1927, l'école chrétienne de garçons de Bignan avait 72 élèves, celle des filles 124 élèves alors que l'école laïque de garçons avait 18 élèves et celle des filles sept élèves[56].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Bignan porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs d'entre elles étant des résistants comme Ben Ghali, Henri Jegat, d'autres étant des victimes civiles comme Aimé Jegoux, d'autres des soldats[55].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Trois soldats originaires de Bignan (Georges Le Barzic, A. Quilleré et H. Roger) sont morts pour la France pendant la guerre d'Algérie[55].

En 1961 Bernard Lhériau crée un abattoir de poulets à Bignan, qui est racheté en 1965 par le groupe Duquesne-Purina, qui ajoute en 1975 un atelier de découpe de dindes ; des cadres de l'entreprise rachètent celle-ci en 1981, puis celle-ci est rachetée tour à tour par Coopagri Bretagne en 1990, "France Volaille" en 1992 et le groupe Bourgoin en 1995, ce dernier rachat s'accompagnant de la création d'un nouvel atelier de découpe de dindes destinées à l'exportation et prend le nom de "groupe Ronsard" ; en 1998 cette société est rachetée par Coopagri Bretagne, société qui décise la construction d'un nouvel atelier de découpe de poulets en 2001 (ce qui en fait alors la deuxième plus grande usine de volailles de France[57]); en 2020 l'usine passe sous le contrôle d'Eureden, issu de la fusion de Coopagri Bretagne avec Groupe D'Aucy[58].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790   Pierre Nourry   Recteur de Bignan.
1793   Mathurin Le Roch[Note 7]   Juge de paix. Officier public.
1796 1797 Pierre Le Goff[Note 8]   Fabricien en 1778. Capitaine chouan (lieutenant de Pierre Guillemot).
1797 1800 Augustin Vally[Note 9]   Greffier de justice de paix. Officier public.
1800 1808 Jean Le Corvic[Note 10]    
1808 1814 Louis Daniel[Note 11]   Cultivateur.
1814 1814 Jean Le Quentrec[Note 12]   Cultivateur. Adjoint faisant fonction de maire entre mai et octobre 1814.
1814 1826 Guillaume Gillet[Note 13]   Cultivateur à Kerlayec. Ancien chouan.
1826 1830 Auguste de Brossard[Note 14]   Notaire. Conseiller général. Destitué par Charles X de sa fonction de maire peu avant la Révolution des Trois Glorieuses. Assassiné par des Chouans.
1830 1832 Lamour    
1833 1834 Joseph Robin[Note 15]   Cultivateur. Seulement adjoint au maire.
1834 1844 Yves Marie Conan[Note 16]   Cultivateur à Kergan.
1844 1846 Joseph Rallier    
1846 1848 Yves Marie Conan   Déjà maire de 1833 à 1844.
1848 1861 Charles Le Brazidec[Note 17]   Adjoint au maire suppléant le maire en 1846 et 1847. Cultivateur.
1861 1871 René Le Brazidec[Note 18]   Fils de Charles Le Brazidec, maire précédent. Cultivateur.
1871 1875 Guillaume Marie Gillet[Note 19]   Cultivateur.
1875 1877 Pierre Marie Cadoret[Note 20]   Cultivateur.
1877 1878 Pierre Caro[Note 21]   Laboureur.
1879 1881 Joachim Guillemet[Note 22]   Cultivateur.
1881 1916 Paul-Henri Lanjuinais Monarchiste Officier de cavalerie
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1933   Joseph Thiboult[Note 23]    
vers 1941   M. Le Guével    
1945 ? mars 1959 M. Kerdat    
mars 1959 21 mars 1971 Jean Thomas[Note 24] DVD-UNR Notaire
21 mars 1971 28 janvier 1979
(décès)
Jean Daniel[Note 25]   Retraité
4 mars 1979[59] 22 mars 1981
(démission)
Henri Mahéas    
22 mars 1981[60] 16 mars 2008 Henri-Michel Kersuzan[Note 26],[61] DVD-UMP Retraité civil
Conseiller général de Saint-Jean-Brévelay (1998 → 2011)
16 mars 2008 27 mai 2020 Louis Morio[Note 27] SE Retraité de l'enseignement
27 mai 2020 En cours Chantal Bihoès[62],[63] DVD[63] Aide-médico psychologique, ancienne adjointe
3e vice-présidente Centre Morbihan Communauté (2021 → )

Économie[modifier | modifier le code]

Un parc éolien de deux mâts est installé sur le territoire de la commune depuis 2009. L'entreprise InnoVent qui en est propriétaire l'utilise en 2015 comme support d'un prêt participatif ouvert au public[64].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[66].

En 2021, la commune comptait 2 745 habitants[Note 28], en diminution de 1,4 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8912 8952 8622 5702 8223 0003 0063 0853 081
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0633 0092 6282 5092 5612 7032 6992 7452 756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7872 7702 6432 3912 4732 5072 4082 2832 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 0612 0672 2272 4462 5672 5462 5312 5492 723
2014 2019 2021 - - - - - -
2 7842 7742 745------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

École bilingue à Bignan.

En breton la ville se nomme Begnen. La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le .

À la rentrée 2016, 49 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique, soit 22 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire[69].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Notre-Dame des Trois-Fontaines : selon la tradition, ce serait le siège initial de la paroisse de Bignan et aurait été la chapelle du couvent des Templiers. Elle a été reconstruite au XVIe siècle dans le style flamboyant. Son pèlerinage a longtemps été très fréquenté
on y venait notamment pour la guérison des furoncles. La fontaine Saint-Éloi de Bignan, située à proximité, est une fontaine de dévotion dédiée à saint Éloi.
  • Chapelle Saint-Lubin, dédiée à saint Lubin et située dans le village de Sainte-Suzanne (XVIIe siècle-XVIIIe siècle ; son clocheton date de 1727) et son calvaire. Son pardon se tient au mois de juin.
  • Chapelle Sainte-Noyale : située dans le village du Bézo, elle est dédiée à la fois à Notre-Dame des Fleurs et à sainte Noyale (laquelle, selon la légende, aurait été décapitée à Bézo par un tyran local du nom de Nizan) ; elle date principalement du XVIe siècle. Édifice désormais désaffecté, la chapelle a accueilli en 2020 le festival « l’Art dans les chapelles »[70] et la fontaine Sainte-Nolwenn.
  • Chapelle de la Sainte-Trinité : située près du château de Kerguéhennec, elle a été pillée lors de la Révolution française et est tombée en ruines dans le courant du XIXe siècle ; elle a été restaurée depuis 1972 par le Conseil général du Morbihan.
  • Château de Beaulieu (il date de la 2e moitié du XIXe siècle, mais a été construit à l'emplacement d'un château féodal disparu)[72].
  • Bignan compte 42 calvaires dont la taille et la forme varient de la simple croix à l'édifice monumental. L'un d'eux porte la mention « La pierre s'usera, la croix demeurera, les gars de Bignan ne plieront pas »[73].
  • Croix du bourg de Bignan (XVIe siècle).
  • Croix de Treuliec (XVIIe siècle).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Bignan se blasonne ainsi :

Coupé, au un au chevron de gueules accompagné en chef de deux hures de sable et en pointe d’un lévrier du même ; au deux d’azur à trois bandes d’hermine.
(à partir des armes de la famille de Janzé)
Conc. J. Daniele

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lettre du concernant le projet de lettres de rémission présenté par Sébastien Legrand, prêtre de Bignan, pour l'homicide du nommé Marguerin qu'il avait surpris en train de le voler, Source : C 39
  • Louis Morio et Gilbert Jégat, La mémoire des Bignanais, 2023[74].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Personnes en âge de communier
  6. Mathurin Mandard, né le 17 thermidor an XII () à Bignan, condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1834 par la Cour d'Assises de Rennes.
  7. Mathurin Le Roch, né le au bourg de Bignan, décédé le à Saint-Jean-Brévelay.
  8. Pierre Le Goff, né le 3 août 1750 à Guérignan en Bignan, décédé le à Guérignan en Bignan.
  9. Augustin Vally, né le au bourg de Bignan, décédé le au bourg de Bignan.
  10. Jean Le Corvic, né le à la métairie noble de Kernicol en Saint-Jean-Brévelay, décédé le à Kergunu en Bignan.
  11. Louis Daniel, né le à Kerguevel en Bignan, décédé le à Penderf en Bignan.
  12. Jean Le Quentrec, né le an, décédé le à Talhouet en Bignan.
  13. Guillaume Gillet, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  14. Auguste de Brossard, né vers 1793, tué par des Chouans en 1830.
  15. Joseph Robin, né le à Guillac, décédé le à Bignan.
  16. Yves Marie Conan, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  17. Charles Le Brazidec, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  18. René Le Brazidec, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  19. Guillaume Marie Gillet, né le à Kerlayec en Bignan, décédé le à Bignan.
  20. Pierre Marie Cadoret, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  21. Pierre Marie Caro, né le à Kerisoët en Bignan, décédé après 1901.
  22. Joachim Guillemet, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  23. Réélu en 1935.
  24. Réélu en 1965.
  25. Jean Yves Georges Louis Daniel, né le 30 décembre 1918 à Lorient, décédé le 28 janvier 1979 à Bignan. [1]. Réélu en 1977.
  26. Henri Michel Kersuzan, né le 27 décembre 1936 à Saint-Jean-Brévelay, décédé le 6 novembre 2019 à Vannes. Réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001.
  27. Réélu en 2014.
  28. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.parcours-de-peche-morbihan.fr/carte-peche/etangs-de-kerguehennec.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 56017003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  15. Aveu de Margarite de Kerdel - 30 septembre 1428 (parchemin)
  16. « Toponymie », sur mairie-bignan.fr via Wikiwix (consulté le ).
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, t. 3, Librairie Droz, , 480 p. (lire en ligne), p. 1719.
  18. in Revue morbihannaise - Volume 15 - 1911 - p. 48 de Max Nicol, l'abbé Jerome Buléon et Paul Aveneau de la Granciére.
  19. François-Marie Cayot-Délandre, Le Morbihan. Son histoire et ses monuments, Éditions du Bastion, , pages 372-373.
  20. « Étymologie et histoire de Bignan », sur infobretagne.com (consulté le ).
  21. a b c et d Joseph-Marie Le Mené, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Imp. de Galles, .
  22. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  23. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 80.
  24. « Bignan. Une représentation du village au XIXe siècle, à côté de la crèche », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a b et c A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), pages 86 et 87.
  26. in Georges Cadoudal et les chouans, p. 156 de Patrick Huchet
  27. in 1788-1795: les Quévenois à l'heure de la Révolution française, p. 57 du Comité historique quévenois
  28. G. de Cadoudal, « Le roi de Bignan », La Semaine des Familles,‎ , pages 760 (lire en ligne, consulté le )
  29. Roger Dupuy, Les Chouans, Paris, Hachette Littérature, , page 48.
  30. in Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1911, Volumes 21 à 23, p. 210 de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne.
  31. in La Chouannerie de 1815: les Cent-Jours dans l'Ouest, p. 210 de Roger Grand.
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  33. Napoléon Ier, Correspondance de Napoléon I, t. 8, 1858-1869 (lire en ligne), page 427.
  34. Jules Simon, « La peine de mort. Histoire de 3 condamnés », Journal Le Petit Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Jules Simon, « L'Affaire Nayl », La Lecture : magazine littéraire : romans, contes, nouvelles,‎ , pages 435 à 456 (lire en ligne, consulté le ).
  36. « La peine de mort, récit par Jules Simon », Le Journal de Paris : national, politique et littéraire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), pages 86 et 87.
  38. Chanoine Danigo, « Le tiers-ordre de S. Dominique dans le diocèse de Vannes (1782-1862) », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan,‎ , pages 40 et 41 (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Trente-huitième lettre. La persécution fiscale », Bulletin des congrégations...,‎ , page 156 (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Papa Robino, de Bignan, combattit aussi en Crimée.. mais il attend toujours sa métaille », Journal L'Ouest-Éclair,‎ , page 2 (lire en ligne, consulté le ).
  41. Charles Floquet, Au cœur de l'Arcoat. La Bretagne intérieure : La visite impériale, France-Empire, (ISBN 978-2-7048-0034-6), pages 307-324.
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  46. Jérôme Buléon (1854-1934), né à Plumergat, ordonné prêtre en 1878, orateur et historien, enseigna au petit séminaire de Sainte-Anne-d'Auray entre 1877 et 1899 avant d'être nommé curé de Bignan jusqu'en 1906. Il dirigea la Revue morbihannaise entre 1905 et 1914, écrivant en breton et en français.
  47. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
  48. En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
  49. « Une mesure inique », L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  64. Eric Nedjar, « Éolien à Bignan : un placement qui rapporte », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
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  68. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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