Marina Rebeka — Wikipédia

Marina Rebeka
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (43 ans)
RigaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Conservatoire Sainte-Cécile
Conservatoire Arrigo-Boito de Parme
Lycée de musique Jāzepa Mediņa Rīgas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Tessiture
Site web
Distinction

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Marina Rebeka (née en 1980 à Riga) est une soprano lettone qui se produit sur les scènes lyriques internationales.

Biographie et carrière[modifier | modifier le code]

Marina Rebeka a commencé ses études musicales en Lettonie et a continué en Italie où elle a été diplômée du Conservatoire Sainte-Cécile de Rome (2007). Pendant ses études, elle a aussi suivi l'Académie Internationale d'été de Salzbourg, et l'Académie Rossini à Pesaro.

La jeune soprano lettone a abordé quelques rôles comme celui d'Anna dans Maometto II de Rossini au festival de Pesaro[1], quand elle est remarquée au Festival de Salzbourg 2009 dans le rôle d'Anai dans Moise et Pharaon sous la direction de Riccardo Muti ce qui lui donne, dès lors, la possibilité de chanter sur les scènes internationales, notamment dans les œuvres de Mozart et de Rossini[2]. Toujours au festival de Pesaro, cette fois en 2013, elle est Mathilde dans le Guillaume Tell mis en scène par Graham Vick avec Juan Diego Florez en Arnold et Nicola Alaimo dans le rôle-titre, qui fera l'objet d'un DVD[3].

Ainsi aborde-t-elle les rôles de Donna Anna puis Donna Elvira dans Don Giovanni pour ses débuts au Metropolitan Opera, la comtesse de Folleville dans Il Viaggo a Reims à Milan, Elettra dans Idomeneo à Nancy en 2009[4] et en 2016 dans une version concertante à Ingolstadt[5] tout en chantant régulièrement la Traviata. Elle se produit également dans le répertoire baroque, comme dans l'Ariodante de Haendel à l'opéra de Lausanne en 2016, où sa Ginevra est ainsi caractérisée par le critique de ResMusica « Marina Rebeka fait partie de ces rares artistes lyriques qui, de leur seule voix, sont capables d’incarner leurs rôles »[6]. Elle s'illustre également au Festival de Baden Baden en 2017 quand elle remplace Sonya Yoncheva souffrante, dans le rôle de Vitellia dans La clemenza di Tito (la clémence de Titus), sous la direction de Yannick Nezet-Seguin aux côtés du Sesto de Joyce DiDonato et du Titus de Rolando Villazon[7].

Elle poursuit sa carrière avec quelques grands succès comme sa Violetta dans La traviata à la Scala de Milan puis à l'opéra de Paris en remplacement d'Anna Netrebko déclarée forfait, en janvier 2018, dans la mise en scène de Benoit Jacquot, alors que Placido Domingo chante Germont père[8]. La même année elle aborde pour la première fois Anna Bolena, l'une des fameuses reines de Donizetti, à l'Opéra de Bordeaux[9], rôle qu'elle reprend à Paris au Théâtre des Champs-Elysées en 2022[10]. Elle a chanté également une autre reine de Donizetti, Maria Stuarda à Rome[11] l'année précédente et considère ce rôle comme le plus difficile du répertoire du bel canto[12], et Norma de Bellini notamment au Capitole de Toulouse en 2019[13] et au Metropolitan Opera.

De Verdi, outre Violetta, elle chante également Luisa Millier dans une intégrale enregistrée par BR Klassik[14] et Amelia dans Simon Boccanegra pour ses débuts au Teatro Real de Madrid.

Son répertoire s'élargit encore avec des rôles dans les opéras français comme Marguerite dans le Faust de Gounod, Leila dans les pêcheurs de perles de Bizet, le rôle-titre de Thais à la Scala de Milan[15]

Si elle a dû annuler sa prise de rôle en Imogène dans il Pirata prévue à Genève en février 2019[16], elle tiendra finalement ce rôle dans une intégrale publiée chez Prima Classic en 2021, proposant une version complète de cette œuvre de Bellini rarement donnée, avec le ténor Javier Camarena[17].

Le 9e Festival du Palazzetto Bru Zane à Paris présente La Vestale de Spontini en juin 2022, version concert au Théâtre des Champs-Elysées où elle tient le rôle de Julia[18].

Marina Rebeka se produit régulièrement dans des récitals, comme au Rossini Opera Festival de Pesaro, à la salle de concert Rudolfinum de Prague, au St. John´s Hall de Londres, à La Scala de Milan, au Grand palais des festivals de Salzbourg, au Palau de la Musica Catalana de Barcelone, au Palais des festivals de Baden-Baden, accompagnée par des ensembles comme le Mahler Chamber Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, l’Orchestre philharmonique tchèque, l'orchestre du Teatro Comunale de Bologne, l'Orchestre philharmonique de Vienne et la Filarmonica della Scala de Milan. Elle chante Thaïs de Massenet à la Salle Garnier de Monte Carlo en janvier 2021, avant de reprendre ce rôle à la Scala de Milan en mars 2022.

Son premier CD en solo, Mozart Arias, avec Speranza Scappucci et l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool est sorti en (EMI, Warner Classics), son album suivant Amor Fatale, des arias de Rossini, avec Marco Armiliato et l’Orchestre de la radio de Munich est sorti à l'été 2017 chez BR-Klassik.

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Christophe Rizoud, « Un mélo pour Meli | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  2. ↑ Laurent Bury, « Cinq questions à Marina Rebeka | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  3. ↑ Pierre Degott, « Guillaume Tell à Pesaro, sensation surtout vocale », sur ResMusica, (consulté le )
  4. ↑ Yonel Buldrini, « La perfection vocale | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  5. ↑ Dominique Adrian, « Christoph Prégardien, le roi Idoménée avec Kent Nagano », sur ResMusica, (consulté le )
  6. ↑ Jacques Schmitt, « À Lausanne, l’Ariodante sublime de Stefano Poda », sur ResMusica, (consulté le )
  7. ↑ Michel Thomé, « Baden-Baden : La Clemenza di Tito en concert mais pas sans théâtre », sur ResMusica, (consulté le )
  8. ↑ Steeve Boscardin, « Une Traviata en grande forme à l'Opéra de Paris », sur ResMusica, (consulté le )
  9. ↑ Steeve Boscardin, « Anna Bolena à Bordeaux : jolie prise de rôle pour Marina Rebeka », sur ResMusica, (consulté le )
  10. ↑ Christophe Rizoud, « Marina Rebeka, Anna Bolena couronnée aux Champs-Elysées | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  11. ↑ « Marina Rebeka enchanteresse en Marie Stuart au Teatro dell’Opera de Rome », sur bachtrack.com (consulté le )
  12. ↑ Paul Favart, « Entretien avec Marina Rebeka », sur odb-opera.com (consulté le )
  13. ↑ Vincent Guillemin, « Marina Rebeka et Karine Deshayes enflamment Norma au Capitole », sur ResMusica, (consulté le )
  14. ↑ Jean Cabourg, « Luisa Miller »
  15. ↑ Patrice Imbaud, « Marina Rebeka, éblouissante Thaïs à la Scala », sur ResMusica, (consulté le )
  16. ↑ « Marina Rebeka : « Quand je chante un opéra, mon but n’est pas d’obtenir cinq minutes d’applaudissements à la fin » | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
  17. ↑ Pierre Degott, « Il Pirata de Bellini, pour Javier Camarena et Marina Rebeka », sur ResMusica, (consulté le )
  18. ↑ Catherine Scholler, « La Vestale de Spontini rétablie dans ses justes proportions au TCE », sur ResMusica, (consulté le )
  19. ↑ « Marina Rebeka, son nouveau credo | Forum Opéra », sur www.forumopera.com (consulté le )
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