Mannig Berberian — Wikipédia

Mannig Berberian
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Sépulture des intellectuels arméniens du cimetière parisien de Bagneux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Մաննիկ ՊէրպէրեանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Onnig Berberian (d)
Chahan BerberianVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Haï Guine (d)
HairenikVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Mannig Berberian (arménien : Մաննիկ Պէրպէրեան), née le à Üsküdar (Constantinople, Empire ottoman) et morte le à Paris, est une écrivaine et musicienne arménienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Mannig Berberian naît en 1883[1] à Üsküdar. Son père est Reteos Berberian[1], figure importante de la vie culturelle arménienne de la capitale ottomane[2]. Elle a deux frères : Shahan, compositeur et philosophe, et Onnig, musicien[2],[3].

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

En 1911, Mannig Berberian publie Des chants en prose, ouvrage qui attire notamment l'attention de Zabel Essayan[2]. Chanteuse, elle se produit en public, comme par exemple à la salle de l'Union française le à Constantinople[4].

Mannig Berberian participe notamment au magazine féminin stambouliote Haï Guine (Հայ կին, « Femme arménienne »), dès le premier numéro de novembre 1919[5].

En 1922, elle traduit en arménien Salomé d'Oscar Wilde[2].

En 1931, installée à Nice, elle publie Le Chemin ensoleillé, qui comprend une quarantaine de poèmes qui évoquent des sujets comme les fleurs, le soleil, l'amour, la tristesse ou encore la jalousie[2]. Krikor Beledian caractérise cette œuvre comme marquée par une « euphorie sentimentale »[2]. Une partie de ces poèmes est traduite en français en 1955 sous le titre Mon Chemin ensoleillé[6],[2].

À la même époque, elle publie dans le journal arménien de Boston Hairenik[2], comme la nouvelle Ninin (1932)[7],[8].

Elle meurt le à Paris[9]. Elle est enterrée au cimetière parisien de Bagneux.

Publications[modifier | modifier le code]

  • (hy) Արձակ երգեր [« Poèmes en prose »], Constantinople, Impr. Arax,‎ , 87 p. (lire en ligne)
  • (hy) Oscar Wilde (trad. Mannig Berberian, préf. Vahan Tékéyan), Սալոմէ [« Salomé »], Constantinople, Impr. O. Arzouman,‎ , 64 p. (lire en ligne)
  • (hy) Արեւոտ ճամբան [« Le Chemin ensoleillé »], Paris, Impr. Massis,‎ , 94 p. (lire en ligne)[10]
  • (hy) Երեք վիպակներ [« Trois romans »], Alexandrie, Impr. Aram Stepanian,‎ , 48 p.
  • (hy) Հեթանոս տղայ [« Le garçon païen »], Alexandrie, Impr. Aram Stepanian,‎ , 140 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Victoria Rowe, A History of Armenian Women's Writing, 1880-1922, Londres, Cambridge Scholars Press, , 301 p. (ISBN 1-904303-23-4, lire en ligne), p. 248-249
  2. a b c d e f g et h Krikor Beledian 2001, p. 287.
  3. (hy) Sahag Balekdjian, « Հեթանոս տղայ: Մաննիկ Պէրպէրեանի », Arev, no 8377,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. « Un concert vocal à l'Union », Stamboul, no 112,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)
  5. (hy) Mannig Berberian, « Օբալներ », Haï Guine, no 1,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. Pierre Seghers, collection « Cahiers bimensuels », n° 452, Paris, 1955.
  7. (hy) Mannig Berberian, « Նինին » [« Ninin »], Hairenik, vol. XI, no 2,‎ , p. 45-47 (lire en ligne)
  8. Krikor Beledian 2001, p. 191.
  9. « Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 10e, n° 3236, vue 27/31 » Accès libre, sur archives.paris.fr, [voir en ligne]
  10. (hy) « «Արեւոտ ճամբան» դիտուած Աթէնքէն », Arev, no 8675,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]