Lovatens — Wikipédia

Lovatens
Lovatens
Vue du village.
Blason de Lovatens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Broye-Vully
Communes limitrophes Dompierre, Prévonloup, Lucens, Curtilles (VD)
Billens-Hennens (FR)
Syndic David Pichonnat
NPA 1682
No OFS 5674
Démographie
Population
permanente
143 hab. (31 décembre 2022)
Densité 41 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 29″ nord, 6° 51′ 50″ est
Altitude 713 m
Superficie 3,47 km2
Localisation
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Lovatens
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Lovatens
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Lovatens
Liens
Site web www.lovatens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Lovatens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Citée dès 996, elle fait partie du district de Moudon entre 1798 et 2007. La commune est peuplée de 143 habitants en 2022. Son territoire, d'une surface de 346 hectares, se situe entre la Broye et la Glâne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Lovatens est mentionné en 996 sous le nom de Lovatingis. On y trouve des vestiges romains et des nécropoles du haut Moyen Âge. Lovatens est une possession de l'abbaye de Saint-Maurice au début du XIe siècle, puis du domaine de Curtilles, qui appartient à l'êveque de Lausanne. Le village fait partie du bailliage de Moudon à l'époque bernoise, de 1526 à 1798, puis du district de Moudon de 1798 à 2007 et du district de la Broye-Vully depuis 2008. Une chapelle est démolie en 1840. Elle est remplacée par une nouvelle chapelle en 1961[3].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Lovatens

Les armes de la commune de Lovatens se blasonnent ainsi :
Tranché d'argent et de gueules, à la tête de Minerve d'or brochante[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue du village.

La surface totale de la commune de Lovatens représente 346 hectares qui se décomposent en : 13 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 271 ha de surfaces agricoles, 62 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2004, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 1,45 %, les routes et infrastructures de transport 2,31 %, les zones agricoles 60,98 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %.

Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Moudon. Depuis le , elle fait partie du nouveau district de la Broye-Vully. Elle a des frontières communes avec Dompierre, Prévonloup, Lucens et Curtilles dans le canton de Vaud, ainsi qu'avec Billens-Hennens dans le canton de Fribourg.

Le territoire communal se trouve sur le plateau suisse entre la Broye et la Glâne, principalement sur le plateau de Lovatens à une altitude moyenne de 700 mètres. La frontière est marquée à l'ouest par le ruisseau des Vaux, un affluent de la Broye et à l'est par la forêt du Bois de Verrey où se trouve le point culminant de la commune avec 810 mètre d'altitude au lieu-dit Champ Liamon.

En plus du village de Lovatens, la commune compte plusieurs exploitations agricoles dispersées sur l'ensemble du territoire.

Population[modifier | modifier le code]

Surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont surnommés lè Bourla-Bot (les brûle-crapauds en patois vaudois)[5],[6].

Démographie[modifier | modifier le code]

Lovatens compte 143 habitants en 2022[1]. Sa densité de population atteint 41 hab./km2.

En 2000, la population de Lovatens est composée de 75 hommes (49,7 %) et 76 femmes (50,3 %). La langue la plus parlée est le français, avec 143 personnes (92,9 %). La deuxième langue est l'allemand (7 ou 4,5 %). Il y a 145 Suisses (94,2 %) et 9 personnes étrangères (5,8 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 92 personnes (59,7 %), suivie des catholiques (19 ou 12,3 %). 41 personnes (26,6 %) n'ont aucune appartenance religieuse[7].

La population de Lovatens est de 281 personnes en 1850. Elle reste relativement stable jusqu'en 1920. Le nombre d'habitants baisse ensuite jusqu'à 103 en 1980 avant de remonter à 151 en 2000. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Lovatens entre 1850 et 2010[8] :

Politique[modifier | modifier le code]

Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 31,09 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 25,67 % des suffrages et les Verts avec 13,73 %[9].

Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 40,11 %, le Parti libéral-radical à 19,51 %, le Parti socialiste à 19,24 %, les Verts à 14,63 %, le Parti bourgeois démocratique et les Vert'libéraux à 6,23 % et Vaud Libre à 0,27 %[10].

Sur le plan communal, Lovatens est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[11].

Économie[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, l'économie communale reposait essentiellement sur l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore de nos jours une part importante de l'emploi locale. Pendant ces dernières décennies, le village s'est développé avec la création de zones résidentielles occupées par des personnes travaillant dans les villes voisines ; cette transformation s'est accompagnée de la création de petites entreprises locales manufacturières ou de services.

Transports[modifier | modifier le code]

Au niveau des transports en commun, Lovatens fait partie de la communauté tarifaire fribourgeoise Frimobil. Le car postal reliant Lucens à Moudon par Chavannes-sur-Moudon s'arrête dans la commune. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui sont un service de CarPostal[12].

Monuments[modifier | modifier le code]

Le village de Lovatens est inscrit comme site ISOS[13].

École (1841), dans le même esprit que celle de Sédeilles. Œuvres toutes deux des architectes lausannois Henri Perregaux et Achille de La Harpe[14].

Église réformée de 1961, avec vitraux de Bernard Viglino[15].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Jean-Jacques Bouquet, « Lovatens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . consulté le 15 octobre 2012
  4. « Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) » (consulté le )
  5. « Lovatens : Alphabet des communes vaudoises », sur www.faovd.ch (consulté le )
  6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 55
  7. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive » [archive du ], Confédération suisse (consulté le )
  8. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
  9. « Élections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
  10. « Élection du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
  11. « Lovatens », sur communal.ch (consulté le )
  12. « PubliCar Thierrens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )
  13. « Liste des sites d'importance nationale », sur Office fédéral de la culture (consulté le )
  14. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , 783 p. (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 337 et suiv.
  15. Guide artistique de la Suisse, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 385

Liens externes[modifier | modifier le code]

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