Louis-Jules Allard — Wikipédia

Louis-Jules Allard
Illustration.
Fonctions
Membre du Conseil législatif du Québec pour la division De Lanaudière

(3 ans, 4 mois et 13 jours)
Prédécesseur Louis-Philippe Bérard
Successeur Clément Robillard
Ministre des Terres et Forêts

(10 ans, 7 mois et 5 jours)
Gouvernement Gouvernement Gouin
Prédécesseur Adélard Turgeon
Successeur Honoré Mercier (fils)
Ministre de l'Agriculture

(2 ans, 4 mois et 20 jours)
Gouvernement Gouvernement Gouin
Prédécesseur Auguste Tessier
Successeur Jérémie-Louis Décarie
Ministre des Travaux publics et ministre du Travail

(1 an, 1 mois et 28 jours)
Gouvernement Gouvernement Gouin
Prédécesseur Louis-Jules Allard (Colonisation et Travaux publics) et nouvelle création (Travail)
Successeur William Alexander Weir
Ministre de la Colonisation et des Travaux publics

(3 mois et 10 jours)
Gouvernement Gouvernement Gouin
Prédécesseur Dominique Monet
Successeur Louis-Jules Allard (Travaux publics et Travail) et Jean Prévost (Colonisation, Mines et Pêcheries)
Leader du gouvernement au Conseil législatif

(4 ans, 11 mois et 3 jours)
Gouvernement Gouvernement Gouin
Prédécesseur Horace Archambeault
Successeur Indéterminé, peut-être Narcisse Pérodeau[1]
Membre du Conseil législatif du Québec pour la division De Lanaudière

(4 ans, 11 mois et 3 jours)
Prédécesseur Louis Sylvestre
Successeur Louis-Philippe Bérard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-François-du-Lac (Canada)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Montréal (Canada)
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université Laval à Montréal
Profession Avocat

Louis-Jules Allard (né le à Saint-François-du-Lac, mort le à Montréal) est un avocat et un homme politique québécois. Il a été député à l'Assemblée législative du Québec de 1897 à 1905 et de 1910 à 1916, conseiller législatif de 1905 à 1910 et de 1916 à 1919 et ministre dans le gouvernement de Lomer Gouin de 1905 à 1919.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis-Jules Allard est le fils de Louis Allard, cultivateur, et de Marie-Anne Chapdelaine[2]. Il étudie au Séminaire de Nicolet et à l'université Laval à Montréal[2].

Il est admis au Barreau de la province de Québec le [2]. Il épouse Marguerite-Clara-Berthe Toupin le à Montréal[2]. Jusqu'en 1890, il exerce la profession d'avocat à Montréal[2]. De 1890 à 1897, il est registrateur du comté d'Yamaska[2]. Il pratique le droit à Saint-François-du-Lac et à Sorel[2]. Il est président de la compagnie de téléphone du comté d'Yamaska et de l'Abenakis Springs Hotel[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est président de la commission scolaire de Saint-François-du-Lac de 1892 à 1898 et maire de Saint-François-du-Lac de 1895 à 1898[2].

Le , lors d'une élection partielle, il est candidat du Parti libéral et élu député du district électoral d'Yamaska à l'Assemblée législative du Québec[2]. Il y est réélu, sans opposition, à l'élection générale de 1900 et à celle de 1904[2]. Le , il est nommé conseiller législatif (division de Lanaudière), leader du gouvernement au Conseil législatif et ministre dans le gouvernement de Lomer Gouin. Il est d'une grande fidélité à Lomer Gouin[3]. Il est ministre de la Colonisation et des Travaux publics du au , ministre des Travaux publics et du Travail du au , ministre de l'Agriculture du au et ministre des Terres et Forêts du au [2]. Le il démissionne de son poste au Conseil législatif pour être le candidat du Parti libéral à une élection partielle dans le district électoral de Drummond[2]. Cette candidature a pour but de mettre fin à une querelle qui déchirait les partisans de deux candidats[4] pressentis à l'investiture du Parti libéral dans ce district. Puisque Allard jouit d'un prestige dans le Parti libéral, les autres candidats acceptent de lui laisser la place[5]. Allard est ainsi élu député de Drummond lors de l'élection partielle du [2]. Il est réélu député de ce district lors de l'élection générale de 1912[2]. Le , il est de nouveau nommé conseiller législatif (division de Lanaudière)[2]. Lors des absences de Lomer Gouin, il agit comme premier ministre intérimaire et président du Conseil exécutif[2]. Il est ainsi l'équivalent d'un vice-premier ministre avant l'existence de ce titre. Il démissionne de son poste de conseiller législatif le [2].

De 1919 à 1945, il est protonotaire à la Cour supérieure du district de Montréal[2].

Il est inhumé à Nicolet le [2].

Il est le père de Félix Allard, député à l'Assemblée législative de 1939 à 1944[2].

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Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Leaders du gouvernement au Conseil législatif (1867-1968), sur QuebecPolitique.com
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u « Jules Allard (1859-1945) » — Notice biographique de l'Assemblée nationale (consulté le 30 septembre 2013)
  3. Richard Jones, « Gouin, sir Lomer », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– (consulté le 30 septembre 2013)
  4. Les deux candidats pressentis étaient Joseph Ovide Brouillard et Hector Laferté.
  5. Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XIV, Éditions Valiquette, Montréal, 1943, 176 pages, aux pages 147 à 149