Léon Sasportas — Wikipédia

Léon Sasportas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Œuvres principales
Revue du paludisme et de médecine tropicale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Sasportas, né le à Marseille et mort le dans la même ville[1], est un médecin et ethnologue français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Le pavillon des Établissements français de l'Océanie lors de l'exposition coloniale internationale à Paris en 1931.

Il suit des études de médecine à Marseille puis à Paris. Il part au Mexique en 1913 où il exerce comme médecin aux mines de Boleo[3]. Combattant pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé dans les Vosges avant de servir au Chemin des Dames de 1916 à 1918, puis est rapatrié pour une nouvelle blessure. Il devient médecin du corps colonial aux îles Marquises, où il est également administrateur de l'archipel. Deux ans plus tard, il est envoyé à Papeete et dirige le service d'hygiène de Tahiti, dans les Établissements français de l'Océanie[2].

Léon Sasportas revient en France métropolitaine en 1928. Il est commissaire adjoint de l'exposition coloniale internationale et participe à l'aménagement du pavillon de Tahiti[2]. En 1936, il est nommé directeur du service de santé à Alger en Algérie française[2]. En 1939, revenu à Paris, il devient médecin directeur des assurances sociales et fonde la Revue du paludisme et de médecine tropicale[2]. En 1936, il participe à la création de la première Société des océanistes avec Louis Marin[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sasportas, Léon (1886-1948) », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  2. a b c d et e Louis-Joseph Bouge, « Léon Sasportas (1886-1948) », Journal de la Société des Océanistes, vol. 4, no 4,‎ , p. 146–147 (lire en ligne, consulté le )
  3. « Base biographique — BIU Santé, Université Paris Cité », sur www.biusante.parisdescartes.fr (consulté le )
  4. (en) John Dunmore, Noel R. Watts et K. R. Howe, Pacific Journeys: Essays in Honour of John Dunmore, Victoria University Press, (ISBN 978-0-86473-507-2, lire en ligne), p. 102

Liens externes[modifier | modifier le code]