Krikor Balakian — Wikipédia

Krikor Balakian
Fonctions
Rédacteur en chef
Ayk (d)
-
Évêque de l'Église apostolique arménienne (d)
Marseille
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Գրիգորիս ՊալագեանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École Sanassarian (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle
Peter Balakian (arrière-petit-neveu)
Nona Balakian (en) (petite-nièce)
Anna Balakian (en) (petite-nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Krikor Balakian ou Grigoris Balakian (en arménien : Գրիգորիս Պալագեան), né le [1],[Note 1] à Tokat et mort le à Marseille, est un évêque de l'église apostolique arménienne. Il est également un témoin et un survivant du génocide arménien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il poursuit d'abord ses études à Erzurum avant de passer deux années en Allemagne où il poursuit des études théologiques[1]. Il s'engage alors dans la vie religieuse et devient vartabed en 1908[1] : il adopte « Krikor Balakian » comme nom religieux.

Le , il fait partie des intellectuels arrêtés lors de la rafle de Constantinople[2]. Il est des 190 intellectuels déportés vers Çankırı (tout comme Komitas) ; seuls seize d'entre eux survivront. Après Çankırı, il est déporté vers Deir ez-Zor. Il parvient à s'échapper et à rejoindre un chantier de construction de chemin de fer dans la région de Bagdad. Là, des ingénieurs allemands l'aident à fuir sous la fausse identité de « Herr Bernstein ».

En 1921 à Berlin, il est avec Johannes Lepsius, l'un des témoins qui témoignent en faveur de Soghomon Tehlirian lors de son procès consécutif à l'assassinat de Talaat Pacha.

Par la suite, il devient Prélat des arméniens de Grande-Bretagne[2] à Manchester puis à Londres ; il est enfin évêque des arméniens de Marseille[2] où il s'investit notamment dans la construction de la cathédrale des Saints-Traducteurs de Marseille[3] de 1928 à 1931. Il avait par ailleurs consacré l'église Sainte-Marie de Nice en [4],[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • (hy) Նկարագրութիւն Անիի ավերակներուն [« Descriptions des ruines d'Ani »], Constantinople,‎
  • Le Golgotha arménien, mémoires du père Balakian : de Berlin à Deir-es-Zor, vol. 1, La Ferté-sous-Jouarre, Le Cercle d'Écrits Caucasiens, (ISBN 978-2-913564-08-4, OCLC 163168810)

Hommage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Grigoris Balakian » (voir la liste des auteurs).

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les sources divergent quant à son année de naissance : 1875, 1877 ou 1878.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Stephan Boghossian, La communauté arménienne de Marseille : quatre siècles de son histoire, Éditions L'Harmattan, coll. « Graveurs de Mémoire », , 332 p. (ISBN 978-2-296-23462-8, lire en ligne), p. 81-89.
  2. a b et c « Balakian, Krikoris (1875-1934) », sur bnf.fr, Bibliothèque nationale de France : « […] fit partie du groupe des notables emprisonnés le 24 avril 1915 à Constantinople. - Prélat des Arméniens de Grande-Bretagne puis évêque des Arméniens de Marseille ».
  3. « Cathédrale, Église apostolique arménienne Saint-Sahak et Saint-Mesrob », sur acam-france.org.
  4. « Église apostolique arménienne Sainte-Marie », sur acam-france.org.
  5. « Statue de Krikoris Balakian », sur monnuage.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]