Jean-Frédéric Simon — Wikipédia

Jean-Frédéric Simon, né le à Strasbourg et mort à Paris le [1], est un pédagogue, imprimeur et homme politique français[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Simon est fils d'un perruquier, il commence une carrière de pédagogue. Lorsque éclata la Révolution française, Simon prit une part active comme membre du Club des Jacobins de Strasbourg la Société des Amis de la constitution de Strasbourg[4].

Venu à Paris en 1792, il fit partie du Comité insurrectionnel du 10 août. Le Conseil exécutif l'ayant envoyé aux frontières comme commissaire des armées du Rhin et de la Moselle. Comme « commissaire national du pouvoir exécutif pour Mayence et les pays du Rhin[5] » Le Conseil exécutif provisoire l'envoie aux frontières en tant que commissaire des armées du Rhin et de la Moselle.

Simon et Gabriel Grégoire, son beau-frère alsacien également, furent nommés le et arrivèrent à Mayence le . En , Simon annonce à Mayence la fermeture du Club des jacobins de Mayence et la création simultanée d'une nouvelle « Société des Allemands libres »[6],[7]. Il fit partie du Conseil de défense de Mayence pendant le siège de cette ville[8],[9],[10].

Après il fut professeur d'allemand au prytanée national militaire vers 1800, puis au lycée Napoléon à Paris à partir de 1806.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Notions élémentaires de grammaire allemande, à l'usage des élèves du prytanée, Levrault frères, Paris, 1802, p. 111
  • Précis de grammaire générale servant de base à l'analyse de chaque langue particulière et d'introduction à ma grammaire allemande Paris, J.-M. Eberhart, 1819

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 24/51.
  2. « Jean-Frédéric Simon (1751-1829?) »
  3. Joseph-Marie Quérard, La France littéraire ou dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles: Sea - Uza, tome 9 Firmin Didot Freres, Paris, 1838, p. 164
  4. Marcel Grandière, « « CHALMEL (Loïc). – Réseaux philanthropinistes et pédagogie au XVIIIe siècle », Histoire de l’éducation, no 105,‎ , p. 117-118 (lire en ligne)
  5. Loïc Chalmel, Réseaux philanthropinistes et pédagogie au dix-huitième siècle, éd. Peter Lang, 2004, (ISBN 3039101013)
  6. Loïc Chalmel: Réseaux philanthropinistes et pédagogie au 18e siècle. Peter Lang, Internationaler Verlag Der Wissenschaften, Bern u. a. 2004, (ISBN 3-03910-101-3), p. 217.
  7. Anne Cottebrune: „Deutsche Freiheitsfreunde“ versus „Deutsche Jakobiner.“ Zur Entmythisierung des Forschungsgebietes „Deutscher Jakobinismus.“ In: Gesprächskreis Geschichte der Friedrich-Ebert-Stiftung Heft 46. Bonn, 2002, p. 12 et 13
  8. « Simon Jean-Frédéric » sur les pages de l'Institut français de l'éducation
  9. Carl Klein, Geschichte von Mainz während der ersten französischen Occupation im Jahre 1792 - 93: mit den Aktenstücken, Éditions Philipp von Zabern, , « Beilage XI », p. 592-595
  10. [PDF] « Philosophie de l'éducation et histoire des idées pédagogiques », Penser l'éducation, n° 10, novembre 2001.

Liens externes[modifier | modifier le code]