Jacques Grosperrin — Wikipédia

Jacques Grosperrin
Illustration.
Jacques Grosperrin en janvier 2014.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(9 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 28 septembre 2014
Réélection 27 septembre 2020
Circonscription Doubs
Groupe politique UMP (2014-2015)
REP (depuis 2015)
Conseiller régional de
Bourgogne-Franche-Comté
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 18 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Doubs
Président Marie-Guite Dufay
Groupe politique LR
Conseiller régional de Franche-Comté

(4 ans, 3 mois et 9 jours)
Président Marie-Guite Dufay
Prédécesseur Alain Joyandet
Successeur Pascale Jego

(3 ans, 3 mois et 18 jours)
Président Raymond Forni
Successeur Pascal Bonnet
Député français

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 2e du Doubs
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Paulette Guinchard-Kunstler
Successeur Éric Alauzet
Conseiller général du Doubs

(7 ans et 2 jours)
Circonscription Canton de Besançon-Est
Prédécesseur Claude Salomon
Successeur Éric Alauzet
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Baden-Baden (Allemagne)
Nationalité Française
Parti politique LR
Diplômé de Université Lumière Lyon II (doctorat)
Profession Professeur agrégé

Jacques Grosperrin, né le à Baden-Baden (Allemagne), est un homme politique français (sénateur et conseiller régional). Membre des Républicains, il a été conseiller général du canton de Besançon-Est de 2001 à 2008, vice-président chargé des collèges, du sport et de l'éducation de 2001 à 2004, député de la deuxième circonscription du Doubs de 2007 à 2012.

Il démissionne de son mandat de conseiller régional de Franche-Comté dès son élection de sénateur le mais reste conseiller municipal de Besançon jusqu'en 2020.

Le vendredi 2 juillet 2021, il redevient conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le , Jacques Grosperrin est professeur agrégé d'éducation physique à l’université de Franche-Comté, titulaire d'un DEA à l'U.F.R Staps de l'Université Clermont-Ferrand II et titulaire d'un doctorat de lettres, en sciences de l'éducation de l'Université Lumière Lyon II[réf. nécessaire][1].

Il a été conseiller régional de Franche-Comté de 2004 a 2014, chargé de la 4e commission : « Transports – Infrastructures – Habitat – Politique de la ville » et de la 5e : « Environnement – Énergie – Tourisme – Patrimoine – Sport – Coopération ». Il fut également conseiller général et président de la commission éducation-collège. Il démissionne pour cause de cumul des mandats de son poste de conseiller régional de Franche Comté.

Il a été président du Dojo Franc Comtois (1986-2011) ainsi que président–fondateur de Coup de pouce (soutien scolaire), Toboggan (psychomotricité pour les enfants de 4 à 6 ans) et France humanitaire (cabinet dentaire pour les démunis).

Il a été également professeur de judo, ceinture noire 6ème dan et ancien champion de France universitaire de Lutte et vice champion de France universitaire de Judo.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il a 3 enfants et 6 petits enfants.

Mandat de député[modifier | modifier le code]

Il a été élu lors du second tour des élections législatives françaises de 2007 député à la deuxième circonscription du Doubs (Besançon-Est) avec 52,78 % contre la socialiste Marie-Guite Dufay. Il était arrivé en tête au premier tour avec 45,27 % des suffrages avec une liste d'union de la droite devant Marie-Guite Dufay (29,13 %). Secrétaire de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, il sera l'auteur de trois rapports parlementaires. En , il publie un rapport sur « Agir pour davantage d'égalité des chances et d ouverture à la diversité dans l'accès à l'emploi des jeunes : une urgence », où il montre la pertinence des écoles de la deuxième chance. Responsable de la mission parlementaire '« Mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants », il prône l'inclusion dans la licence des modules relatifs au socle commun des compétences et de mieux articuler le concours et le master en organisant des épreuves d’admissibilité, à caractère académique en fin de licence et des épreuves d'admission, à caractère professionnel, en fin de master, celles-ci devant évaluer les compétences didactiques des candidats et leur capacité à appréhender les problématiques transversales du métier et de l'école. Le texte a été adopté par la mission et sa publication sous la forme d'un rapport d information n° 4033 : « Mieux former les enseignants en  »[2].

Il est l'auteur d'un rapport qui fait référence en France sur le socle commun des connaissances et compétences au collège. Le Rapport Grosperrin est mis en ligne et consultable sur le site du ministère de l'Éducation nationale.

Il perd les élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription du Doubs de 89 voix.

Au second tour des municipales de mars 2014, le maire sortant Jean-Louis Fousseret emporte la triangulaire gauche-droite-FN à la majorité relative avec moins de 3 % d'écart, ce qui constitue le meilleur score de la droite républicaine depuis 1983 (651 voix d'écart avec 49,3 %). Lors des élections municipales de 2020 Jacques Grosperrin est pressenti comme tête de liste pour Les Républicains. Il choisit de ne pas se présenter comme tête de liste. C'est Ludovic Fagaut, conseiller municipal et vice-président LR du conseil départemental du Doubs qui est investi en tant que tête de liste. Jacques Grosperrin est quant à lui en dernière position sur la liste « Besançon Maintenant ».

Sénateur[modifier | modifier le code]

Il a été investi en à l'unanimité par la commission présidée par le triumvirat de l'UMP (Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin) pour mener une liste d'union pour les sénatoriales de avec l'UDI et le MoDem avec Christine Bouquin (DVD), présidente du conseil départemental du Doubs et ce en continuité des municipales de Besançon. Jacques Grosperrin est élu sénateur du Doubs le 28 septembre 2014. Rapporteur du budget de l'enseignement supérieur pour la loi de finances 2015 au Sénat, il « porte » l'ordonnance de la création de l'université des Antilles. Il est nommé en rapporteur de la commission d'enquête du Sénat « Perte des repères républicains et difficultés des enseignants », qui proposera des préconisations après six mois d'auditions à venir.

En , il démissionne du Conseil supérieur des programmes (institution de 18 membres créée en 2013). Il critique notamment « l'idéologie » et « les dérives communautaires » et considère cette instance, contrairement à sa mission de garantir la transparence du processus d'élaboration de ces programmes comme « le bras armé de la ministre de l'Éducation nationale »[3].

Il est nommé en 2015 sénateur au conseil d'administration du Haut conseil d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur.

En , il figure dans la liste des parlementaires parrainant la candidature de Jean-François Copé à la primaire présidentielle des Républicains de 2016[4].

Il est nommé parlementaire en mission par le gouvernement en avec le député de l'Hérault Patrick Vignal pour la reconnaissance des MMA (Arts martiaux mixtes).

Rapporteur du budget pour l'enseignement supérieur, il devient en vice président de la commission culture. Le champ de compétences de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication recouvre principalement l'éducation, la recherche, la culture, la communication, la francophonie, le sport, la jeunesse et la vie associative.

Il est par ailleurs devenu sénateur rapporteur pour le projet de loi relatif à l'Orientation et à la Réussite des Etudiants (ORE) déposé le . En effet, trois défis majeurs ont nécessité une réforme de l'entrée dans l'enseignement supérieur, à savoir : la hausse toujours plus importante du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur, un échec massif en licence et des difficultés sur la plateforme d'Admission post bac APB.

Au sujet de la nouvelle plateforme Parcoursup ayant remplacé APB, il annonce le le dépôt d'une proposition de loi à la rentrée afin de rendre obligatoire la publication des « algorithmes locaux » utilisés pour chaque formation[5]. Selon lui, « Si les attendus et les critères généraux sont connus, les candidats sont néanmoins en droit de disposer de l’information la plus complète possible leur permettant de formuler des vœux réalistes et éclairés »[6].

Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté[modifier | modifier le code]

Le lundi 26 avril 2021, il annonce sa candidature aux élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté sur la liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté" (LR-DLF-MEI-LMR-UDI-SL-LC) conduite par Gilles Platret.

Celle-ci arrive finalement en deuxième position, avec 24,23 % des voix. Dans le Doubs, la liste conduite par Marie-Noëlle Biguinet obtient 22,38  % des voix.

Ainsi, Jacques Grosperrin est élu conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté et prend ses fonctions le vendredi 2 juillet 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Municipales 2014 : les 55 noms de la liste de Jacques Grosperrin », sur Ma commune (consulté le )
  2. [1].
  3. « Coup de chapeau - Jacques Grosperrin », Le Figaro Magazine, semaine du 29 mai 2015, page 28.
  4. Jean-François Copése qualifie pour la primaire à droite, Le Figaro
  5. « Parcoursup : une proposition de loi bientôt déposée », sur Public Sénat (consulté le )
  6. « Parcoursup : un an II moins chahuté », sur lemonde.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]