Guerre civile colombienne (1895) — Wikipédia

La guerre civile colombienne de 1895 est une guerre civile qui a eu lieu en Colombie en 1895. Elle oppose les libéraux aux conservateurs au pouvoir par le biais du Parti national de Rafael Núñez. Archivo:Arco del triunfo 1895.jpg

Contexte[modifier | modifier le code]

Durant la période 1892-1896, le parti libéral colombien n'est représenté au Congrès que par Luis Antonio Robles (es), tandis que la présidence est occupée par Miguel Antonio Caro, membre du Parti national, après le retrait de Rafael Núñez pour raison de santé. Ce dernier meurt à Carthagène des Indes le .

Dès sa prise de fonction, Caro prend des mesures impopulaires fondées sur la Loi 61 de 1888, appelée Ley de los Caballos. Les libertés individuelles et la liberté de la presse sont diminuées, et le gouvernement peut arrêter ses ennemis politiques sans procès.

Dans la nuit du , le directeur de la nouvelle police nationale colombienne, le commissaire français Jean Marie Marcelin Gilibert, déjoue un complot ourdi depuis son exil à Curaçao par le général libéral Avelino Rosas Córdoba qui projetait de faire arrêter le président Caro.

Le , les libéraux se soulèvent sous le commandement du général Siervo Sarmiento.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le général Sarmiento est vaincu par les partisans de Rafael Reyes lors de la bataille de La Tribuna (Cundinamarca).

Le conflit s’étend alors à l'ensemble du pays. Le département du Cauca se range du côté des libéraux durant les batailles de Chicoral et El Papayo (Tolima).

La guerre civile se termine par la défaite des forces libérales lors de la bataille d'El Enciso (le ) où le général Ruiz est mis en déroute après avoir perdu plus de mille hommes.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]