Global Strike Command — Wikipédia

Air Force Global Strike Command
Image illustrative de l’article Global Strike Command
Emblème du Global Strike Command

Création 12 janvier 2009 (Provisoire)
7 août 2009 (Activation)
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Branche United States Air Force
Type Commandement majeur
Rôle Dissuasion nucléaire
Bombardement stratégique
Effectif 21 829 (en 2 010)
Composée de 8th Air Force
20th Air Force
Garnison Barksdale Air Force Base
Commandant Général Thomas A. Bussiere (en)
Commandant historique Lieutenant général Frank Klotz (en) (1er commandant)

Le Air Force Global Strike Command (AFGSC), abrégé en Global Strike Command, est un commandement majeur de l'United States Air Force qui prend en compte les missions nucléaires de l'Armée de l'air des États-Unis à partir d'[1], missions qui étaient auparavant dévolues à l'Air Force Space Command et à l'Air Combat Command.

Son quartier général se situe à Barksdale Air Force Base en Louisiane[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Le secrétaire à la Force aérienne Michael Donley (en) discutant de la création du Global Strike Command lors de la conférence de presse du .

Annoncé le , il s'agit de la plus importante réorganisation de la force de dissuasion des États-Unis depuis la dissolution du Strategic Air Command dont il reprend les traditions.

Une équipe de 55 personnes formé sur le Bolling Air Force Base (en) dirigé par le Brigadier General James Kowalski (en) est chargé de préparer l'organigramme et les modalités de ce commandement[3].

En , elle a choisi Barksdale AFB comme quartier général de cette unité.

Le , le secrétaire à la Défense Robert Gates annonce que Lieutenant général Frank G. Klotz[4] est nommé comme premier commandant du Global Strike Command après son approbation par le Sénat des États-Unis.

Le , le commandement est devenu officiellement actif. Le siège comprend alors 900 personnes, et est prévu pour atteindre la pleine capacité opérationnelle le avec un effectif total au de 21 829 personnes (19 321 militaires et 2 508 civils)[5]. La 20e Air Force, l'organisation du service des missiles balistique, passe sous son commandement en et la 8th Air Force, la composante bombardier, passe sous son commandement en [6],[7].

Le , il a été déclaré pleinement fonctionnel et relève du United States Strategic Command, on notera qu'il n'est pas chargé des armes nucléaires tactique[8].

En 2013, le taux de disponibilité des bombardiers stratégiques américains était le suivant, 75 % pour le B-52, 58 % pour le B-1B et 46,8 % pour le B-2[9].

À partir du , il prend sous son contrôle l'ensemble des bombardiers stratégiques américains en service et leur successeur Northrop Grumman B-21, son commandement passant à un général quatre étoiles[10].

Les États-Unis disposent à la fin de la guerre du Golfe de 1991 un total de 290 bombardiers, début 2018, le Air Force Global Strike Command comprend 157 appareils répartis dans 5 escadres comptant un total de 15 escadrons[11].

Organisation[modifier | modifier le code]

La façade du quartier-général du GSC.
Un B-52H photographié avec sa puissance de feu déployé à Barksdale Air Force Base.
Un Northrop B-2 Spirit larguant un AGM-158 JASSM.
Un LGM-30 Minuteman dans son silo en 1989.
Techniciens travaillant sur les ogives nucléaires W78 d'un LGM-30 Minuteman.

Relevant de l'United States Strategic Command, il prend à sa création en compte la 8th Air Force contrôlant les bombardiers stratégique à capacité nucléaire, soit 57 Boeing B-52 Stratofortress et 20 Northrop B-2 Spirit, ainsi que la 20th Air Force s'occupant des 450 missiles balistiques intercontinentaux LGM-30 Minuteman en service en 2008[12]; et depuis le du 625th Strategic Operations Squadron (en) (625 STOS) chargé du ciblage stratégique dans le cadre de la planification opérationnelle et le 576th Flight Test Squadron (en) chargé des tests de missiles balistiques.

Le , il annoncé que les deux Wings de B-1B soit les 7th et 28th Bomb Wing, comportant à cette date un total de 63 appareils en ligne et un effectif de 7 000 militaires, passe sous le commandement du Global Strike Command le [13] et intègrent le Eight Air Force.

Unités en 2009[modifier | modifier le code]

Liste des commandants du Global Strike Command[modifier | modifier le code]

Commandants du AFGSC Photographie du au
1er Lieutenant général Frank G. Klotz
2e Lieutenant général James M. Kowalski[15]
3e Général Robin Rand (en)
4e Général Timothy Ray (en)
5e Général Thomas A. Bussiere (en) en cours

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Air Force Nuclear Enterprise Roadmap report calls for new command, headquarters agency, site officiel de l'USAF, 24 octobre 2008,
  2. (en) Barksdale chosen for Global Strike Command HQ, Air Force Time. 4 avril 2009
  3. (en) Hoffman, Michael, Provisional nuclear command stands up, Military Times, 13 janvier 2009.
  4. (en) Biographie officielle de Frank G. Klotz sur le site de l'USAF
  5. [PDF](en) The Air Force in Facts and Figures, Air Force Magazine, , 62 p. (lire en ligne), p. 43
  6. (en) Jim Garamone, « Global Strike Command Will Stress Nuclear Mission », sur defenselink.mil, American Forces Press Service, (consulté le ).
  7. (en) Elaine M. Grossman, « Global Strike Command Set to Take Control of Dual-Capable Bombers », sur gsn.nti.org, Global Security Newswire, (consulté le ).
  8. « Le GSC opérationnel », Défense et Sécurité internationale, no 64,‎ , p. 12 (ISSN 1772-788X)
  9. « Le B-2 en perte de disponibilité », Défense et Sécurité internationale, no 97,‎ , p. 13 (ISSN 1772-788X)
  10. (en) « AF realigns B-1, LRS-B under Air Force Global Strike Command », sur Air Combat Command, (consulté le ).
  11. (en) Secretary of the Air Force Public Affairs, « Air Force outlines future of bomber force », sur Air Force outlines future of bomber force, (consulté le ).
  12. (en)[PDF] Global Stryke : Air Force activates provisional command Air Man Magazine, mars-avril 2009
  13. Laurent Lagneau, « Les bombardiers stratégiques américains mis dans le même sac », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  14. Anciennement Space Wing, changement de nom comme les autres unités de missiles en juin 2008
  15. (en)« Lt. Gen. James M. Kowalski », sur USAF, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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