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DeutschGabriel Montpied — Wikipédia
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| Gabriel Montpied | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – (22 ans, 4 mois et 13 jours) | |
| Élection | 18 mai 1952 |
| Réélection | 26 avril 1959 26 septembre 1965 |
| Circonscription | Puy-de-Dôme |
| Groupe politique | SOC |
| Maire de Clermont-Ferrand | |
| – (28 ans, 7 mois et 5 jours) | |
| Élection | mai 1945 |
| Réélection | octobre 1947 à mars 1971 |
| Prédécesseur | Paul Pochet-Lagaye |
| Successeur | Roger Quillot |
| Biographie | |
| Date de naissance | [1] |
| Lieu de naissance | Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) |
| Date de décès | (à 87 ans) |
| Lieu de décès | Cébazat (Puy-de-Dôme) |
| Sépulture | Pontgibaud |
| Nationalité | française |
| Parti politique | SFIO puis PS |
| Père | Antoine Montpied |
| Mère | Julie Pironin |
| Conjoint | Marie Antoinette Forêt |
| Profession | Contremaître-mécanicien |
| Résidence | Puy-de-Dôme |
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| Liste des maires de Clermont-Ferrand | |
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Gabriel Montpied, né le et mort le à Cébazat, est un homme politique français. Il a été le maire de Clermont-Ferrand entre 1944 et 1973.
Début de carrière[modifier | modifier le code]
Gabriel Montpied commence à travailler comme ouvrier, puis agent de maîtrise dans la métallurgie, il devient un syndicaliste militant et participe activement aux grèves de 1936.
Résistant[modifier | modifier le code]
Résistant dès 1941, il rejoint le mouvement Libération. Au printemps 1943, Émile Coulaudon le charge de l'organisation des premiers maquis. Il crée le maquis Stéphane dans la région de Pulvérières. À la mort de Nestor Perret, en , il devient chef action des Mouvements unis de la Résistance (MUR) de Clermont-Ferrand, sous le nom de Monique.
Le , le Comité départemental de Libération le désigne président de la délégation spéciale pour la ville de Clermont-Ferrand. Dès fin , cette délégation, qui regroupe tous les courants de la Résistance, se met en place dans Clermont libérée.
Avec Gabriel Montpied à sa tête, elle est reconduite lors des élections municipales de 1945. À la libération, il est décoré de la légion d'honneur à titre militaire, de la médaille de la résistance avec rosette et de la croix de guerre 1939-1945 pour ses faits d'armes.
Homme politique[modifier | modifier le code]
Il est élu maire à six reprises (en 1945, en 1947, en 1953, en 1959, en 1965 et en 1971), jusqu'en 1971.
En 1959, il est confronté à Valéry Giscard d'Estaing, qu'il bat aisément. Il est aussi élu sénateur socialiste du Puy-de-Dôme de 1952 à 1974, conseiller général de 1955 à 1970, président de l’assemblée départementale de 1964 à 1970.
En avril 1973, à l'âge de 70 ans, il cède sa place à Roger Quilliot mais reste membre du conseil municipal jusqu'en 1977.
Durant sa mandature, Gabriel Montpied axe sa politique dans le développement des quartiers populaires de la ville, particulièrement dans le nord de la commune, avec les quartiers de Croix de Neyrat ou Flamina. Il aménage aussi, au sud de la ville, le plateau Saint-Jacques avec d'autres quartiers populaires mais aussi le CHU, qui porte maintenant son nom.
Il possède le record actuel de longévité des maires de Clermont-Ferrand (29 ans).
Fin de vie[modifier | modifier le code]
Gabriel Montpied se retire à Pontgibaud. Il meurt le à Cébazat, à l'âge de 87 ans. Il est inhumé dans le cimetière de Pontgibaud.
Hommages[modifier | modifier le code]
- Le stade de foot ou joue le Clermont Foot 63 porte son nom.
- Le CHU du quartier Saint-Jacques aménagé par Gabriel Montpied porte désormais son nom.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
