François Charles de Bourlamaque — Wikipédia

François Charles de Bourlamaque
Fonction
Gouverneur de la Guadeloupe
-
Campbell Dalrymple (en)
Henri Édouard de Copley (en)
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Père
Jean François de Bourlamaque
Mère
Claude Angélique Gatian
Fratrie
Claude Charles de Bourlamaque, Françoise Angélique de Bourlamaque
Autres informations
Date de baptême
Unité
Grades militaires
Conflits
Distinctions

François Charles de Bourlamaque (1716 à Coutevroult - à Basse-Terre) est un général français du XVIIIe siècle. Il fut ingénieur militaire, capitaine aide-major, colonel d'infanterie, commandant d'infanterie, commandant, brigadier général, major-général, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et gouverneur de la Guadeloupe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Engagé en 1739 dans le régiment du Dauphin comme volontaire, il gravit les échelons jusqu'au grade de capitaine aide-major pendant la guerre de Succession d'Autriche et participa à la bataille de Fontenoy.

Le , il devient seigneur de Coutevroult[1] et à la même année pose la première pierre de l'église actuelle[2].

En 1756, il est nommé colonel d'infanterie, s'embarque à Brest sur La Sirène et arrive au Canada le devenant commandant en troisième auprès de Louis-Joseph de Montcalm. Il fut décoré de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il commande le régiment de la Reine. En 1757, il est nommé commandant de la région du lac Champlain. En 1758 il met en place une superbe défense de temporisation, et, avec de maigres forces, il bloque l'avance ennemie. Il sert lors des batailles des forts de l'Ontario (fort Frontenac, fort Niagara). Lors de la bataille de Fort Oswego, au sud du lac Champlain, il est blessé. À la bataille de Fort Carillon en 1758, il subit une nouvelle blessure. Il participe aussi à la bataille de Sainte-Foy, lors de laquelle il est encore blessé le . Il se trouve dans la ville de Montréal lors de sa capitulation le de la même année, et doit ensuite retourner en France.

Devenu maréchal de camp en 1762, il procède en juin 1763 à l'évacuation des anglais en Guadeloupe qui est rétrocédée à la France à la suite du traité de Paris[3]. Il prend possession du Port-Louis le 4 juillet puis fort de la Basse-Terre le 5 juillet[4]. Il est nommé Gouverneur de la Guadeloupe, soutient l'importance de la Nouvelle France et écrit un mémoire pour la défendre. Il meurt à la Guadeloupe le 24 juin 1764 de fièvre[5].

Il a été inhumé dans l'église Notre Dame du Mont-Carmel à Basse-Terre[6].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • La ville de Bourlamaque au Québec fut nommé en son honneur.
  • L'avenue De Bourlamaque a été nommée en son honneur, vers 1910, dans la ville de Québec.

Ascendants[modifier | modifier le code]

Il descendait d'une ancienne famille patricienne de Lucques, les Burlamacchi dont le patronyme a été francisé.

Son arrière-grand-père, Salvatore, banquier à Lucques, Amsterdam et Lyon, né le à Lucques avait épousé Marguerite de Lumagne, fille du banquier Jean André Lumague et sœur de Marie Lumague. Salvatore avait reçu des lettres de naturalité en 1633. Son grand-père François, fut page de Louis XIV et épousa en 1673 Marie Picot fille de Jacques, seigneur du Vivier et de la Motte de Coutevroult, maître d'hôtel ordinaire du roi. Son père Jean François fut capitaine au régiment du Dauphin et mourut en lors de la bataille de Parme. Sa mère Claude Gatian était la fille d'un conseiller et maître de requête du Parlement de Paris. Sa tante paternelle, Catherine Isidore de Bourlamaque était abbesse de l'abbaye du Pont-aux-Dames de 1727 à sa mort en 1752.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Office de tourisme du Pays Créçois : Coutevroult
  2. « Un peu d'histoire », sur Mairie de Coutevroult (consulté le )
  3. « Traduction de la lettre écrite par le Brigadier général Campbell Dalrymple au chevalier de Bourlamaque reçue le 20 juin », sur ANOM (consulté le )
  4. « Copie de la lettre du chevalier de Bourlamaque au brigadier général Dalrymple », sur ANOM (consulté le )
  5. « Histoire sucrière », sur Marie-Galante terre d'histoire (consulté le )
  6. « plaque funéraire de François Charles de Bourlamaque », notice no PM97100002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]