Fortifications des croisades — Wikipédia

«Les fortifications des croisades»
Image illustrative de l’article Fortifications des croisades
Citadelle de l'Île du Pharaon (Égypte)

Lieu Drapeau de la Turquie Turquie Drapeau d’Israël Israël
Drapeau de l'Égypte Égypte Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de Chypre Chypre Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Jordanie Jordanie Drapeau du Liban Liban
Type d’ouvrage Châteaux, forteresses
Construction XIIe siècle-XIIIe siècle
Matériaux utilisés Pierre
Contrôlé par Ordre du Temple
Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers
Ordre Teutonique

Fatimides
Ayyoubides
Mamelouks
Guerres et batailles Croisades

Les fortifications des croisades sont les places fortifiés médiévales du Proche-Orient ayant pris part à l'histoire des croisades.

Généralités[modifier | modifier le code]

Les citadelles franques furent en général des agrandissements ou des améliorations d'anciens sites stratégiques[1] connus pour la plupart dès l'Antiquité. Certaines se dressent sur des vestiges phéniciens, d'autres sur des ruines romaines ou byzantines[2].

Il existe assez peu de seigneurs, petits ou grands, qui édifièrent des forteresses[1]. Une fois leur quarante jours de service effectués, peu des croisés décidaient de s'établir en Terre sainte. Dès leur installation dans les États latins d'Orient, les Francs eurent constamment le souci de défendre leurs royaumes avec de faibles effectifs, ce qui conduisit les rois à confier les zones les plus exposées aux ordres militaires.

XIIe et XIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Archères sur une tour du forteresse de Margat (Syrie).
Une vue de la « tour maîtresse » du château de Sidon (Liban).

Au XIIe siècle les templiers auront ainsi la responsabilité d'environ dix-huit forteresses protégeant les routes de pèlerinages, en montagne ou en bordure de Méditerranée[2]

L'architecture de ces fortifications se caractérise dès la fin du XIIe siècle par le recours systématique à des tracés géométriques et aux tours à archères[1]

Au XIIIe siècle, les principaux fortificateurs furent les ordres militaires[1]

Le XIIIe siècle voit s’imposer dans les forteresses franques le concept de tour maîtresse[1].

Après les croisades[modifier | modifier le code]

Le Krak des Chevaliers en Syrie

De nombreuses fortifications ayant servi à l'époque des croisades ont continué à servir après le départ des Francs. Leurs positions stratégique restent parfois d'actualité.

Lors de la campagne d'Égypte Napoléon Bonaparte fit tirer au canon afin de déloger les Anglais réfugiés à l’intérieur du château de Saint-Jean d’Acre[3].

En 1982, la forteresse de Beaufort au Liban, transformée en poste avancé par des combattants de l’OLP a été prise par l'armée israélienne après un bombardement intensif[3].

Le , le Krak des Chevaliers et la citadelle d'Alep, inscrits au patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO, étaient encore utilisés à des fins militaires lors des conflits en Syrie[4]

Liste de lieux fortifiés croisés[modifier | modifier le code]

Les fortifications de Sidon (1260) vue par Héthoum de Korikos, Fleur des histoires d'orient. Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Division occidentale.
Le krak des Moabites












Ant. : principauté d'Antioche ; Éd. : comté d'Édesse ; Jérus. : Royaume de Jérusalem ; Trip. : comté de Tripoli ; Temp. : Templier ; Hosp. : Hospitalier ; Teut. : Teutonique

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jean Mesqui, La fortification des Croisés au temps de Saint Louis au Proche-Orient, vol. 1, coll. « Bulletin Monumental » (no 164), (lire en ligne [PDF])
  2. a et b Marie-Blanche d'Arneville, « Du Krak des Chevaliers au Saint-Sépulcre. Sur les traces des croisés de Jérusalem », Historia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Jean-Jacques Langendorf, « Interview - Les châteaux des croisades. Conquête et défense des États latins, XIe – XIIIe siècles », sur editions-lepolemarque.com (consulté le ).
  4. UNESCO, « La Directrice générale de l’UNESCO condamne la présence militaire et les destructions sur les sites du Patrimoine mondial en Syrie », sur whc.unesco.org, Nations Unies, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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