Siège d'Arsouf — Wikipédia

Siège d'Arsouf
Description de cette image, également commentée ci-après
Gérard d'Avesnes sur les murs d'Arsouf. Illustration par Gustave Doré (1877)
Informations générales
Date Fin 1099
avril 1102
Lieu Arsouf
Issue Victoire des Croisés
Belligérants
Royaume de Jérusalem Califat fatimide
Commandants
Godefroy de Bouillon ?
Forces en présence
3000 Inconnu
Pertes
Inconnu Inconnu

Période intermédiaire post-Première croisade

Batailles

Coordonnées 32° 11′ 43″ nord, 34° 48′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : Israël
(Voir situation sur carte : Israël)
Siège d'Arsouf
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Siège d'Arsouf

Le premier siège d'Arsouf eut lieu d'octobre à . Le second siège lui succède en 1102.

Premier siège[modifier | modifier le code]

À la fin de l'année 1099, Godefroy de Bouillon tente de capturer la ville, mais échoue faute de navires. Les dirigeants de la ville proposent de se rendre à Raymond de Saint Gilles, grand rival de Godefroy, mais ce dernier refuse. Raymond aurait encouragé la garnison à Arsouf de résister contre Godfrey, argumentant sur sa faiblesse[1]. Au cours de la bataille, Franco I de Maasmechelen, un parent de Godfrey, est connu pour être mort dans la bataille.

Second siège[modifier | modifier le code]

Godefroy prend la ville le , après un siège sur terre et sur mer. L'armée reconstruit la ville par la suite.

En 1187, Arsouf est repris par les musulmans, puis de nouveau main des aux croisés le après la bataille d'Arsouf, opposant Richard Cœur de Lion et Saladin. En 1265, la ville est définitivement cette fois reprises par les mamelouks.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Steven Runciman, A History of the Crusades, Volume One, , 308–309 p.