Bataille de Harim — Wikipédia

Bataille de Harim

Informations générales
Date Du 10 au
Lieu Harim, Syrie
Issue Victoire musulmane
Belligérants
Comté de Tripoli
Principauté d'Antioche
Empire byzantin
Arménie
Alep
Damas
Mossoul
Commandants
Raymond III de Tripoli
Bohémond III d'Antioche
Josselin III d'Édesse
Thoros II d'Arménie
Hugues VIII de Lusignan
Nur ad-Din
Qutb ad-Dîn Mawdûd
Pertes
10 000 hommes ?
nombreux prisonniers dont les principaux chefs croisés

Croisade période intermédiaire

Coordonnées 36° 12′ 00″ nord, 36° 31′ 00″ est

La bataille de Harim, de Harenc ou de Artah est une victoire de Nur ad-Din d'Alep sur une coalition de princes croisés, de l'empire byzantin et du prince Thoros II d'Arménie, survenue entre le 10 et le .

Le roi de Jérusalem Amaury Ier est alors en Égypte où il fait siège de Bilbeis, pour soutenir le vizir Shawar contre l'intervention de Shirkuh, envoyé par le Zengide Nur ad-Din. Ce dernier rassemble ses forces pour faire diversion en Syrie. Il obtient l'aide de son frère Qutb ad-Dîn Mawdûd de Mossoul et celle des Artukides et commence à mettre le siège devant les forteresses franques d'Artah et de Harenc. Constantin Kalamanos, gouverneur byzantin de Cilicie, Thoros, prince d'Arménie, Raymond III de Tripoli, Bohémond III d'Antioche, Josselin III d'Édesse et les Templiers se rassemblent pour lever le blocus.

Nur ad-Din se retire à leur approche. Les chrétiens attaquent son aile droite : elle feint de prendre la fuite, et dans le temps qu'ils sont occupés à la poursuivre, le reste des Musulmans fond sur eux le sabre à la main, et en font un affreux carnage. Soixante chevaliers du Temple sont tués ; dix mille chrétiens seraient restés sur le champ de bataille, selon le chroniqueur kurde Ali Ibn al-Athîr. De nombreux prisonniers sont emmenés à Alep, dont Raymond III de Tripoli, Bohémond III d'Antioche, Josselin III d'Édesse et Hugues VIII de Lusignan. Nur ad-Din prend Harim et Panyas le 18 octobre suivant.

Sources[modifier | modifier le code]