Fort Lachaux — Wikipédia

Fort Lachaux
Entrée principale du fort.
Entrée principale du fort.
Description
Type d'ouvrage fort à enveloppe avec massif central
Dates de construction entre 1876 et 1878
Ceinture fortifiée môle défensif du Lomont (av. 1906)
place fortifiée de Belfort (ap. 1906)
Utilisation fort d'arrêt
Utilisation actuelle
Propriété actuelle Pays de Montbéliard Agglomération
Garnison 708 hommes (1 016 en temps de guerre)
Armement de rempart 51 pièces[1]
Armement de flanquement 10, puis 16 pièces[2]
Organe cuirassé néant
Modernisation béton spécial 1888-1890 (magasin sous roc)
Programme 1900
Dates de restructuration non réalisée
Tourelles -
Casemate de Bourges -
Observatoire -
Garnison ?
Programme complémentaire 1908 non réalisé
Coordonnées 47° 31′ 11″ nord, 6° 49′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort Lachaux
Géolocalisation sur la carte : Doubs
(Voir situation sur carte : Doubs)
Fort Lachaux

Le fort Lachaux, appelé brièvement fort Razout, est un fort de l'Est de la France, construit entre 1876 et 1878 par l'entreprise Adrien Hallier. C'est un ouvrage du type Séré de Rivières, faisant partie intégrante du môle défensif du Lomont avant 1906 et de la place fortifiée de Belfort après 1906.

Il est situé à 410 mètres d'altitude[1], au sommet d'une colline à la limite des communes de Montbéliard et de Grand-Charmont dans le département français du Doubs.

Localisation[modifier | modifier le code]

Colline du fort Lachaux

Le fort est situé sur le mont dit Lachaux, situé à la limite des communes de Montbéliard et de Grand-Charmont, à 410 mètres d'altitude.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fort est construit entre 1876 et 1878, et fait partie originellement de la défense de la place de Montbéliard, partie intégrante du môle défensif du Lomont jusqu'en 1906, date à laquelle il est intégré à la place fortifiée de Belfort.

À partir du , les hommes non soumis aux obligations militaires sont réquisitionnés pour remettre en état le fort mais à partir de 1916, le fort est délaissé au profit de la ligne de front[3].

le fort a été partiellement rasé dans les années 1950 pour permettre la construction de bâtiments des usines Peugeot. Ne subsiste que l ‘entrée, le casernement et une partie de l’enveloppe. Le casernement est utilisé comme stand de tir par la police nationale[4]. Des animations sont proposées sur place : ferme pédagogique, piste pour voitures radiocommandées, escape game[5]...

Description[modifier | modifier le code]

Constitué d'une enveloppe et d'un réduit, le fort était de forme trapézoïdale[2], à massif central[1] avec entrée défendue par un pont-levis à bascule par en-dessous. Trois caponnières-doubles, 2 simples et une "tunnel" assuraient la défense des fossés. Prévu pour 708 hommes et officiers, il disposait d'une infirmerie, de 2 citernes et 2 fours Lespinasse[6], ainsi que de deux magasins à poudre et un à munitions. L'armement a varié de 43 canons et mortiers en 1879 à 25 en 1914, non compris la défense des fossés. Le poste de télégraphie optique par faisceau lumineux communiquait avec les forts de Mont Vaudois, Mont Bart, Lomont et Bois d'Oye[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Le fort Lachaux ou fort Razout », sur fortiffsere.fr (consulté le ).
  2. a et b « Lachaux (fort de) », sur fortiff.be (consulté le ).
  3. « La mobilisation des hommes et des femmes », sur montbeliard.fr (consulté le ).
  4. « Le fort Lachaux ou fort Razout », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. « Le Fort Lachaux | Bourgogne-Franche-Comté », sur www.bourgognefranchecomte.com (consulté le )
  6. CREBESC CBPRFAD et Compagnons boulangers patissiers, « Julien Félix LESPINASSE « CREBESC CBPRFAD », sur CREBESC (consulté le )
  7. « Photos et plans du fort Lachaux ou fort Razout », sur web.archive.org, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]