Floirac (Charente-Maritime) — Wikipédia

Floirac
De haut en bas, de gauche à droite : vue de Saint-Romain-sur-Gironde; église de Floirac; moulin de Floirac; église de saint-Romain-sur-Gironde; panorama depuis la Butte de Beaumont.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Bernard Laumonier
2020-2026
Code postal 17120, 17240
Code commune 17160
Démographie
Population
municipale
427 hab. (2021)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 38″ nord, 0° 44′ 52″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 68 m
Superficie 16,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Floirac
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Floirac
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Floirac
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Floirac

Floirac est une commune nouvelle du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Floirac est une commune rurale située dans le canton de Saintonge Estuaire. La population est répartie entre les bourgs de Floirac, Saint-Romain-sur-Gironde et Mageloup, ainsi que quelques hameaux.

La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes de Jau-Dignac-et-Loirac, Valeyrac et Bégadan sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Plus de 150 espèces d'oiseaux ont été recensées à Floirac. Parmi elles on peut souligner la Locustelle luscinioïde (classée comme « en danger » en France par l'UICN) qui niche au sud de la commune, dans la roselière, ainsi que le Phragmite aquatique (classé comme vulnérable dans le monde par l'UICN) qui fait étape lors de sa migration (population mondiale estimée à 10 500 couples seulement).

La gorgebleue à miroir niche également au sud de la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Floirac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[7]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[8],[9].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Floirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[12],[10].

Floirac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire de la forêt de la Lande, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[13]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[14]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[13],[15],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Floirac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 264 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 259 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme de Floirac tient ses origines d'une villa gallo-romaine appartenant à Florius, ou Florus, auquel a été apposé le suffixe de possession -acum.

Saint-Romain-sur-Gironde était connu jusqu'au 5 mai 1956 sous le nom de Saint-Romain-de-Beaumont.

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée au par un arrêté du préfet de la Charente-Maritime du , elle regroupe les anciennes communes de Floirac et Saint-Romain-sur-Gironde[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2020 2026 Bernard Laumonier SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune était constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes.

Anciennes communes[modifier | modifier le code]

Liste des communes historiques
Nom Code
Insee
Code postal Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Floirac
(siège)
17160 12,86 311 (2015) 24 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Romain-sur-Gironde 17392 3,16 64 (2015) 20 modifier les donnéesmodifier les données

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 427 habitants[Note 3], en augmentation de 13,87 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2015 2017 2018 2019 2020 2021
375371392413433427
(Sources : Insee à partir de 2015[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Floirac[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne de Floirac[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne fut construite au début du XIIIe siècle, l'église est bordé d'un ancien cimetière qui compte quelques tombes à cénotaphes.

Les souterrains[modifier | modifier le code]

Des souterrains creusés dans le calcaire, au nord et au sud de la commune, ont été utilisés comme refuges pendant les périodes troublées.

Les moulins[modifier | modifier le code]

Le moulin de la champagne.

Des vestiges de moulins à vent subsistent dans la campagne, plusieurs ont été restaurés.

  • Le moulin de la Champagne datant de la période révolutionnaire resté en fonctionnement jusqu'à la fin de la guerre 1939-1945 où il servit de poste d'observation pour la Résistance durant les combats de la poche de Royan.
  • Le moulin de la Sablière également construit à la même époque, a fonctionné jusqu'en 1945, date à laquelle deux de ses ailes furent brisées par la tempête.
  • Le moulin de Clopilet dans le hameau de Mageloup donne sur l'estuaire de la Gironde, il bénéficie d’un vaste panorama sur l’estuaire et les marais.

Saint-Romain-sur-Gironde[modifier | modifier le code]

L'église de Saint-Romain-sur-Gironde[modifier | modifier le code]

L'église de Saint-Romain-sur-Gironde.

Des XIIe et XIVe siècles - calcaire - rue Charlemagne

Il ne reste de l'édifice passé qu'une moitié d'église en nef unique. Les historiens ne savent toujours pas quand la partie manquante de cette nef a disparu et hésitent encore entre la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion.

Le style de l'église, rappelant celui des édifices templiers, reste lui aussi difficilement qualifiable tant cette église apparaît comme une survivante. Est-elle romane ou bien préromane ? Elle est construite sur un cimetière sans doute préexistant car la base et une partie de l'actuel clocher sont bâties avec des morceaux de sarcophages. Cet actuel clocher serait en fait la tour d'accès à l'ancien, qui aurait été bâti à la croisée du transept dont une tentative reste visible à l'intérieur. Une très ancienne porte aveugle est visible à l'intérieur.

La mairie de Saint-Romain-sur-Gironde[modifier | modifier le code]

Architecte : Eutase Rullier - entrepreneur : Emile Brunet - calcaire - rue Charlemagne

À l'image du village et de l'église, la mairie est bâtie sur des proportions restreintes à l'emplacement d'une maison acquise en 1886 de la famille Fortain. Malgré ses dimensions, la façade en pierres de taille affiche les principales caractéristiques de l'architecture publique à l'époque. Elle fait face à l'autre bâtiment public que toute commune se devait de posséder, la maison d'école élevée en 1868, alors que certaines communes des environs ont attendu plus longtemps pour élever leur école. Ainsi avant la fin de 1890, la commune avait avec succès appliqué le pacte républicain en offrant à ses citoyens des équipements que des communes plus aisées ont mis un certain temps à avoir.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
  2. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  8. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Floirac », sur Géorisques (consulté le ).
  11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  13. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Floirac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  22. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Floirac », .
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]