Fabrice Verdier — Wikipédia

Fabrice Verdier
Illustration.
Fonctions
Président de la communauté de communes Pays d'Uzès
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Luc Chapon
Conseiller régional d'Occitanie
En fonction depuis le
(8 ans, 4 mois et 11 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Président Carole Delga
Groupe politique Socialiste républicain et citoyen
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 4e du Gard
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Max Roustan
Successeur Annie Chapelier
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon

(5 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection 21 mars 2010
Président Christian Bourquin
Damien Alary
Maire de Fons-sur-Lussan

(19 ans)
Successeur Jean-Bernard Guihermet
Biographie
Nom de naissance Fabrice Henri Verdier
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Bagnols-sur-Cèze
Nationalité Française
Parti politique PS
(1988-2010 ; depuis 2011)
Profession Fonctionnaire

Fabrice Verdier
Maires de Fons-sur-Lussan

Fabrice Verdier, né le à Bagnols-sur-Cèze, est un homme politique français.

De sensibilité socialiste, il est député de la 4e circonscription du Gard entre 2012 et 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines, famille et études[modifier | modifier le code]

Issu d'un milieu modeste[1], il naît à Bagnols-sur-Cèze mais visite sa famille à Fons-sur-Lussan tous les week-ends. Il a deux sœurs[2]. À 17 ans, après avoir passé le baccalauréat au lycée technique Les Eyrieux, où ses parents sont agents d'entretien[2], il décide de s'installer à Fons[3].

Il est le neveu d'Yvan Verdier, ancien conseiller général du canton de Lussan[4].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Durant ses études et au début de sa vie professionnelle, il exerce le métier de surveillant dans son ancien lycée[2]. Il est ensuite agent d'assurance, puis fonctionnaire territorial au service des sports de la mairie de Nîmes, avant de réussir le concours de rédacteur territorial et d'intégrer la mission Europe[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Admirateur de Pierre Mendès France, il est également strauss-kahnien[2].

Il devient conseiller municipal de Fons-sur-Lussan en 1989, puis 1er adjoint au maire en 1995.

Simon Sutour, son « mentor ».

Il adhère au PS en [3], le jour de la nomination de Michel Rocard comme Premier ministre[2] ; en 1995, il est animateur du MJS du Gard, puis, en 1997, il est élu premier secrétaire de la fédération départementale du PS. L'année suivante, Simon Sutour, son « mentor en politique »[3], en fait son collaborateur parlementaire[5]. La même année, il rencontre Georges Frêche[3]. Interrogé par des journalistes en 2015, il affirme qu'il respecte les positions de son parti même quand il est en désaccord avec celles-ci, estimant ainsi : « sans les socialistes, je ne suis rien »[6].

Lors des élections municipales de 2001, il est élu maire de Fons-sur-Lussan. En 2004, il préside la communauté de communes du Grand Lussan. La même année, il est élu au conseil régional du Languedoc-Roussillon ; la délégation au logement social lui est attribuée[7].

Après l'élection présidentielle et les législatives de 2007, à propos du PS, il déclare : « Nous sommes moins affaiblis et moribonds que certains le prétendent[8] » ; il veut « changer [le] logiciel[9] » du parti en faisant émerger « une nouvelle génération »[9] et en « rénov[ant] » les « pratiques internes »[9].

Lors des élections sénatoriales de 2008, il est élu suppléant du sénateur Simon Sutour[5]. Il le reste jusqu'aux élections de 2014.

Candidat sur les listes de Georges Frêche, dissidentes du PS, lors de l'élection régionale de 2010, il dispose néanmoins des moyens de la fédération du parti[10]. Réélu conseiller régional, il devient vice-président du conseil régional délégué à l'Agriculture[7]. Parallèlement, il est exclu du PS à cause de sa participation aux listes frêchistes ; il est réintégré l'année suivante.

L'année de sa réintégration, il est investi candidat du PS aux élections législatives de 2012 dans la quatrième circonscription du Gard. Il est élu député face au sortant Max Roustan. Sa suppléante est Nathalie Bouvet, condamnée en 2014 à deux ans d'emprisonnement pour détournement de fonds[11]. Il déclarera par la suite que « c'est une tache sur [sa] carrière »[6],[12].

À l'Assemblée nationale, il devient, en , président du groupe d'étude sur les gaz de schiste[13].

En 2013, il est rapporteur de la loi portée par Sylvia Pinel sur l'artisanat, le commerce et les très petites entreprises[7].

Le , il publie avec Jean-Charles Taugourdeau un rapport d'information sur l'aide publique à la création d'entreprises[14].

En , il est l'auteur, avec Pierre Camani, d'un rapport sur le service universel des télécommunications, remis à Axelle Lemaire, ministre chargée du Numérique[15].

Il démissionne de la présidence de la communauté de communes du Grand Lussan et de la vice-présidence du conseil régional de Languedoc-Roussillon[16],[17]. Il accédera alors à la présidence de Sud de France développement, en dont il démissionne en septembre 2014[18].

Il est également, depuis , président du groupe Socialiste et apparentés au conseil régional[18].

Le , il remet au Premier ministre Manuel Valls son rapport, co-rédigé avec Sylviane Bulteau, sur la réforme du régime social des indépendants (RSI)[19] dont une partie des préconisations a été reprise par la loi Macron[20].

Lors de l'élection régionale de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, il est candidat sur les listes de Carole Delga, à qui il trouve de l'« énergie » et de la « fraîcheur », et avec qui il assure n'avoir « rien négocié »[1] ; il est en troisième position sur la liste conduite par Damien Alary dans le Gard[21]. Il prend notamment la parole lors d'un meeting à Alès[22]. Après le premier tour, il appelle à un « rassemblement de toute la gauche »[23]. Il est réélu.

En juin 2017, candidat à sa réélection en tant que député, il est battu par la candidate En Marche Annie Chapelier. Il réalise toutefois le meilleur résultat parmi les députés socialistes sortants élus dans la région.

Il annonce qu'il remettra son mandat de maire de Fons-sur-Lussan après les élections municipales de 2020[1]. En , son collègue Patrice Prat se dit « exasp[éré] » « que Carole Delga ou Fabrice Verdier ne s’appliquent pas le non-cumul [des mandats][24] ».

En 2020, il devient conseiller munciipal à Uzès sur la liste conduite par Jean Luc Chapon, en tant que premier adjoint, délégué au Sport.

A la suite de ces éléctions municipales, il est élu président de la Communauté de Communes Pays d'Uzès.

En juillet 2021, il est quatrième sur la liste de Carole Delga dans le Gard. L'Occitanie en Commun remporte l'élection et il est reconduit dans son mandat de conseiller régional.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En matière sportive, il est un passionné de football, et culturelle, de polars et de bandes dessinées[2].

Sa compagne est Karine Bantzé[25],[26], une Vauverdoise[1] rencontrée en 2008[3], candidate aux élections municipales à Vauvert la même année[27] et chef du service Outil et ressources à la direction de la Commande publique[28] du conseil départemental du Gard[29]. Il a une fille[3],[2] et un fils.

Il vit entre Uzès[30] et Fons-sur-Lussan.

Mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Mandats

Fonctions

  • Vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon délégué à l'agriculture (jusqu'à )
  • Président de Sud de France développement (-)
  • Président du groupe Socialistes et apparentés au conseil régional du Languedoc-Roussillon (depuis )

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Élodie Boschet, « Ring politique. Fabrice Verdier (PS) : “Le sourire en bandoulière, je ne sais pas faire” », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
  2. a b c d e f et g « FABRICE VERDIER. Nouvelle génération », Vivre en Languedoc-Roussillon, no 12,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  3. a b c d e et f « « Le cœur à gauche, les pieds dans la glaise », L'accent du Sud, no 11,‎ , p. 14-15
  4. HÉLÈNE AMIRAUX, « Fabrice Verdier à l’assaut du palais Bourbon », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b « Mon parcours », fabriceverdier.fr.
  6. a et b Tony Duret, « RING POLITIQUE Fabrice Verdier (PS) : “L’affaire Bouvet, une tache sur ma carrière” », sur objectifgard.com,
  7. a b et c « Mes fonctions », fabriceverdier.fr.
  8. Gérard Laudinas, « Le PS se penche sur futures échéances », Midi Libre,‎ , p. 3
  9. a b et c Gérard Durand, « Dans le Gard, les états d'âme du socialisme rural », Midi Libre,‎ , p. 3
  10. « Dans le Gard, l'élu socialiste n'a pas les clés de chez lui », Midi Libre, no 23 486,‎ , p. 3
  11. « Nîmes : deux ans d'emprisonnement dont un avec sursis pour l'ex-comptable du PS », midilibre.fr.
  12. Coralie Mollaret, « GARD Affaire Bouvet : “Qui savait ? Qui n’a rien dit ?”, interrogent les Rénovateurs PS », sur objectifgard.com,
  13. Rachida Boughriet, « Fabrice Verdier président du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur les gaz de schiste », sur actu-environnement.com, Actu-Environnement,
  14. Guillaume Mollaret, « Après le surf, bientôt l’option création d’entreprise au bac ? », sur etudiant.lefigaro.fr, Le Figaro Étudiant,
  15. « Faire du numérique un levier d’égalité entre les citoyens | Le portail des ministères économiques et financiers », sur economie.gouv.fr (consulté le )
  16. « Dominique Ekel succède à Fabrice Verdier », midilibre.fr.
  17. Stéphanie Marin, « GARD : P. Prat démissionne de la communauté de communes Rhône-Cèze-Languedoc et du Conseil général », objectifgard.com.
  18. a et b Arnaud Boucomont, « A la tête du conseil régional, la valse des vice-présidents », midilibre.fr.
  19. C.P. et Victor Joanin, « Rapport Verdier: pas le "Grand soir du RSI" mais "une révolution de velours" », sur rmc.bfmtv.com,
  20. Sarah Belouezzane, « Les opérateurs téléphoniques devront couvrir les « zones blanches » sous peine d’amende », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  21. Coralie Mollaret, « Régionales. Le PS-PRG derrière Alary pour son dernier combat », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
  22. Éloïse Levesque, « Alès. Elections régionales : carton plein pour le meeting de Carole Delga », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
  23. Coralie Mollaret, « Fait du jour. Régionales : FN en tête, gauche qui résiste et droite en souffrance », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
  24. Thierry Allard, « Fait du jour. Politique nationale, locale, avenir politique : Patrice Prat dit tout », sur objectifgard.com, .
  25. « Gilbert VERDIER : Décès », carnet.midilibre.fr.
  26. « MADAME/MONSIEUR Karine Bantzé et Fabrice Verdier, un couple passionné   », sur Objectif Gard (consulté le ).
  27. « Municipales 2020 : France - tous les résultats », sur Le Figaro, (consulté le ).
  28. http://www.territoires-durables-paca.org/files/20100430_Tmoignage2CG30JourneEcores270410.pdf
  29. http://www.gard.fr/uploads/tx_arccollection/RAA_Mars_2014_-_DGAFJ.pdf
  30. « Lycées Gide et Guynemer d'Uzès : un compromis pour les doter de l'annexe attendue », midilibre.fr.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]