Edmond Lepelletier — Wikipédia

Edmond Lepelletier
Edmond Lepelletier par Henri Avenel dans La Presse française au vingtième siècle, édité par Flammarion, en 1901.
Fonctions
Député de la Seine
-
Conseiller municipal de Bougival
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
VittelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Enfants
Parentèle
Michel Hirsch (d) (gendre)
René Viviani (gendre)
Alphonse Humbert (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction

Edmond Adolphe Le Pelletier de Bouhélier dit Edmond Lepelletier, né le dans le quartier des Batignolles à Paris et mort le à Vittel, est un journaliste, poète et homme politique français, apparenté[1] à Paul Verlaine dont il fut l'ami d'enfance[2]. Il a été un témoin de son temps signalé notamment par Catulle Mendès.

Il est en outre député de la Seine de 1902 à 1906 et maire-adjoint de Bougival.

Biographie[modifier | modifier le code]

Edmond Lepelletier est le fils d'Auguste Alfred Le Pelletier de Bouhélier (1816-1868) et de Caroline Catherine Marie (1819-1871).

Il a une sœur, Laure, épouse d'Alphonse Humbert (1844-1922), membre de la Commune, qui fut déporté à Nouméa et devint député de la Seine (1893-1902).

Il reste aujourd'hui connu essentiellement pour avoir été l'un des premiers biographes de Verlaine (1907)[3]. Il a le mérite de donner la version de Verlaine. Ayant rencontré Rimbaud « à deux ou trois reprises », il propose un portrait plutôt critique du jeune poète, pour mieux disculper Verlaine. Son ouvrage fera réagir l'ex-Madame Paul Verlaine, Mathilde Mauté qui écrira ses mémoires à la suite de la publication de sa biographie de Verlaine. Elles ne seront publiées qu'en 1935.

Marié en premières noces à Jeanne Rougelet, Edmond Lepelletier est le père de l'écrivain Saint-Georges de Bouhélier (1876-1947) et d'Isabelle (morte en 1923), épouse de René Viviani, président du Conseil.

Il a épousé en secondes noces Eugénie Thérèse Dumoulin (née en 1856), fille d'Eugène Dumoulin, peintre, père de Louis-Jules Dumoulin (1860-1924), peintre paysagiste.

Initié en franc-maçonnerie, il est fondateur et vénérable maître de la loge Les Droits de l'Homme sis à Paris[4]. Dans cette loge, il est un ardent opposant au boulangisme, antidreyfusard, il devient membre de la ligue des patriotes en 1898, il est exclu de la franc-maçonnerie[5].

Élu conseiller municipal de Bougival, il est ensuite élu conseiller municipal aux Batignolles en 1900. Il devient député nationaliste de 1902 à 1906[5]

Il est inhumé à Rueil-Malmaison (actuel département des Hauts-de-Seine).

Décorations[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Parlementaires de la Seine sous la IIIe République.
  2. Jean-Baptiste Baronian, Verlaine, Gallimard, 2008 (ISBN 9782070322978)
  3. Paul Verlaine : sa vie, son œuvre, Paris, Mercure de France, , voir notamment pp. 332 et 337-338
  4. Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris, Presses universitaires de France, , 5e éd. (1re éd. 1986), 1 376 p. (ISBN 2-13-055094-0), p. 701Voir et modifier les données sur Wikidata .
  5. a et b Julien Rycx, La franc-maçonnerie et la crise boulangiste : 1886-1891, Éditions du Septentrion, , 232 p. (ISBN 978-2-7574-2855-9), p. 202-203Voir et modifier les données sur Wikidata .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Catulle Mendès, Le Mouvement poétique français de 1867 à 1900, Éditions Fasquelle,
  • « Edmond Lepelletier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]