David Heurtel — Wikipédia

David Heurtel
Illustration.
Fonctions
Ministre québécois de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion

(1 an et 7 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Prédécesseur Kathleen Weil
Successeur Simon Jolin-Barrette
Ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte aux changements climatiques

(3 ans, 5 mois et 18 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Prédécesseur Yves-François Blanchet
Successeur Isabelle Melançon
Député à l'Assemblée nationale

(4 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection 9 décembre 2013 (partielle)
Réélection 7 avril 2014
Circonscription Viau
Législature 40e et 41e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Emmanuel Dubourg
Successeur Frantz Benjamin
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université de Montréal
Profession Avocat
Consultant

David Heurtel, né le à Montréal, est un fonctionnaire et homme politique québécois.

Ancien attaché politique du premier ministre péquiste Bernard Landry, ancien président-directeur général de la Régie des installations olympiques (RIO) il est député libéral de Viau à l'Assemblée nationale de 2013 à 2018. De 2017 à 2018, il est ministre québécois de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Montréal, David Heurtel détient un diplôme d'études collégiales obtenu en 1990 au Collège Jean-de-Brébeuf et un baccalauréat en droit obtenu en 1993 à l'Université de Montréal[1].

Membre du barreau, il débute comme avocat au sein du cabinet Lavery en 1994. Il devient ensuite directeur des Affaires gouvernementales (lobbyiste) au sein du groupe Juste pour rire, puis attaché politique au cabinet de Bernard Landry, alors ministre des finances. Il quitte le cabinet en 1998 et devient premier secrétaire général de la Société des événements majeurs internationaux du Québec un an plus tard. Il reviendra attaché politique au cabinet de Bernard Landry quand celui-ci deviendra premier ministre du Québec et quittera ces fonctions en 2002 pour devenir directeur général d’Annexe communications. Il revient ensuite au groupe Juste pour rire où il occupera le poste de directeur des ventes internationales-télévision pendant deux ans.

En 2005, il émigre aux États-Unis afin de devenir directeur adjoint de Seattle Center, un parc d'attraction, puis s'occupe du marketing du Festival international de films de Seattle. Parallèlement, il enseigne le marketing à l’Université de Seattle. De retour au Québec en 2009, il occupe de nouveau diverses fonctions au sein du Groupe Juste pour rire et chez Evenko. Le gouvernement du Québec le nomme président-directeur général du Parc olympique et de la RIO en 2011[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 2013, il crée la surprise en annonçant être candidat à l'élection partielle du dans Viau pour le Parti libéral du Québec, alors qu'on le considérait jusqu'alors comme un proche du Parti québécois. Il invoque son malaise face au débat sur la Charte des valeurs québécoises afin de justifier son évolution vers le fédéralisme[3].

Durant la campagne, son nom est évoqué dans le l'affaire du scandale d'Oxygène 9. En effet, il était lobbyiste pour cette structure après avoir quitté ses fonctions au ministère des Finances et c'est cette même structure qui gagnera le contrat visant à mettre en place la Société des événements majeurs internationaux du Québec, dont David Heurtel deviendra le premier secrétaire général en 1999[4]. Cela ne l’empêche pas d'être largement élu député le en obtenant 59,88 % des voix, un score cependant à nuancer face à une participation historiquement basse (à peine 17 %)[5].

Il se représente quelques mois plus tard lors des élections générales de 2014 et est largement réélu. En effet, avec une participation dépassant les 63 %, il obtient 62,02 % des voix contre 14,71 % pour son plus proche rival. Il est alors nommé ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, un poste pour lequel il participe au Sommet mondial climat et territoires en , et qu'il occupe jusqu'en , date à laquelle il devient ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion. En , alors que les élections générales d'octobre se profilent, il annonce qu'il ne se représentera pas et quittera la vie politique à la fin de son mandat afin de se consacrer à sa famille, touchée par la maladie[6].

Après la politique[modifier | modifier le code]

Après les élections, il entre comme avocat-conseil au cabinet Fasken. En , il publie Journées de ministre, sur son passage en politique et au gouvernement[7]. Il prend au fil des années des responsabilités dans divers conseils d'administration, siégeant au sein de ceux d’Écotech Québec et de Justice Pro Bono, et présidant celui de l’organisme de persévérance scolaire, Ali et les Prince.sse.s de la Rue et du Réseau du sport étudiant du Québec. Il est également membre du Comité consultatif d’experts du Réseau COVID-19 sur les impacts sociaux de l’Association d’études canadiennes[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « David Heurtel - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  2. Pour ces deux paragraphes, biographie sur le site du PLQ de Viau.
  3. Mélanie Marquis, « David Heurtel sera candidat libéral dans Viau », lapresse.ca, 9 novembre 2013, consulté le 21 décembre 2013.
  4. Robert Dutrisac, « Affaire Oxygène 9 - Le candidat libéral David Heurtel dans Viau était aux premières loges », Le Devoir, 9 novembre 2013, consulté le 21 décembre 2013.
  5. Simon Boivin, « Couillard et Heurtel gagnent des partielles au taux de participation anémique », lapresse.ca, 9 décembre 2013, consulté le 21 décembre 2013.
  6. « Le ministre libéral David Heurtel quitte la vie politique », La Presse, 4 mai 2019, consulté le 09 octobre 2021.
  7. Rémi Nadeau, « Le poids de la politique », Journal de Québec, 3 octobre 2020, consulté le 09 octobre 2021.
  8. « David Heurtel est nommé président du CA du Réseau du sport étudiant du Québec », En Beauce, 21 octobre 2020, consulté le 09 octobre 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]