Comité Côte basque Landes de rugby — Wikipédia

Comité Côte basque Landes de rugby
Image illustrative de l’article Comité Côte basque Landes de rugby

Nom officiel Comité Côte basque Landes
Nom(s) précédent(s) Comité Côte basque
0(1911-1993)
Comité Côte basque Landes
0(1993-2018)
Sport(s) représenté(s) Rugby à XV
Rugby à sept
Création
Disparition
Siège Bayonne
Affiliation Fédération française de rugby
Clubs 60 (2006-2007)
Licenciés 12 460 (2006-2007)

Le comité Côte basque Landes de rugby est un organe fédéral dépendant de la Fédération française de rugby actif de 1911 à 2018 et chargé d'organiser les compétitions territoriales de rugby à XV et à sept dans une partie des départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes.

Historiquement, le périmètre s'étend autant au Pays basque qu'au Béarn, tandis qu'il ne gère que la partie extrême du Sud des Landes. Avec les années, tandis que le Béarn voit la création d'un comité dédié, la majeure partie des Landes passe sous sa juridiction à l'exception de la partie extrême Nord du département.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le comité Côte basque est fondé le à Pau. Sa juridiction s'étend sur l'ensemble du département des Basses-Pyrénées[Note 1] ainsi que sur les arrondissements landais de Dax et de Saint-Sever[1] ; l'objectif est alors d'avoir un comité indépendant de celui de Côte d'Argent, couvrant la Gironde et la majorité des Landes[2].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la séparation du territoire français en deux, entre la zone libre et la zone occupée, impacte le périmètre d'action du comité Côte basque[3]. La partie des Basses-Pyrénées en zone libre passe, soit les arrondissements de Pau, Mauléon et Oloron-Sainte-Marie sous le contrôle du comité Béarn créé à cette occasion[3]. Dans les Landes, la majeure partie du département est désormais rattachée au comité Côte basque, incluant notamment les villes de Mont-de-Marsan et de Lesperon[3], tandis que celles de Aire-sur-l'Adour et de Miramont-Sensacq sont sous juridiction béarnaise[4]. Ce découpage subsiste après la fin du conflit armé[4].

Le siège du comité se trouve à Bayonne, rue Bourgneuf à partir de 1952[5], avenue Maréchal-Soult à partir de 1966, puis avenue Raoul-Follereau à partir de 2010[6].

Le , le comité Côte basque est renommé comité Côte basque Landes, officialisant sa juridiction bi-territoriale[7].

Découpage approximatif[Note 2] des comités territoriaux français avant la réforme de 2015.

En conséquence de la réforme territoriale des régions de 2015, le ministère de la Jeunesse et des Sports impose aux fédérations sportives de calquer leur organisation territoriale sur celle des nouvelles régions. Ainsi, le , le comité Côte basque Landes fusionne avec les comités Béarn, Côte d'Argent, Limousin, Périgord Agenais et Poitou-Charentes pour former la Ligue régionale Nouvelle-Aquitaine de rugby[9].

Sélection[modifier | modifier le code]

Bien que la Fédération française de rugby refuse de donner de l'autonomie à ses comités territoriaux, celui de Côte basque monte dans les années 1980 une équipe représentative destinée à disputer des rencontres amicales. Rassemblant des joueurs de ses clubs mais intégrant parfois des joueurs locaux évoluant dans d'autres comités, elle évolue sous les couleurs rouge, verte et blanche, rappelant celles du drapeau basque[7].

Dans les années 1950 et 1960, une autre sélection est auparavant souvent associée au comité voisin du Béarn dans les années 1950 et 1960[10].

La sélection Côte basque rencontre surtout des équipes nationales étrangères en tournée, affrontant entre autres la Roumanie en 1984[11], l'Écosse[11] et la Nouvelle-Zélande en 1986[12], l'Irlande en 1988[11], les Fidji en 1989[11] et à nouveau la Nouvelle-Zélande en 1990 (en)[11],[13] et 1995 (en)[13],[14].

Elle réalise elle-même plusieurs tournées à l'international, notamment une tournée en Nouvelle-Zélande en 1981 contre des équipes de province, ainsi qu'au Zimbabwe en 1988[11].

Présidents[modifier | modifier le code]

Les personnes suivantes se succèdent au poste de président de la fédération :

  1. Georges Haitce[15], de 1911 à 1921[5] ;
  2. Fernand Forgues[15], de 1921 à 1945[5] ;
  3. Escapil[15], de 1945[5] à 1966[16] ;
  4. René Dassé, de 1966[16] à 1976[15],[17] ;
  5. Gaston Lesbats, de 1976[17] à 1996[17] ;
  6. Pierre Camou, de 1996[18] à 2008[18] ;
  7. Pierre Balirac, de 2008[19] à 2016[20] ;
  8. Michel Dupuy, de 2016[20] à 2018[21].

Clubs[modifier | modifier le code]

Membres du comité par année
Année Nombre de clubs
1919 11[1]
1920 21[1]
1921 24[1]
1922 36[1]
2006 60[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les Basses-Pyrénées deviennent les Pyrénées-Atlantiques en 1969.
  2. Le comité Côte basque Landes s'étend, au Nord du département des Landes, jusqu'aux communes de Saint-Julien-en-Born et Roquefort[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Bibal 2007, p. 22.
  2. « Comité Landes-Béarn à Pau », Le Républicain landais,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  3. a b et c Bibal 2007, p. 23.
  4. a et b Bibal 2007, p. 137.
  5. a b c et d « Rugby : Du jeu de Barette au jeu à XV-XIII & Palmarès », sur berriak.over-blog.com (consulté le ).
  6. A. T., « Rugby : le Comité Côte basque Landes désormais installé à la Floride », Sud Ouest, (consulté le ).
  7. a et b Bibal 2007, p. 25.
  8. Bibal 2007, p. 20.
  9. « Réforme Territoriale : Ligues Régionales », sur ffr.fr, (consulté le ).
  10. Bibal 2007, p. 147.
  11. a b c d e et f Bibal 2007, p. 40-45.
  12. (en) « Cote Basque Selection Rugby | Stats », sur rugbydatabase.co.nz (consulté le ).
  13. a et b (en) « Cote Basque-Landes Rugby | Stats », sur rugbydatabase.co.nz (consulté le ).
  14. Pierre Mailharin, « Vidéo. Rugby : « Il m'explose la gueule, je fais 3 mètres en l'air » : le jour où Peyo Hontas a tenté d'arrêter Jonah Lomu », Sud Ouest, (consulté le ).
  15. a b c et d Bibal 2007, p. 37.
  16. a et b Étienne Dussarrat, Marcel Bordenave, Bernard Dussarrat et al. (préf. Pierre Albaladejo), Un Siècle de sports : 1904-2004, Dax, Aquitaine Presse, , 192 p. (ISBN 2-9520620-1-3, BNF 41007221, lire en ligne), p. 171.
  17. a b et c « A la découverte de… Léon », sur rugbyamateur.fr, (consulté le ).
  18. a et b Jean-Louis Laffitte, « Pierre Camou, futur président de la FFR, et la révolution culturelle », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  19. Philippe Campa, « Pierre Balirac : « Tu seras mieux en souliers vernis » », Sud Ouest, (consulté le ).
  20. a et b « Du côté des pros : Michel Dupuy », sur rugbyamateur.fr, (consulté le ).
  21. « Côte basque landes : Une fusion qui pose problème », sur rugbyamateur.fr, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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