Saint-Julien-en-Born — Wikipédia

Saint-Julien-en-Born
Saint-Julien-en-Born
L'église de Saint-Julien-en-Born.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes Côte Landes Nature
Maire
Mandat
Gilles Ducout
2020-2026
Code postal 40170
Code commune 40266
Démographie
Gentilé Juliennois
Population
municipale
1 689 hab. (2021 en augmentation de 6,29 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 49″ nord, 1° 13′ 27″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 64 m
Superficie 72,93 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Côte d'Argent
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Saint-Julien-en-Born est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants s'appellent les Juliennois.

Saint-Julien-en-Born est une vaste commune de 7293 hectares, située sur le littoral du département des Landes. C'est le village le plus méridional du pays de Born.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune bipolaire située dans le pays de Born, sur la Côte d'Argent, constitué d'un bourg et d'une station balnéaire : Contis-Plage.

Le bourg de Saint-Julien-en-Born situé à 8 km de l'océan est traversé par la route des Lacs (CD 652) du nord au sud. Le village est accessible depuis l'axe autoroutier Bordeaux-Bayonne, via Onesse-et-Laharie et Mézos.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bias, Lit-et-Mixe, Mézos, Mimizan et Uza.

Communes limitrophes de Saint-Julien-en-Born[1]
Mimizan Bias
Océan Atlantique Saint-Julien-en-Born Mézos
Lit-et-Mixe Uza

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La station touristique de Contis qui constitue un hameau de la commune, reste de taille réduite (l'urbanisation couvre moins d'un km2) mais de nombreux restaurants et boutiques saisonnières reflètent l'importance du tourisme.

La forêt de pins maritimes couvre environ 80 % du territoire. On peut distinguer : la pinède vallonnée installée à l'arrière du cordon dunaire et la pinède plane du secteur dit du « Sable des Landes ».

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'environnement de la commune est marqué par la plage, la dune, la forêt, une plaine humide. La plage que l'on découvre au bout d'une route sinueuse (la CD 41) s'étend sur environ 5 km entre l'océan Atlantique et la dune littorale.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 185 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rion-des-Landes à 29 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 182,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Born est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), terres arables (4,5 %), zones urbanisées (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), prairies (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Pendant la période estivale un réseau de navette dessert la Communauté de communes Côte Landes Nature reliant les bourgs aux plages.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Julien-en-Born est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[20],[18].

Saint-Julien-en-Born est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21],[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de côte et de falaises et des tassements différentiels[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Julien-en-Born.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 252 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 130 sont en aléa moyen ou fort, soit 10 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Parmi les commanderies côtières de la voie de Soulac, celle d'Orignac se singularise par sa dépendance à la collégiale royale de Roncevaux, lieu de passage obligé de nombreux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, alors que les autres sont placés sous l'autorité des hospitaliers et de l'Ordre du Temple, jusqu'à la dissolution de ces derniers. Situé non loin de Contis, au nord-ouest du bourg de Saint-Julien-en-Born, ce quartier s'organisait autour d'une chapelle et ce depuis au moins 1274[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le , Saint-Julien-en-Born a reçu la Marianne du civisme. En effet, lors des seconds tours des élections présidentielle et législatives, les Juliennois ont voté, en moyenne, à plus de 84 %. Ce fut la première commune du département dans la catégorie de 1000 à 3500 habitants.

sources[26],[27].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
(...) (...) (...)    
1800 1813 Louis-Mathieu Turpin (1770-1813)    
(...) (...) (...)    
1830 1843 Numa Turpin Droite Fils de l'ancien maire Louis-Mathieu Turpin
Conseiller général du canton de Castets (1834-1873)
Maire de Lit-et-Mixe (1843-1848)
Député (1848-1851)
1843 1848 Jean Bonnecaze    
1848 1860 Antoine Magnes    
1860 1873 Numa Turpin Droite  
1873 1882 Jean Berque    
1882 1912 Félix Crouzet   Fils d'Henri Crouzet
1912 1913 Pierre Labat    
1913 1919 Félix Naureils    
1919 1921 Montauzié    
1921 1944 Eloi Neurisse PRRRS Conseiller général du canton de Castets (1928-1940)
Octobre 1944 Mai 1945 Délégation spéciale
président Charles Daret
   
Mai 1945 Juillet 1951 Charles Daret    
1951 1977 André Darmanthé SFIO Conseiller général du canton de Castets (1945-1949)
Sénateur (1948-1955)
1977 1983 Jean Delest    instituteur
1983 1989 Robert Lespez    
1989 1995 Félix Goffaux    pharmacien
1995 2008 Gilbert Darmanthé   Instituteur
mars 2008 En cours Gilles Ducout DVG Professeur des écoles
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29]. En 2021, la commune comptait 1 689 habitants[Note 2], en augmentation de 6,29 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7788048849291 0491 0841 1231 2121 318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4091 5461 7801 8261 7541 7051 6901 6681 635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6561 6141 6591 5361 4391 4061 3521 2841 321
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2451 2321 2171 1871 2851 3161 4021 4271 567
2018 2021 - - - - - - -
1 6721 689-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Born possède plusieurs associations sportives et culturelles :

  • Le rugby à XV qui est le plus populaire à Saint-Julien avec son équipe Landes Ocean Rugby Club en entente avec le club de Lit et Mixe, qui devient Champion de France de 2e série 2017.
  • Le basket-ball, uniquement féminin, qui comprend une entente avec Lit et Mixe.
  • Le judo.
  • La boule juliennoise (club de pétanque).
  • Le Saint-Julien Tennis Club.
  • La gymnastique d'entretien.
  • L'harmonie municipale.
  • La tour d'argent (club d'échecs).
  • Une pinasse pour Contis (Estele de la ma : une des deux dernières pinasse de côte de la côte landaise ; pêche en mer à la senne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Julien-en-Born et Rion-des-Landes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rion-des-landes » (commune de Rion-des-Landes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rion-des-landes » (commune de Rion-des-Landes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Julien-en-Born », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. L'Almanach du Landais 2009, éditions CPE, Jean-Jacques Taillentou
  26. « Anciens maires de Saint-Julien-en Born », (à partir de 1830), sur mon-maire.fr, (consulté le ).
  27. Jean Thore, « Promenade sur les Côtes du Golfe de Gascogne », (maire de 1800-1813, p. 14, réédition de 2018 présentée et annotée par Jean-Jacques Taillentou), sur books.google.fr, (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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