Christian Bale — Wikipédia

Christian Bale
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Christian Bale à Berlin à la première de Vice
le 11 février 2019.
Nom de naissance Christian Charles Philip Bale
Naissance (50 ans)
Haverfordwest, (Pays de Galles, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Américaine
Profession Acteur
Films notables American Psycho
The Dark Knight (trilogie)
Le Prestige
Fighter
American Bluff
(voir filmographie)

Christian Charles Philip Bale (prononcé en anglais britannique : [ˈkɹɪstʃən beɪ̯l])[1], né le à Haverfordwest, (Pays de Galles)[2], est un acteur gallois naturalisé américain.

Il est connu pour jouer aussi bien dans des films à gros budget — la trilogie The Dark Knight, Terminator Renaissance, Exodus — que dans des films indépendants de petits producteurs tels que Fighter, Les Brasiers de la colère et Knight of Cups.

Il attire l'attention du public dès l'âge de 13 ans, lorsqu'il obtient le rôle principal du film Empire du soleil de Steven Spielberg, tiré du roman du même nom de J. G. Ballard. Il y joue un jeune garçon anglais, séparé de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale et qui découvre la vie dans un camp d'internement japonais. En 2000, il reçoit des critiques élogieuses pour son interprétation du tueur en série Patrick Bateman dans American Psycho. Adepte de la « Méthode », il perd 28 kilos en 2003 pour tenir le rôle de Trevor Reznik dans The Machinist, avant de reprendre 45 kilos six mois plus tard afin de tenir le rôle titre dans Batman Begins. Sa capacité à assurer de telles transformations physiques lui vaut d'être l'un des acteurs les plus demandés de sa génération.

Il obtient une reconnaissance commerciale et critique pour son interprétation de Bruce Wayne/Batman dans la trilogie de Christopher Nolan qui comprend : Batman Begins, The Dark Knight et The Dark Knight Rises. Il retrouve le même réalisateur pour Le Prestige en 2006 aux côtés de Hugh Jackman. Quatre ans plus tard, il incarne le boxeur Dicky Eklund dans le film biographique Fighter. Son interprétation est acclamée et il est récompensé de plusieurs prix dont l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle et le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle. Le film American Bluff lui vaut en 2013 des nominations à l'Oscar du meilleur acteur et au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. En 2019, il reçoit le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour son interprétation de l'homme politique Dick Cheney dans le film biographique Vice.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et révélation précoce[modifier | modifier le code]

Fils de David Bale (1941-2003), entrepreneur et militant de la cause animale, et de Jenny James (artiste de cirque), Christian Charles Philip Bale a trois sœurs. Sa mère est anglaise et son père est né en Afrique du Sud de parents anglais. Bien que né au Pays de Galles, Christian Bale se sent anglais et non gallois (« Je suis né au Pays de Galles mais je ne suis pas Gallois - Je suis Anglais »). Il a passé son enfance au Pays de Galles, en Angleterre (Surrey et Dorset) et au Portugal, et a reconnu que cette vie itinérante l'a influencé dans son choix de devenir acteur. Il a étudié à la Bournemouth School qu'il quitta à 16 ans.

Ses parents divorcent en 1991, et alors que sa mère reste à Bournemouth, en Angleterre, il suit son père aux États-Unis, à Los Angeles.

Vie privée[modifier | modifier le code]

L’acteur avec son épouse Sandra « Sibi » Blazic en février 2019.

En 2000, il épouse Sandra « Sibi » Blazic, ancien mannequin, maquilleuse et assistante personnelle de Winona Ryder. Le couple a une fille, Emmeline, née le à Santa Monica (Californie), et un fils, Joseph, né le 18 août 2014[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il a commencé sa carrière de comédien en tournant en 1982 une publicité pour un assouplissant Lenor. L'année suivante, il apparaît dans une pub pour les céréales Pac-Man, jouant un enfant rock star. Il fait également du théâtre et apparaît dans The Nerd en 1984 aux côtés de Rowan Atkinson (futur Mr. Bean).

Il obtient d'abord en 1986 le rôle du Jum-Jum, le meilleur ami du Prince Mio dans Mio au royaume de nulle part, l'adaptation soviétique du conte Mio, mon Mio (Mio min Mio) d'Astrid Lindgren.

Il joue l'année suivante dans l’Empire du soleil de Steven Spielberg. Il est alors propulsé sous le feu des projecteurs à seulement treize ans. Il participe ensuite au film Henry V (1989), puis interprète Jim Hawkins dans le téléfilm L'Île au trésor (1990) avec Charlton Heston.

Il grandit au fil des films, tout en se diversifiant : en 1993, il campe le rôle d'un jeune Allemand entrant dans les jeunesses hitlériennes dans le drame historique Swing Kids. L'année suivante, il prête ses traits au jeune Laurie, ami de la jeune Jo, dans l'adaptation Les Quatre Filles du docteur March .

En 1998, il interprète dans le drame Velvet Goldmine le rôle d'un jeune journaliste gay chargé d'enquêter sur la mort d'un chanteur de glam rock, Brian Slade, personnage inspiré de David Bowie.

En 2000, il est le fils raciste d'un riche promoteur dans Shaft ; mais surtout, la même année, il incarne Patrick Bateman, le golden boy psychopathe dans l'adaptation au cinéma du roman de Bret Easton Ellis, American Psycho. Le succès critique et commercial du long-métrage lance définitivement la carrière de l'acteur, désormais âgé de vingt-six ans.

Christian Bale à la première du film Empire du soleil en Suède, en .

Confirmation (2001-2006)[modifier | modifier le code]

En 2001, il évolue aux côtés des stars comme Nicolas Cage et Penélope Cruz dans le mélodrame Capitaine Corelli, mis en scène par John Madden, le réalisateur de l'oscarisé Shakespeare in love. Les critiques sont cette fois très mauvaises, et le public ne suit pas.

L'année suivante, cruciale, n'est pas plus prolifique : il s'aventure sur le terrain du blockbuster, avec le film d'action post-apocalyptique Le Règne du feu, dont il partage l'affiche avec Matthew McConaughey, et porte à lui seul le thriller de science-fiction Equilibrium, tous deux des échecs critiques, tandis que le second est considéré comme un véritable flop. Quant au film indépendant choral Laurel Canyon, écrit et réalisé par Lisa Cholodenko, il passe inaperçu.

L'acteur à la première de Batman Begins en juin 2005.

C'est en 2003 qu'il parvient enfin à renouer avec la critique, en livrant une performance habitée et impressionnante, qui deviendra sa marque de fabrique. Pour le thriller à très petit budget co-production hispano-américaine, The Machinist, mis en scène par Brad Anderson, il perd vingt-huit kilos en trois mois pour prêter ses traits à un mécanicien insomniaque sombrant dans la folie criminelle.

Cette fois-ci, il parvient à confirmer : en 2005, Terrence Malick lui confie un rôle secondaire dans la fresque Le Nouveau Monde, qui marque le retour de l'acclamé cinéaste Terrence Malick ; David Ayer le dirige dans le petit thriller d'action urbain Bad Times (Harsh Times), qui, malgré des critiques mitigées, permet aux acteurs de briller. Il fait partie des acteurs en concours pour le rôle de James Bond dans Casino Royale avec Daniel Craig (qui aura le titre) et Goran Visnjic, Henry Cavill, Julian McMahon, James Purefoy, Sam Worthington, Ewan McGregor, Orlando Bloom, Colin Farrell, Jude Law ou encore Hugh Jackman.

Mais c'est surtout le blockbuster Batman Begins, préquelle de la franchise éponyme signée Christopher Nolan, qui lui permet d'accéder à une reconnaissance internationale. Son interprétation charismatique et tourmentée, pour laquelle il reprend en six mois le poids perdu pour son film précédent The Machinist, contribue grandement au succès critique et commercial du long-métrage. L'acteur va désormais porter le masque de Batman pour ce qui constituera une trilogie majeure du cinéma hollywoodien. L'acteur y travaillera particulièrement la construction psychologique du héros, très loin des interprétations précédentes de Michael Keaton, de Val Kilmer et de George Clooney.

Entre-temps, il enchaîne les collaborations avec de grands cinéastes, et pour de grosses productions : en 2006, il retrouve ainsi non seulement Christopher Nolan pour le thriller fantastique Le Prestige pour lequel il affronte Hugh Jackman, mais est aussi dirigé par Werner Herzog dans le drame de guerre Rescue Dawn, pour lequel il perd de nouveau une vingtaine de kilos.

Consécration (2007-2010)[modifier | modifier le code]

A la première de The Dark Knight : Le Chevalier noir, à New York, en 2008.

En 2007, il joue dans I'm Not There, de Todd Haynes, où il donne la réplique à Cate Blanchett. Il partage l'affiche avec Russell Crowe dans le western 3 h 10 pour Yuma, de James Mangold. Mais surtout, en 2008, sort The Dark Knight : Le Chevalier noir, une suite qui dépasse le premier opus au box office et impressionne la critique, qui a valu à son antagoniste à l'écran Heath Ledger, l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

L'année suivante, l'acteur endosse un autre rôle mythique, celui de John Connor, le leader du monde libre dans Terminator Renaissance, blockbuster destiné là encore à relancer la franchise éponyme. Mais cette fois, l'entreprise est un échec : le long-métrage, signé McG, déçoit la critique et le box-office. Pire, l'acteur voit son interprétation éclipsée par son partenaire Sam Worthington qui avait hérité du rôle qu'il avait pourtant refusé. Les projets de cette trilogie, localisée dans le futur, sont mis en suspens, puis annulés. Par ailleurs, sa réputation d'acteur difficile est confirmée par l'enregistrement et la publication sur le web d'une vidéo, dans laquelle il pique une colère sur le tournage du film envers un technicien.

Quant au biopic Public Enemies, porté par Johnny Depp et Marion Cotillard et pour lequel il prête ses traits à Melvin Purvis, le film divise la critique, même si le travail à la mise en scène du prestigieux Michael Mann est largement salué.

Alors que le tournage du dernier chapitre de la trilogie du chevalier noir est repoussé par Nolan, l'acteur se distingue dans deux autres projets : en 2010, il accepte d'accompagner Mark Wahlberg dans le biopic de sport Fighter, premier essai dans un registre dramatique du cinéaste David O. Russell. Le film est acclamé par la critique et vaut à sa distribution une poignée de nominations. Bale parvient enfin à décrocher le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

En 2011, il prend des risques en s'aventurant dans le cinéma asiatique : il porte le drame de guerre Sacrifices of War, de Zhang Yimou. Les critiques sont cependant mitigées, et le film rembourse à peine son budget. Mais en 2012, il revient une dernière fois au double rôle de Bruce Wayne/Batman pour The Dark Knight Rises, toujours mis en scène par Christopher Nolan. Le score au box-office dépasse le précédent, mais les critiques trouvent ce troisième opus légèrement inférieur à son prédécesseur The Dark Knight.

En 2013, il renoue avec des productions plus modestes commercialement : si le drame Les Brasiers de la colère, de Scott Cooper, divise la critique et échoue aux box-office, sa seconde collaboration avec David O. Russell remporte tous les suffrages. American Bluff lui permet de donner de nouveau la réplique à Amy Adams, mais aussi d'évoluer aux côtés de Bradley Cooper, Jeremy Renner et surtout de la jeune star Jennifer Lawrence.

Encore une fois prompt aux métamorphoses physiques, l'acteur prend 18 kilos[4] pour son rôle dans American Bluff sorti en 2013. Cette transformation n'a pas été anodine puisqu'elle lui provoque une sévère hernie et lui abîme deux disques de la colonne vertébrale[4]. D'ailleurs, Robert de Niro ne l'aurait pas reconnu sur le plateau[4]. L'acteur décidera de cesser ces régimes brutaux à l'avenir.

Succès mitigés (depuis 2014)[modifier | modifier le code]

En 2014, il joue dans le blockbuster historique Exodus: Gods and Kings, de Ridley Scott, où il prête ses traits à Moïse, puis dans le plus indépendant et expérimental Knight of Cups, en 2015, sous la direction de Terrence Malick. Les deux long-métrage reçoivent dans l'ensemble des mauvaises critiques[5],[6]. Le blockbuster est un flop sur le sol américain et se rembourse grâce à l'international[7].

L'acteur à la Berlinale 2019 pour la promotion de Vice.

En 2014, Christian Bale prend la double nationalité britannique et américaine[2].

Fin 2015, il fait partie du quatuor de stars masculines réunies - aux côtés de Brad Pitt, Ryan Gosling et Steve Carell - par le cinéaste Adam McKay pour la satire The Big Short : Le Casse du siècle. Cette fois, critiques[8] et publics[9] accueillent favorablement le film.

L'acteur poursuit avec trois retrouvailles : tout d'abord, il retrouve Scott Cooper pour le western Hostiles (2016), pour lequel il a pour partenaire Rosamund Pike. Malgré de bonnes critiques[10], le long-métrage rembourse à peine son budget[11] ; puis Terrence Malick le dirige cette fois dans un nouveau film indépendant, Song to Song (2017) ; enfin, Adam McKay lui confie le rôle de Dick Cheney pour le biopic politique Vice. Le film réalise un box-office inférieur à The Big Short : Le Casse du siècle[12]. Parallèlement, il tient le premier rôle masculin du drame historique La Promesse, réalisé par Terry George. L'acteur y a pour partenaire la canadienne Charlotte Le Bon. Le film est considéré comme un désastre financier[13].

L'année 2019 le voit revenir à un projet attendu : le drame historique sportif Ford v. Ferrari, réalisé par James Mangold. L'acteur y incarne Ken Miles face à Matt Damon en Carroll Shelby.

Polémique[modifier | modifier le code]

Début 2009, sur le tournage de Terminator Renaissance au Nouveau-Mexique, il pique une terrible crise de rage contre le directeur de la photographie Shane Hurlbut, qui a traversé le champ de la caméra en plein tournage d'une scène. Il a fait plus tard des excuses publiques. De plus, il affirme que ce différend avec le technicien a été réglé le jour même de l'incident. Cette affaire est parodiée dans le jeu vidéo Duke Nukem Forever, avec la chanson R U Professional, et dans le film Comment c'est loin.

Fusillade d'Aurora[modifier | modifier le code]

À la suite de la tragédie survenue à Aurora au Colorado, lorsqu'un individu affublé d'un costume s'apparentant à celui du Joker[14] a ouvert le feu sur les spectateurs de la première du film The Dark Knight Rises, faisant 12 morts, Christian Bale rencontra les survivants et rendit hommage aux victimes[15],[16].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Producteur[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Avec son Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, en février 2011.

Nominations[modifier | modifier le code]

Voix francophones[modifier | modifier le code]

En version française, Philippe Valmont est la voix la plus régulière de Christian Bale, le doublant notamment dans la saga Batman, Le Prestige ou encore Fighter[18],[19]. Tandis que Laurent Natrella le double de manière aléatoire (The Machinist, Le Nouveau Monde, Knight of Cups et Hostiles[19]). Occasionnellement, Bruno Choël (Pocahontas, une légende indienne, Le Songe d'une nuit d'été et Sacrifices of War[18]), Jean-Pierre Michaël (American Psycho, Les Brasiers de la colère et American Bluff[18]) et Boris Rehlinger (Bad Times, Terminator Renaissance et The Big Short : Le Casse du siècle[18]) lui ont prêté également leur voix à trois reprises. À titre exceptionnel, Damien Boisseau le double dans Empire du soleil[18] et Alexis Victor dans Public Enemies[18].

En version québécoise, Antoine Durand est la voix régulière de l'acteur, qu'il double notamment sur la saga Batman, Le Prestige et Le Nouveau Monde[20]. Pour Le Coup de grâce et Arnaque à l'américaine, il s'agit de la voix de Patrice Dubois[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. a et b Esquire Magazine, « Christian Bale Interview », Esquire (consulté le ).
  3. « Christian Bale and Wife Sibi Blazic Expecting Their Second Child! », E! Online, (consulté le ).
  4. a b et c AlloCine, « Anecdotes du film American Bluff - AlloCiné », AlloCiné (consulté le ).
  5. (en) « Knight of Cups (2016) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  6. (en) « Exodus : Gods and Kings (2014) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  7. « Exodus : Gods and Kings », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  8. (en) « The Big Short (2015) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  9. « The Big Short », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  10. (en) « Hostiles (2018) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  11. « Hostiles », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  12. « Vice », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  13. (en) « The Promise (2017) : A Financial Disaster That Lost $90M+ », sur Bomb Report (consulté le ).
  14. Miguel Bustillo, Shelly Banjo and Tamara Audi, « 12 Killed in Colorado Theater Shooting - WSJ », WSJ, (consulté le ).
  15. (en) « Christian Bale Visits Colorado Shooting Victims », denver.cbslocal.com, 24 juillet 2012.
  16. « Fusillade USA : Christian Bale, l'acteur de Batman, se rend à Aurora, ville de la tuerie », jeanmarcmorandini.com, 25 juillet 2012.
  17. Adaptation du roman de John le Carré, paru en France sous le titre, Chandelles noires.
  18. a b c d e f g h i j k l et m « comédiens ayant doublé Christian Bale en France », sur RS Doublage[1].
  19. a b et c Fiche des doublages effectués par Philippe Valmont sur Allodoublage.
  20. a b c d e f et g « Comédiens ayant doublé Christian Bale au Québec » sur Doublage.qc.ca.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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