Bataille de Froidfond — Wikipédia

Bataille de Froidfond

Informations générales
Date
Lieu Froidfond
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Pierre Travot François Athanase Charette de La Contrie
Forces en présence
600 hommes[1] 450 hommes[2]
Pertes
Inconnues 60 à 65 morts[2],[3]

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 52′ 38,9″ nord, 1° 44′ 25,3″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Froidfond
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Froidfond
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Froidfond

La bataille de Froidfond se déroule le lors de la guerre de Vendée.

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Du côté des républicains, l'adjudant-général Travot est à la tête de 600 cavaliers nantais, de chasseurs de Cassel et d'une compagnie de guides[1]. Le général vendéen Charette a quant à lui à ses côtés 400 fantassins et 50 à 60 cavaliers[2],[1].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , Charette arrive à Froidfond à six heures du matin[2] dans le but de former un rassemblement[4]. Quatre heures plus tard, Travot arrive à sa suite[2]. Les combats ont lieu à La Chauvière et à La Bironnière, à l'est du bourg[4]. Dès le début de l'action, Charette s'enfuit à cheval avec quelques cavaliers[2],[3]. La poursuite dure six heures[2]. Ses chevaux étant épuisés, Travot est contraint d'abandonner dans les landes des Chauffetières[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

D'après un rapport[A 1] au Directoire exécutif du général Hoche, 65 Vendéens sont tués et Charette s'enfuit avec 12 à 15 cavaliers[3]. L'historien Lionel Dumarcet évoque une soixantaine de fantassins fauchés[2].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Après ce combat, Travot continue de traquer Charette dans la région[2]. Il le retrouve le 8 mars à un lieu nommé La Grossetière[2], situé soit à Froidfond, soit à Saint-Christophe-du-Ligneron[5]. Charette n'a alors que 15 à 30 hommes à pied avec lui, mais il parvient de nouveau à s'enfuir[2],[6].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Encore une déroute de Charette qui a tenté son dernier effort ; j'ai lieu de croire que c'est la dernière. Travot lui a tué soixante-cinq hommes le 28 février dans la paroisse de Froidefond. Ne pouvant le poursuivre, tant sa cavalerie était fatiguée, il l'a abandonné, ainsi que les douze à quinze cavaliers qui accompagnaient ce chef de rebelles. Travot pense que Charette sera contraint de se déguiser pour échapper aux recherches de nos patrouilles[3]. »

    — Lettre du général en chef Hoche, le 6 mars à Angers, au directoire exécutif.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gabory 2009, p. 505
  2. a b c d e f g h i j k et l Dumarcet 1998, p. 512.
  3. a b c et d Savary, t. VI, 1827, p. 215.
  4. a et b Dumarcet 1998, p. 519.
  5. Dumarcet 1998, p. 520.
  6. Gabory 2009, p. 506

Bibliographie[modifier | modifier le code]