Bamendjing — Wikipédia

Bamendjing
Bamendjing
Le réservoir-barrage de Bamendjing, vu par satellite.
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Ouest
Département Bamboutos
Commune Galim
Démographie
Population 7 007 hab.[1] (2005)
Géographie
Coordonnées 5° 42′ 35″ nord, 10° 29′ 35″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
Voir sur la carte administrative de région de l'Ouest
Bamendjing

Bamendjing est une localité de l'Ouest du Cameroun, située en pays Bamiléké, à 25 km de Bafoussam. Elle est rattachée à la commune de Galim, dans le département des Bamboutos. C'est une chefferie de 2e degré[2].

Climat[modifier | modifier le code]

Bamendjing est doté d'un climat tropical de type Aw selon la classification de Köppen, avec une température annuelle moyenne de 21,8 °C et des précipitations d'environ 2 003 mm par an, plus faibles en hiver qu'en été[3].

Barrage[modifier | modifier le code]

Le village est situé à proximité immédiate du barrage de Bamendjing, d'une capacité de 1,8 milliard de m³, qui assure avec ceux de Mbakaou et de la Mapé la régularisation du fleuve Sanaga[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Transport d'enfants déplacés de la région du Nord-Ouest fuyant la crise anglophone au Cameroun (2019).

Les Bamendjing sont originaires de Bambili dans le Nord-Ouest du Cameroun.

À la suite d'un mécontentement relatif à la dévolution de la succession après le décès d'un fon à Bambili au XVIe siècle, un groupuscule de personnes décide de quitter le village de Bambili. C'est ainsi que ces derniers se retrouvent dans le département des Bamboutos précisément à Bamendjing. Mais les choses ne seront pas faciles car le peuple Bamendjing devra faire face aux multiples agressions de leurs voisins. Le peuple Bamendjing est un peuple de guerrier qui a su s'installer dans la zone. Il revendique une dynastie de 19 rois dont le 19e, SM Fong Pekeko Feko Isaac, règne depuis 1990. La dynastie fut fondée par Fong NtuckTaghuie.

Infrastructures et services publics[modifier | modifier le code]

Bamendjing dispose d'un centre de santé (CSI[5]), d'un établissement scolaire technique (CETIC[6]) et d'une centrale électrique isolée exploitée par Enéo d'une capacité installée de 53 kW[7].

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse protestante de Bamendjing relève de la région synodale des Bamboutos et Nord-Ouest de l'Église évangélique du Cameroun[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. « Le chef de 2e dégré de Bamndjing », camerlex.com, 29 juin 2011 [1]
  3. « Climat Bamendjing », climate-data.org [2]
  4. Gabriel Tchatat/PNUD, « Rapport final - Cameroun - Contribution à la préparation du rapport national pour la formulation du livre blanc régional sur l'accès universel aux services énergétiques intégrant le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique », sur www.se4all.org, , p. 40
  5. Plan communal de développement de Galim, GAID/PNDP, , p. 29
  6. « CETIC de Bamendjing », Schoolmap Cameroon [3]
  7. Enéo Cameroon, Activités de production, consulté en 2023
  8. Eglise évangélique du Cameroun, Rapport de la commission exécutive du 20 juillet 2009, consulté en 2022

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Champaud, Villes et campagnes du Cameroun de l'Ouest, Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Bondy, 1983, p. 144 , 423, 431 (ISBN 2-7099-0667-8) (texte remanié d'une thèse de Lettres)
  • Dictionnaire des villages des Bamboutos, Centre ORSTOM de Yaoundé, , 62 p.
  • Guillaume Hensel Fongang Fouepe, Les mutations du secteur agricole bamiléké (Cameroun) étudiées à travers ses acteurs. Une analyse à partir des localités de Fokoué et de Galim, AgroParisTech, 2008, 416 p., [lire en ligne]
  • Plan communal de développement de Galim, GAID/PNDP, , 173 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Galim, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)