Auvillars — Wikipédia

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Auvillars
Auvillars
L'église Saint-Germain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Terre d'Auge
Maire
Mandat
Sébastien Maheut
2020-2026
Code postal 14340
Code commune 14033
Démographie
Gentilé Auvillargeois
Population
municipale
211 hab. (2021 en diminution de 12,81 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 49″ nord, 0° 03′ 56″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 154 m
Superficie 11,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mézidon Vallée d'Auge
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Auvillars

Auvillars est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 211 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Côtes de la Manche orientale » et « Normandie (Cotentin, Orne) »[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lisieux à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 881,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Auvillars est une commune rurale[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,1 %), terres arables (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Auvillaria[15] et Auvillaribus[16] vers 1350.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -villar(s), variante de -vill(i)ers. Le toponyme est issu ultimement du bas latin altum villare[15], « haut village », « haute ferme », à moins que le premier élément Au- ne représente en réalité un nom de personne germanique Aldo[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans sa Statistique monumentale du Calvados (1862), Arcisse de Caumont décrit ainsi l'historique d'Auvillars :

« Comme toujours, Auvillars eut pour premiers seigneurs des membres d’une famille dont le nom était celui de la commune elle-même. Cette famille s’éteignit dans la personne de Jeanne d’Auvillars, fille et héritière de Guillaume, seigneur châtelain d’Auvillars, Saint Aubin de Sallon et Barneville, qui épousa Robert de Tournebu, baron de la Motte-Cesny, Grimbosc, etc., etc., au commencement du XIVe siècle.

M. Floquet a raconté un curieux procès qu’eut à soutenir Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillars, pour avoir maltraité un clerc du prieuré de Beaumont en Auge, en l’année 1342. Il fut condamné à 400 livres d’amende, somme énorme pour cette époque (voyer Histoire du parlement de Normandie). Un siècle plus tard, Richard de Tournebu employa plus utilement sa vigueur, en soutenant un siège héroïque contre les capitaines de l’envahisseur Henry V. Sa capitulation, du 7 août 1417, est conçue dans des conditions qui montrent que les barons normands, malgré le défaut d’organisation où l’invasion les avait trouvés, n’en avaient pas moins opposé une résistance capable de les faire respecter. Le texte de cette capitulation a été publié dans le volume intitulé : rotuli normanniae, imprimé à Londres en 1835, page 285, et par la société des antiquaires de Normandie, tome XV, page 263 de ses mémoires.

À peine le château était-il évacué que Henry sa hâta d’en faire don au comte de Salisbury, son cousin, afin d’être sûr de sa conservation (25 septembre 1417).

À l’époque du décès de Guillemette de Tournebu, en 1485, Jean de Harcourt, son arrière-petit-fils, en hérita, et il ajouta à ses autres titres celui de seigneur et châtelain d’Auvillars. En 1558, Auvillars était entre les mains de la famille de Salcède ; Nicolas de Salcède, qui la possédait en 1582, fut impliqué à cette époque dans une conjuration formée, dit-on, par les Guises contre le duc d’Alençon et le roi Henri III, son Frère. Il fut jugé par le parlement de Paris, convaincu du crime de lèse-majesté, et comme tel condamné à être écartelé. Cette exécution, dont le souvenir s’est toujours conservé à Auvillars, dut avoir lieu vers 1588. En 1600, Mme Charlotte Duquesnel d’Aussebost était douairière d’Auvillars. Après sa mort, arrivée en 1617, cette seigneurie passa à une famille nommée de Miou. Le chef de cette famille était un des principaux officiers de Duc de Lorraine, sa fille, Louise Marie de Miou, épousa Pierre Dauvet de Tréguy.

La famille Dauvet, noblesse de robe, originaire de Picardie, s’allia aux Brézé, aux Montmorency, Saint-Simon, Béthune, Chabannes, etc.

Plusieurs de ses membres prirent l’épée. Benoît Dauvet et Louis-Nicolas Dauvet se distinguèrent dans les batailles de Louis XIV et de Louis XV.

On retrouve des renseignements sur cette maison dans l’Histoire des grands-officiers de la Couronne, de P Anselme. Elle porte bandé de gueules et d’argent de 6 pièces, la première chargée d’un lion de sable passant dans le sens de la bande. Couronne de marquis ; supports, deux Sauvages (voyez Waroquier, tome VII).

C’est ainsi qu’on voit les blasons de la litre funèbre de la chapelle St Jean d’Auvillars.

En 1700, Messire Pierre Dauvet de Tréguy donna pour les pauvres d’Auvillars des herbages situés à Druval et Rumesnil. Ils en jouissent encore. Les mêmes seigneurs de la famille Dauvet avaient fondé une école pour les filles et ils l’avaient dotée en rentes. Les enfants des deux paroisses d’Auvillars et de Repentigny y étaient instruits gratuitement par une sœur de la Providence de la maison de Lisieux. Les rentes sont perdues, fautes de titres. La maison vendue révolutionnairement, a été rachetée par un habitant qui l’a donnée pour sa destination primitive.

Le presbytère, qui avait été aliéné, a été racheté par la commune vers l’an 1806.

On comptait 3 feux privilégiés et 80 feux taillables à Auvillars.

La petite paroisse de Repentigny a toujours été dans une sorte de dépendance de celle d’Auvillars. Les seigneurs d’Auvillars en étaient patrons, comme de la première, et ils s’en montrèrent constamment les bienfaiteurs. Elle avait d’abord été supprimée et réunie à Rumesnil ; mais au commencement du règne de Charles X, elle a été réunie à Auvillars comme vicairie indépendante. »

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie d'Auvillars, construite en 1888.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
février 1933 mai 1953 Alexandre Leprévost    
mai 1953 janvier 1981 René Colard    
janvier 1981 juin 1995 Louis Sandret    
juin 1995[17] mai 2020 Pascal Laleman SE Agriculteur
mai 2020[18] En cours Sébastien Maheut SE Exploitant agricole
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et un adjoint[18].

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont nommés les Auvillargeois. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 211 habitants[Note 3], en diminution de 12,81 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Auvillars a compté jusqu'à 596 habitants en 1806.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
530449596503434416441446403
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
398370347346366323348348330
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
306295292255278256257237260
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
224185177158178178205213235
2018 2021 - - - - - - -
220211-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Germain[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 17 juillet 1926[23]. La dalle funéraire du clerc de Tournebu et une Vierge à l'Enfant du XIIIe siècle sont classées à titre d'objets[24].

Chapelle Saint-Jean[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Jean.

Description de la chapelle Saint-Jean par Arcisse de Caumont en 1862, d'après la Statistique monumentale du Calvados.

La chapelle Saint-Jean s’élève sur un coteau, à 2 kilomètres de l’église d’Auvillars, au midi.

Cette chapelle date de la dernière période ogivale ; elle a environ 30 pieds de longueur sur 15 de largeur.

Le portail occidental, flanqué de deux contreforts, est terminé par un galbe très-aigu qui supporte un toit très-incliné. La porte ogivale est décorée de moulures prismatiques ; elle est surmontée d’une fenêtre du même temps. Devant la chapelle s’élèvent deux beaux peupliers qui décorent l’entrée.

La nef est éclairée par quatre fenêtres, dont deux à plein-cintre avec chanfrein ; les deux autres à arc surbaissé. Les murs, flanqués de contreforts saillants, sont terminés par une corniche formée d’un quart-de-rond.

Le chevet droit est flanqué de deux contreforts et terminé, comme le portail, par un galbe très-incliné, surmonté d’une croix antéfixe.

On aperçoit, sur le mur méridional, les vestiges d’une litre funèbre. Les écussons armoriés peints sur cette litre sont reproduits à l’intérieur de la chapelle.

On remarque, du côté de l'épître, une piscine ogivale.

Deux jolis bas-reliefs attirent également l’attention. L’un de ces bas-reliefs est incrusté dans le mur septentrional, près de l’autel. Il représente saint Jean Baptiste, le Précurseur, tenant dans une de ses mains un globe surmonté d’une croix.

L’autre bas-relief a été détaché de la muraille où il était incrusté. Il représente un moine ayant les mains jointes et élevées vers le ciel.

Derrière l’autel sont trois niches renfermant d’anciennes statues supportées par de jolis culs-de-lampes. Dans celle du milieu est la statue de saint Jean Baptiste.

Une statue de la Sainte Vierge, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus, est appliquée contre le mur de droite.

La voûte de la chapelle est en lambris, avec entraits.

Manoir de la Bruyère[modifier | modifier le code]

Les façades et toitures du manoir de la Bruyère et du bâtiment du pressoir ainsi que le pressoir proprement dit et son mécanisme sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le 25 février 1974, le jardin du manoir depuis le 16 juin 2008[25].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Auvillars et Lisieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lisieux_sapc » (commune de Lisieux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lisieux_sapc » (commune de Lisieux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 366
  17. « Pascal Laleman candidat pour un quatrième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  18. a et b « Municipales à Auvillars. Sébastien Maheut succède à Pascal Laleman », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Église », notice no PA00111026, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Œuvres mobilières à Auvillars », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  25. « Manoir de La Bruyère », notice no PA00111027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.