Auguste Balsan — Wikipédia

Auguste Balsan
Fonctions
Député de l'Indre
-
Maire de Châteauroux
Conseiller général de l'Indre
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Jacques Martin Auguste BalsanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Jean-Pierre Balsan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Élodie Martin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Autres informations
Membre de
Mouvement
Distinction
signature d'Auguste Balsan
Signature

Auguste-Jean-Jacques-Martin Balsan (, Paris - , Paris), est un manufacturier et homme politique français.

Il est le frère de Charles Balsan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père Jean-Pierre Balsan (1807-1869), administrateur de la Banque de France de Châteauroux, avait acquis en 1856 d'un certain Léonard Muret de Bort la Manufacture du Parc, privilégiée par Louis XV le ; il était lui-même fils de Pierre Balsan (1786-1821), propriétaire agricole à Lagamas (actuel département de l'Hérault) et producteur de vert-de-gris à Gignac, en Languedoc.

Grand manufacturier, fabricant de draps à Châteauroux, administrateur de la Banque de France à Châteauroux, juge au Tribunal de Commerce de la ville, conseiller général de l'Indre et président la Commission municipale de Châteauroux établie en 1870, Auguste fut élu, le , par les Conservateurs de l'Indre représentant a l'Assemblée nationale, le premier de la liste, avec 48,980 voix sur 58,022 votants.

D'abord membre de la réunion Feray et du groupe Target, dont le concours fit l'appoint de la majorité de droite, le , pour l'adoption de l'ordre du jour Ernoul et le renversement de Thiers, il s'inscrivit plus tard au centre droit ; il vota toujours d'accord avec la droite, pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation des lois d'exil, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée, pour la prorogation des pouvoirs du maréchal, pour l'état de siège, pour la loi des maires, pour le ministère de Broglie, contre le retour du Parlement à Paris, contre la dissolution et contre l'amendement Wallon (). Il vota, le , pour l'ensemble des lois constitutionnelles de 1875.

De 1887 à 1895, il fut en outre, maire de Velles.

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Portrait de son épouse.

Époux en 1865 de Marie Dupuytren, fille de Louis Dupuytren, magistrat et membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France, il en eut cinq enfants :

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]