Antoine Le Blanc de Guillet — Wikipédia

Antoine Le Blanc de Guillet
Biographie
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Auteur des DruidesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Antoine Blanc, dit Antoine Le Blanc de Guillet, est un homme de lettres français né à Marseille en 1730 et mort en 1799.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pour ne pas être négociant comme son père, il entra en 1746 dans la congrégation de l’Oratoire, et s’adonna à l’enseignement. Mais, fatigué de ce genre d’existence, il se rendit à Paris, devint l’un des collaborateurs du Conservateur, se livra à des travaux littéraires, et fit représenter plusieurs pièces qui eurent assez de succès. En 1788.

Leblanc, bien qu’à peu près dénué de ressources, refusa une pension du gouvernement ; mais, en 1795, il accepta de la Convention un secours de 2000 francs. Peu de temps après, il fut nommé professeur de langues anciennes à l’École centrale de la rue Saint-Antoine, et devint, en 1798, membre de l’Institut.

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit les ouvrages suivants : Mémoires du comte de Guines, roman d’amour qui ne manque pas d’intérêt ; l’Heureux événement, comédie en trois actes et en vers (1763) ; Manco-Capac, tragédie en cinq actes, qui fut représentée en 1763, reprise en 1782 et alors imprimée. On y trouve de nobles sentiments, des attaques d’une grande hardiesse contre le despotisme, mais peu d’intérêt, et le style est fréquemment emphatique et bizarre. C'est à cette pièce qu’appartient ce vers, souvent cité comme un modèle de cacophonie :

Crois-tu de ce forfait Manco-Capac capable ?

Mentionnons encore : les Druides, tragédie en cinq actes, jouée en 1772, mais défendue après sa douzième représentation, sur la demande de l’archevêque de Paris ; Albert Ier ou Adeline, comédie héroïque en trois actes, jouée seulement en 1775 ; le Lit de justice (1774, in-8°) ; Discours en vers sur la nécessité du dramatique et du pathétique en tout genre de poésie (1783, in-8°) ; Virginie, tragédie qui ne fut pas représentée (1786, in-8°) ; De la nature des choses, traduction eu vers du poème de Lucrèce (1788-1791, 2 vol. in-8°) ; le Clergé dévoilé ou les États généraux de 1303, tragédie non représentée (1791, in-8°) ; Tarquin ou la Royauté abolie, tragédie (1794, in-8°), etc.

Source[modifier | modifier le code]

« Antoine Le Blanc de Guillet », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Perroud, « Notice biographique sur Antoine Le Blanc de Guillet : 1730-1799 », Annales de la Société d’agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, Le Puy-en-Velay, vol. 25,‎ , p. 273-332 (lire en ligne).

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