Amiénois — Wikipédia

Amiénois
Blason de Amiénois
Héraldique
Amiénois
Carte de l'Amiénois, pays traditionnel de Picardie, indiquant ses villes et principaux bourgs.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Départements  Somme
 Oise
Villes principales  Amiens,
Corbie,
Doullens,
Conty,
Flixecourt,
Poix-de-Picardie
Démographie
Gentilé Amiénois, Amiénoises
Régions et espaces connexes Beauvaisis
Ponthieu
Vimeu
Santerre
Artois
Ternois

L'Amiénois est un pays traditionnel de Picardie, du département de la Somme, dont le centre est Amiens.

L'Amiénois formait sous les Carolingiens un comté qui comprenait Amiens, Conty, Poix-de-Picardie, Doullens, Picquigny, Rubempré.

Héraldique[modifier | modifier le code]

blason de l'Amiénois

Les armoiries de l'Amiénois se blasonnent ainsi :
D'or aux trois bandes d'azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Amiénois se caractérise par sa ruralité, et sa faible densité (65 hab /km2), elle est couverte par un vaste plateau, faiblement vallonné, parcouru de vallées sèchesson. Son patrimoine architectural et paysager est remarquable, le canton de Villers-Bocage est riche de nombreux châteaux. Les axes routiers convergeant vers la capitale picarde comptent parmi les sites du département les plus soumis à la banalisation, on retrouve notamment la chaussée Brunehaut, reliant Nemetacum (Arras) et Samarobriva (Amiens) par Pas-en-Artois[1],[2].

l'Amiénois est limité par le Beauvaisis au sud, le Ponthieu à l'ouest, le Vimeu au sud-ouest, le Santerre à l'est et l'Artois au nord avec le Ternois et l'Artois propre. Géographiquement, l'Amiénois, avec le Beauvaisis occupe la même entité géographique et paysagère à savoir le Plateau Picard.

Communes comportant Amiénois dans leur nom[modifier | modifier le code]

Actuellement, 4 communes du département de la Somme sont concernées :

Cette dénomination n'a pas d'autre raison particulière que celle d'éviter toute confusion avec d'autres communes, y compris du même département, comme Acheux-en-Vimeu et Vaux-sur-Somme. Il n'y a donc pas lieu de voir dans ce « suffixe » un point commun particulier à ces quatre localités, pas plus d'ailleurs d'en chercher une quelconque raison dans le constat (pur hasard) que trois d'entr'elles forment pratiquement une parfaite ligne droite selon un axe Sud-Ouest / Nord-Est traversant le fleuve Somme juste en aval d'Amiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Ambiens[modifier | modifier le code]

Le territoire des Ambiens est centré sur le cours inférieur de la Somme. Cette dernière lui tient lieu d'axe principal et de colonne vertébrale, l'ensemble des agglomérations gauloises reconnues à ce jour en territoire ambiens s'échelonnant le long de son cours. Deux petits fleuves côtiers pourraient lui avoir servi de frontière, la Bresle au sud, et la Canche, ou peut-être l'Authie au Nord. Sa frontière Sud toutefois, reste incertaine, en raison de l'existence à cet endroit d'un petit peuple dont le statut et le territoire restent mal connus, les Catuslogues, peut-être à l'époque de l'indépendance un client ou un pagus des Ambiens. Ils avaient pour autres voisins les Calètes et les Bellovaques au sud-ouest et au sud, les Viromanduens à l'est et les Atrébates et les Morins au nord[3].

Localisation du comté d'Amiens au XIIIe siècle[4].

Le comté d'Amiens[modifier | modifier le code]

Les comtes d'Amiens furent vassaux de l'évêque jusqu'en 1185. Philippe Auguste unit en 1214 le comté à la couronne[5],[note 1], mais Charles VII le cède par traité à Philippe le Bon, duc de Bourgogne en 1435. La mort de Charles le Téméraire le rendit à Louis XI en 1477, il lui fut assuré par le traité d'Arras de 1482.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À la même date Philippe Auguste réunit également le comté de Vermandois[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Atlas des paysages de la Somme »
  2. « CC, Campagnes de l'Artois »
  3. S. Fichtl, Les peuples gaulois, éditions Errance.
  4. Jean-François Nieus, Vicomtes et vicomtés dans le nord de la France (XIe – XIIIe siècles) : un monde d’officiers au service du pouvoir princier (lire en ligne), p. 268-278.
  5. a et b Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 11.

Bibliographie[modifier | modifier le code]