Albert Bourderon — Wikipédia

Albert Bourderon, né le à Corbeilles (Loiret) et mort le à Paris, est un tonnelier et syndicaliste socialiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, Albert Henri Bourderon soutient une position pacifiste, conforme aux principes internationalistes.

Très actif dans la Confédération générale du travail, il est également militant du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, puis de la Section française de l'Internationale ouvrière.

En août 1915, avec Alphonse Merrheim, il présente à la Conférence nationale de la CGT, une motion dénonçant l’Union sacrée, « Cette guerre n’est pas la nôtre[1] », qui recueille un quart des suffrages. En septembre, ils participent ensemble à la Conférence de Zimmerwald qui réunit trente-huit délégués socialistes et syndicalistes de douze pays, opposants à la participation des partis de l’Internationale aux « unions sacrées » nationales[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Marc Schiappa « L’Antimilitarisme et le mouvement ouvrier », Actes du colloque de Saint-Nazaire, 29 et 30 novembre 2015, Déserteurs, mutins, pacifistes, antimilitaristes de tous les pays, unissez-vous !, Les Éditions de la Libre Pensée, Paris, 2016, p. 358.
  2. Ibidem, p. 359.
  3. Julien Chuzeville, Militants contre la guerre 1914-1918, Les Lilas, Spartacus (no B 186), , 132 p. (ISBN 9782902963683), chap. 3 (« L'Appel de Zimmerwald »)

Liens externes[modifier | modifier le code]