Aki Kuroda — Wikipédia

Aki Kuroda
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (79 ans)
KyotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
黒田アキVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Artiste visuel, éditeur associé, peintre, sculpteur, pianisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Site web

Aki Kuroda (黒田 アキ, Kuroda Aki?), de son vrai nom Akihiko Kuroda (黒田 明比古, Kuroda Akihiko?), né le à Kyōto est un peintre, artiste contemporain japonais, qui vit et travaille à Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père d'Aki Kuroda était professeur d'économie à l'Université Dōshisha. Enfant unique, Aki Kuroda est élevé dans une famille ouverte sur la culture européenne. Il commence à peindre très jeune.

En 1994, Aki Kuroda participe à une exposition dans le cadre de la Biennale de São Paulo[2].

Il a réalisé les peintures murales pour le Pôle universitaire Léonard-de-Vinci, la Maison de la culture du Japon à Paris, le café du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, pour la ville de Paris en 2000 et pour l'École nationale des douanes de Tourcoing (œuvre inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009).

Il conçoit les décors du ballet Parade pour Angelin Preljocaj à l'Opéra de Paris et au Festival d'Avignon en 1993. Il a collaboré avec des architectes comme Tadao Ando et Richard Rogers afin de réaliser des peintures en relief au Japon.

Ses œuvres[modifier | modifier le code]

La matrice des tableaux de Aki Kuroda est faite de chiffres et d’espaces : 1944, année de sa naissance ; - 270, température du cosmos profond ; 300 000, la vitesse de la lumière en km/s dans le vide. Table de loi chiffrée pour transcrire le chaos des origines. Tandis que l’espace s’organise de formes multiples, sphères et puzzles et labyrinthes, champs fragmentés entre troisième et quatrième dimension Page d'aide sur l'homonymie. Progressivement, fleurs, femmes et mythes s’installent[3].

Les chiffres représentent pour lui un espace de matière et de lumière comme au commencement du temps, puis de la vie. Réels, entiers, irrationnels, imaginaires, les chiffres filent sur la toile de fond d'une nuit cosmique. Leur dénombrement avance comme un fil que l’œil déroule à l’infini. La complexité croissante du cosmos prend corps peu à peu dans ces œuvres peintes, sans cadre : couplant l’espace au temps, le mouvement est né.

Sculptures, photographies, installations, spectacles dansés complètent un espace où tout est jardin : le corps, la vie, la ville, le cosmos. « CosmoGarden » a scandé deux décennies de ses productions, mêlant l’ensemble en des événements créés en une grande variété de lieux, de par le monde[4].

Ni japonais ni français, mais « déraciné », Aki Kuroda cherche à pousser les limites de l’espace qu’il crée, inscrit dans le réel de la vie qu’il aime, au cœur même des villes, observatoire idéal d’un univers en profonde mutation, qu’il accompagne de ses interrogations[5],[6].

Expositions[modifier | modifier le code]

Sélection[7] :

Année
2021 Yoyo Maeght Gallery, Paris[8]
Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[9]
2020 Richard Taittinger Gallery, New York, États-Unis[10]
2019 Musée des Beaux-Arts de Chartres, Chartres[11]
Musée Lapidaire, Avignon, curated by Yoyo Maeght
Salle des Dominicains, Saint-Emilion[12]
2018 Aquarium de Paris, curated by Yoyo Maeght[13]
Hangar Art Center, Bruxelles, Belgique[14]
2016 Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[15]
2015 Galerie Nikki Diana Marquardt, Paris[16]
Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[9]
Centre d’Art des Sablons, Neuilly sur Seine[17]
2014 Galerie Alexandre Lazarew, Paris[18]
Biwako Biennale, Japon[19]
2013 KH Gallery, Tokyo, Japon[20]
2011 Nori Yu Gallery, Tokyo, Japon[21]
2010 Maison Européenne de la Photographie, Paris[22]
Centre d’Art de Saint-Emilion[7]
2008 Doland Museum, Shanghai, Chine[23]
2007 TS1 Museum, Beijing, Chine[7]
Beijing Imperial Museum, Chine[7]
2004 Espace culturel des Arts, Trèbes[24]
2002 Musée Château de Bellecour, Pithiviers[25]
2001 Scène Nationale d’Orléans[26]
1998 Galerie Ham, Nagoya, Japon[7]
Galerie Proarta, Zurich, Suisse[7]
1997 Casa França-Brasil, Rio de Janeiro, Brésil[7]
La Manufacture des Œillets, Ivry[27]
Otemae Art Center, Kobe, Japon[1]
1978 Kunsthalle, Bremerhaven, Allemagne[7]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Kuroda - Aki en quelques lignes », sur Yoyo MAEGHT (consulté le )
  2. « Kuroda Aki », sur www.nautiljon.com (consulté le )
  3. « Aki Kuroda », sur Yoyo MAEGHT (consulté le )
  4. « Aki Kuroda infos », sur Yoyo MAEGHT (consulté le )
  5. « Aki Kuroda », sur fr.nrme.net (consulté le )
  6. « Aki Kuroda – Galerie Depardieu » (consulté le )
  7. a b c d e f g et h « Kuroda - Biographie », sur Yoyo MAEGHT (consulté le )
  8. {{Lien web https://yoyomaeght.com/blogs/kuroda}}
  9. a et b « Aki Kuroda » (consulté le )
  10. (en-US) « Aki Kuroda | Richard Taittinger Gallery » (consulté le )
  11. « Aki Kuroda », sur www.chartres.fr (consulté le )
  12. « Exposition de peintures AKI KURODA - Mairie de Saint-Emilion », sur www.saint-emilion.org (consulté le )
  13. « ExpositionAquacity by Aki Kuroda », sur L'Aquarium de Paris (consulté le )
  14. Out.be, « Aki Kuroda (Hangar Art Center) », sur Out.be (consulté le )
  15. (en-US) « Aki kuroda » (consulté le )
  16. « AKI KURODA, « COSMOBANG 2015 », GALERIE NIKKI DIANA MARQUARDT », sur INFERNO, (consulté le )
  17. « Aki Kuroda », sur Théâtre des Sablons (consulté le )
  18. « Newsarttoday - Aki Kuroda », sur News Art Today (consulté le )
  19. « ART » (consulté le )
  20. (en-US) « "Aki Kuroda 'Space Garden = Cosmogarden' + Hiroko Koshino" appeared in The Sankei Shinbun. | KH GALLERY », sur www.kh-gallery.com, (consulté le )
  21. « Cosmogarden | Aki Kuroda | ARTISTS | MORI YU GALLERY », sur www.moriyu-gallery.com (consulté le )
  22. « Ari Kuroda », sur Maison Européenne de la Photographie (consulté le )
  23. « Biografie von Aki Kuroda – Aki Kuroda auf artnet », sur www.artnet.de (consulté le )
  24. (en) eazel, « eazel | exhibitions beyond limits », sur eazel.net (consulté le )
  25. « Biographie de Aki Kuroda – Aki Kuroda sur artnet », sur www.artnet.fr (consulté le )
  26. « Aki Kuroda Biography – Aki Kuroda on artnet », sur www.artnet.com (consulté le )
  27. Leslibraires.fr, Catalogue aki kuroda, cristal hasard, - LA MANU... - Manufacture des oeillets - Actes Sud (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aki Kuroda, coll. « Rencontres » avec Lucas Djaou, Éditions Lucas Djaou, Paris, 2017.
  • Aki Kuroda, Yasuo Kobayashi, Cosmogarden Cosmojungle, Seigensha, (ISBN 978-4-86152-104-1).
  • Kuroda, éditions Maeght, France, 2002 (ISBN 978-2-86941-307-8).

Liens externes[modifier | modifier le code]