Abbaye Saint-Crépin-en-Chaye — Wikipédia

Ancienne abbaye Saint-Crépin-en-Chaye
Ecclesia Sancti Crispini in Cavea
Blason de l'abbaye Saint-Crépin-en-Chaye
Blason de l'abbaye Saint-Crépin-en-Chaye

Ordre Chanoines réguliers de saint Augustin
Congrégation de France (1660)
Fondation 1131
Diocèse Soissons
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Commune Soissons
Coordonnées 49° 23′ 27″ nord, 3° 19′ 15″ est
Géolocalisation sur la carte : France
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Ancienne abbaye Saint-Crépin-en-Chaye Ecclesia Sancti Crispini in Cavea
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Ancienne abbaye Saint-Crépin-en-Chaye Ecclesia Sancti Crispini in Cavea
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Ancienne abbaye Saint-Crépin-en-Chaye Ecclesia Sancti Crispini in Cavea

L'Abbaye Saint-Crépin-en-Chaye ou Saint-Crépin en Chaie, Ecclesia Sancti Crispini in Cavea, était une abbaye fondée en 1131 sur les lieux du martyre des frères Crépin et Crépinien par des chanoines réguliers venus de l'abbaye d'Arrouaise. L'appellation en-Chaye ferait référence au nom latin In Cavea, considéré comme le lieu hypothétique du martyre des saints Crépin et Crépinien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le comte de Soissons, Renaud le Lépreux (1118-1146), rend à l’évêque de Soissons, Josselin de Vierzy (1126 à 1152), l’établissement de Saint-Crépin-en-Chaye.

Elle est épargnée en 1414 pendant la guerre de Cent Ans. Elle est dévastée pendant les guerres de Religion, en 1567, par les huguenots.

En 1662 et 1668, l'abbaye sert d'hôpital pour recevoir et isoler les malades atteints de la peste[1].

En 1660, elle se rattache à la congrégation de France.

Abbés[modifier | modifier le code]

Abbés réguliers[modifier | modifier le code]

  • ...
  • ~1165 : Jean
  • ...
  • ~1227 : Hugues
  • ~1234 : Robert
  • ~1238 : Hugues
  • ...
  • Thibaud
  • ...

Abbés commendataires[modifier | modifier le code]

Comme la plupart des monastères de France par le concordat de 1516, la mise en commende s’appliqua à Saint-Crépin-le-Grand  :

Prieurs[modifier | modifier le code]

Le prieur est le moine choisi par l'abbé pour le seconder : on parle alors de prieur claustral, ou de grand-vicaire, numéro deux d'une abbaye. Le prieur, depuis la mise en commende, est le véritable chef du monastère.

Prieuré[modifier | modifier le code]

L'influence de l'abbaye s'étend sur les prieurés où elle envoie ses religieux et recueille les revenus :

Droit de patronage et dîmage[modifier | modifier le code]

L'abbaye a le droit d'élire et de pourvoir aux cures des églises dont elle est patron, de prêtres qu'elle présente à l'ordination de l'évêque diocésain. C'est le droit de patronage, de présentation à l’évêque et de nomination d'un desservant aux églises ou cures (paroisses) où elle percevait les grosses dîmes.

L'abbé présentait à l'évêque pour la nomination aux cures de Nampcel, Houvin-Houvigneul (donation en 1191-1192)

Patrimoine foncier[modifier | modifier le code]

Raoul II Sores dit d'Estrées et sa femme confirmèrent en 1266 la vente faite à l'abbaye par Geoffroy de Mortemer, vicomte d'Acy encore appelé Geoffroy d'Acy et sa femme Hersande de Busancy. Cette vente consistait en leurs possessions au village de Chavigny le Sor, à Vaux et à Millancourt[3].

L'abbaye possédait des biens à Braye-sous-Clamecy, à Cuffies, à Villers-le-Petit; la ferme de Beaumont à Juvigny, la ferme de Saint-Crépin à Soissons; des droits dans la forêt de Retz.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armoiries de l'abbaye Saint-Crépin-en-Chaye

Les armes de l'abbaye se blasonnent ainsi :
D'azur à une crosse d'or accosté de deux lettres S et C du même[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gallia Christiana, IX
  • Plateau, M., Le cartulaire de Saint-Crépin-en-Chaye, Bulletin de la Société archéologique et scientifique de Soissons, t. 20, 1892, p. 176-181.
  • Archives nationales de France dans la série L.: monuments ecclésiastiques: L. 1005 à 1008 (années 1142-1668)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références et notes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]