1530 en santé et médecine — Wikipédia

Années de la santé et de la médecine :
1527 - 1528 - 1529 - 1530 - 1531 - 1532 - 1533
Décennies de la santé et de la médecine :
1500 - 1510 - 1520 - 1530 - 1540 - 1550 - 1560

Cet article présente les faits marquants de l'année 1530 en santé et médecine.

Fondation[modifier | modifier le code]

  • L'hôpital Saint-Sébastien de Toulouse, construit entre et « à l'instigation du capitoulat et grâce à des dons privés pour recevoir les pestiférés », accueillera dorénavant « les pauvres valides étrangers à la ville (et, à partir de , l'excédent des pauvres de l'hôpital Saint-Jacques[1]) ».

Événements[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le médecin, naturaliste, philosophe et poète Girolamo Fracastoro (-) qui, dans ses lettres de au cardinal Bembo, a nommé pour la première fois « syphilis » le « mal français », fait imprimer à Vérone un poème intitulé Syphilidis, sive morbi gallici, libri tres[4].
  • 1530- : Otto Brunfels (c.-), théologien et naturaliste allemand, fait imprimer à Strasbourg, chez Johann Schott, fils et successeur de Martin, son Herbarum vivae eicones, herbier médicinal illustré par Hans Weiditz (en), probablement élève de Dürer[3].

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

  • Jacopo Berengario da Carpi (né vers 1457), médecin, anatomiste et chirurgien italien dont les Commentaires sur Mondino (1521) sont le premier traité imprimé comportant des illustrations anatomiques[9],[10].
  • Joseph Grünpeck (né en ), clerc, humaniste, médecin, astrologue et humaniste allemand, auteur en du Libellus de mentulagra alias morbo gallico (« De la mentulagre ou du mal français »), un des premiers ouvrages sur la syphilis[11],[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Luc Laffont, « Les Cadres institutionnels de la médecine à Toulouse au siècle des Lumières », dans Médecine et médecins à Toulouse au siècle des Lumières (actes du 5e colloque du Centre d'étude d'histoire de la médecine, Toulouse, ), Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 247 p. (ISBN 978-2-8107-1003-4, lire en ligne), p. 35-99, [§ 7 en ligne].
  2. « François Rabelais, 1494-v. 1553 : Bâtir des pierres vives », dans Tous les savoirs du monde. Dossiers pédagogiques, BnF, (lire en ligne).
  3. a et b (de) Ferdinand Wilhelm Emil Roth (de), « Otto Brunfels 1489-1534 : Ein deutscher Botaniker », Botanische Zeitung, vol. 58,‎ , p. 191-232 (lire en ligne).
  4. (en) Camillo Di Cicco, « Hieronymus Fracastorius », Science 2.0,‎ (lire en ligne).
  5. Renauldin, « Mercuriale (Jérôme) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t. 28, Paris, chez Mme C. Desplaces, (lire en ligne), p. 19-20.
  6. « Aranzi, Giulio Caesare (1530-1589) », BNF 12539574.
  7. (it) Felice Mondella, « Aranzio, Giulio Cesare », dans Dizionario biografico degli italiani, vol. 3, Istituto Treccani, (lire en ligne).
  8. Vincens-Saint-Laurent, « Nicot (Jean) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, t. 30, Paris, chez Mme C. Desplaces, , 664 p. (lire en ligne), p. 572.
  9. « Berengario da Carpi (1460?-1530?) », BNF 12245052.
  10. (en) Michael A. Chorney, Chirag D. Gandhi et Charles J. Prestigiacomo, « Berengario's Drill : Origin and Inspiration », Neurosurgical Focus, vol. 36, no 4,‎ (lire en ligne).
  11. (la) Josef Grünpeck, Libellus de Mentulagra alias morbo gallico, Memmingen, Albrecht Kunne aus Duderstadt, .
  12. Joseph GrünPeck et Auguste Corlieu (trad. et éd.), De la mentulagre ou mal français, Paris, G. Masson, coll. « Collection choisie des anciens syphiliographes », , 86 p. (lire en ligne).