1508 en santé et médecine — Wikipédia

Années de la santé et de la médecine :
1505 - 1506 - 1507 - 1508 - 1509 - 1510 - 1511
Décennies de la santé et de la médecine :
1470 - 1480 - 1490 - 1500 - 1510 - 1520 - 1530

Cet article présente les faits marquants de l'année 1508 en santé et médecine.

Fondations[modifier | modifier le code]

  • 5 mars : fondation de la Communauté des apothicaires de Rouen[1],[2].
  • Fondation du collège des chirurgiens barbiers d'Édimbourg[3].
  • La confrérie de le Trinité de Lyon fait construire, à côté de l'hôpital des pestiférés de Saint-Laurent des Vignes, « un hôpital de six chambres garnies, qu'elle agrandi[ra] par la suite, avant que l'hôpital de la Quarantaine l'absorb[e][4] ».
  • « Un petit jardin botanique est aménagé devant la salle des actes de la faculté de médecine de Paris[5]. »
  • -1508 : construction du vieil hôpital de Nantes[6].
  • 1508- : construction, « à l'instigation du capitoulat et grâce à des dons privés », de l'hôpital Saint-Sébastien de Toulouse, destiné aux pestiférés et qui « accueill[era], à partir de 1530, les pauvres valides étrangers à la ville et, à partir de 1543, l'excédent des pauvres de l'hôpital Saint-Jacques[7] ».

Divers[modifier | modifier le code]

  • À Paris, « un arrêt de Louis XII rend obligatoire la présence de deux docteurs en médecine lors des visites effectuées par les maîtres épiciers-apothicaires des boutiques d'apothicairerie et d'épicerie », ces métiers étant dès lors « contraints de se soumettre à l'autorité de la faculté de médecine[8] ».
  • Vers 1508 : Ulrich von Hutten (-) contracte la syphilis[9], maladie sur laquelle il publiera en son traité sur le traitement du mal français par le bois de gaïac (De guaiaci medicina et morbo gallico[10]).

Publication[modifier | modifier le code]

  • 1508 ( a.s.) : publication à Paris chez Antoine Vérard, de la Condamnation de Banquet, moralité attribuée à Nicolas de La Chesnaye et qui « mérite de retenir l'attention des historiens des sciences médicales » parce « qu'elle n'est, en somme, qu'une leçon de diététique[11] ».

Naissance[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Lafont, « Quelques étapes de l'histoire de la pharmacie rouennaise », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 88, no 326,‎ , p. 188 (lire en ligne).
  2. Christian Warolin, « La Vie des apothicaires rouennais depuis la création de la Communauté en 1508 à l'établissement de la Société libre en 1802 [Compte rendu, référence : Olivier Lafont, La Vie des apothicaires du XVIIe et du XVIIIe siècle à Rouen, Luneray, Bertout, , 190 p.] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 93, no 348,‎ , p. 618-619 (lire en ligne).
  3. Pierre Moulinier (préf. Victor Karady (hu)), Les Étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle : Migrations et formation des élites, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 426 p. (ISBN 978-2-7535-6901-0, lire en ligne), chap. IV : « La Planète au Quartier latin », p. 137-184, [§ 11 en ligne].
  4. Henri Hours, « La Confrérie de la Trinité », Église à Lyon, no 20,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Christian Hottin, « Retour sur un patrimoine parisien méconnu : Les Espaces de transmission du savoir à l'époque moderne, I : De la maison à l'amphithéâtre », In Situ, no 10 « Le Patrimoine scientifique »,‎ , « Un nouveau lieu pour un nouvel enseignement » (lire en ligne).
  6. Alcime Sinan, Le Vieux Nantes qui s'en va : Ses transformations successives, Cressé, Éditions des régionalismes, , 192 p. (ISBN 978-2-8240-0569-0, lire en ligne), p. 110.
  7. Jean-Luc Laffont, « Les Cadres institutionnels de la médecine à Toulouse au siècle des Lumières », dans Médecine et médecins à Toulouse au siècle des Lumières (actes du 5e colloque du Centre d'étude d'histoire de la médecine, Toulouse, ), Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 247 p. (ISBN 978-2-8107-1003-4, lire en ligne), p. 35-99, [§ 7 en ligne].
  8. Samantha Lafleur, Un nouveau regard sur les épiciers-apothicaires parisiens (XIVe-XVIe siècle : Le Manuscrit 17.939 de la Bibliothèque royale de Belgique (thèse soutenue pour obtenir le diplôme de maîtrise en histoire médiévale et de la Renaissance), Faculté des arts de l'Université d'Ottawa, , VII-131 p. (lire en ligne), p. 109.
  9. Jean-Yves Nau, « De la syphilis et de son traitement en Allemagne au début du XVIe siècle », Revue médicale suisse, vol. 11,‎ , p. 998, col. 3 et 4 (lire en ligne).
  10. (la + fr) Ulrich von Hutten et Brigitte Cauvin (éd. et trad.) (trad. du latin), La Vérole et le Remède du gaïac, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Le Miroir des humanistes » (no 15), , 324 p. (ISBN 978-2-251-34609-0, lire en ligne).
  11. Pierre Julien, « La Condamnation de Banquet (XVe-XVIe siècle », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 75, no 272,‎ , p. 5-15 (lire en ligne).
  12. Violaine Giacomotto-Charra, « Le Traducteur à l’œuvre : Le De principiis de Gemma Frisius et sa traduction par Claude de Boissière », dans Pascal Duris (dir.), Traduire la science : Hier et aujourd’hui, Pessac, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, , 234 p. (ISBN 978-2-85892-352-6, lire en ligne), p. 165-181 [§ 2 en ligne].
  13. Marc Zuili, « L'Itinerarium… de Jérôme Münzer ou le Témoignage d'un Allemand dans l'Espagne de la fin du XVe siècle : Une écriture entre littérature de voyage et histoire », e-Spania, no 23 « Entre histoire et littérature / Célébrer le pouvoir royal »,‎ (lire en ligne).