10 000 mètres aux Jeux olympiques — Wikipédia

10 000 mètres aux Jeux olympiques
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Finale du 10 000 m lors des Jeux olympiques de 2016.
Généralités
Sport Athlétisme
10 000 mètres
Organisateur(s) CIO
Éditions 24 (en 2016)
Catégorie Jeux olympiques

Palmarès
Tenant du titre Selemon Barega (2021)
Almaz Ayana (2016)
Plus titré(s) Paavo Nurmi, Emil Zátopek, Lasse Virén, Haile Gebrselassie, Kenenisa Bekele et Mohamed Farah (2)
Derartu Tulu et Tirunesh Dibaba (2)
Records Kenenisa Bekele (27 min 1 s 17, 2008)
Almaz Ayana (29 min 17 s 46, 2016)

Le 10 000 mètres masculin figure au programme des Jeux olympiques depuis la cinquième édition, en 1912 à Stockholm. Les femmes ne participent à cette épreuve que depuis les Jeux de 1988, à Séoul.

Six athlètes masculins sont les plus titrés dans cette épreuve avec deux médailles d'or : les Finlandais Paavo Nurmi et Lasse Virén, le Tchécoslovaque Emil Zátopek, les Éthiopiens Haile Gebrselassie et Kenenisa Bekele et le Britannique Mohamed Farah. Avec également deux médailles d'or remportées, les athlètes féminines les plus titrées sont les Éthiopiennes Derartu Tulu et Tirunesh Dibaba.

Les records olympiques de la discipline sont actuellement détenus par Kenenisa Bekele, auteur de 27 min 1 s 17 en finale des Jeux olympiques de 2008, à Pékin[1], et par sa compatriote Almaz Ayana, créditée de 29 min 17 s 46 lors des Jeux olympiques de 2016[2].

Éditions[modifier | modifier le code]

Années 96 00 04 08 12 20 24 28 32 36 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 00 04 08 12 16 20 Total
Hommes X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X 25
Femmes X X X X X X X X X 9

Hommes[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1912-1936[modifier | modifier le code]

Paavo Nurmi, champion olympique en 1920 et 1928.

L'épreuve du 10 000 mètres fait sa première apparition olympique lors des Jeux olympiques de 1912, à Stockholm où la finale voit s'opposer 30 concurrents issus de 13 nations. La course est remportée par le Finlandais Hannes Kolehmainen dans le temps de 31 min 20 s 8, devant l'Américain Lewis Tewanima et l'autre finlandais Albin Stenroos[3].

En 1920, aux Jeux olympiques de 1920, à Anvers, le Finlandais Paavo Nurmi remporte le titre olympique en devançant le Français Joseph Guillemot et le Britannique James Wilson. Parvenant à combler son retard à l'amorce du dernier kilomètre, Nurmi se présente dans la dernière ligne droite accompagné de Joseph Guillemot. Il produit alors une accélération dans les derniers mètres de la course et l'emporte dans le temps de 31 min 45 s 8, améliorant de près d'une minute son record personnel[4].

Lors des Jeux olympiques de 1924, à Paris, en l'absence de Paavo Nurmi, préservé par sa fédération afin de se consacrer à d'autres épreuves, le favori de la course est son compatriote Ville Ritola qui a établi un nouveau record du monde du 10 000 mètres quelques jours avant le début des compétitions. En finale, Ville Ritola domine la course et améliore de près de 12 secondes son propre record du monde, en 30 min 23 s 2, devançant de plus de 30 secondes le Suédois Edvin Wide et de plus d'une minute l'autre finlandais Eero Berg[5]. Quelques jours après les Jeux olympiques de Paris, Paavo Nurmi améliorera de 17 secondes le record du monde de Ville Ritola.

Paavo Nurmi remporte le titre des Jeux olympiques de 1928, à Amsterdam, signant son deuxième succès dans cette épreuve après son titre de 1920. Il l'emporte avec le temps de 30 min 18 s 8, nouveau record olympique, et devance de près d'une seconde Ville Ritola et de 18 secondes le Suédois Edvin Wide[6].

En 1932, lors des Jeux olympiques de Los Angeles, le Polonais Janusz Kusociński devient champion olympique en 30 min 11 s 4, améliorant de près de 7 secondes le record olympique de Paavo Nurmi. Il devance deux athlètes Finlandais, Volmari Iso-Hollo et Lauri Virtanen, après avoir fait la différence dans le dernier virage[7].

Lors des Jeux olympiques de 1936, à Berlin, la Finlande accumule les trois premières places du podium : Ilmari Salminen, champion d'Europe en 1934, devient champion olympique en 30 min 15 s 4, devant Arvo Askola et Volmari Iso-Hollo[8].

1948-1964[modifier | modifier le code]

Emil Zátopek, champion olympique en 1948 et 1952.

Lors des Jeux olympiques de 1948, à Londres, le Tchécoslovaque Emil Zátopek remporte le titre olympique dans le temps de 29 min 59 s 6 (record olympique) devançant largement tous ses adversaires dont le Français Alain Mimoun, deuxième en 30 min 47 s 7 et le Suédois Bertil Albertsson, troisième en 30 min 53 s 6[9]. Le Finlandais Viljo Heino, champion d'Europe en 1946 et détenteur du record du monde depuis 1944, abandonne au sixième kilomètre[10].

Emil Zátopek, qui a amélioré le record du monde de Viljo Heino à plusieurs reprises, conserve son titre olympique aux Jeux olympiques de 1952, à Helsinki. Après avoir lâché ses coéquipiers Kostela et Posti dès le troisième kilomètre, il livre une bataille avec Alain Mimoun en effectuant près d'une cinquantaine d'accélérations, sans toutefois parvenir à distancer le Français[11]. Zátopek fait la différence dans les derniers tours en l'emportant dans le temps de 29 min 17 s 0, améliorant d'une quarantaine de seconde son propre record olympique, et devance une nouvelle fois Alain Mimoun, médaillé d'argent en 29 min 32 s 8, et le Soviétique Aleksandr Anufriyev (29 min 48 s 2)[12]. Emil Zátopek remportera deux autres épreuves lors des Jeux, le 5 000 m et le marathon.

Aux Jeux olympiques de 1956, à Melbourne, la victoire revient au Soviétique Vladimir Kuts qui faisait partie des favoris de la course après avoir notamment amélioré le record du monde quelques semaines avant le début des compétitions. Il s'impose dans le temps 28 min 45 s 6 et améliore de près de 30 secondes le record olympique d'Emil Zátopek. Le Hongrois József Kovács (28 min 52 s 4) et l'Australien Allan Lawrence (28 min 53 s 6) complètent le podium. Le Britannique Gordon Pirie, l'autre favori de l'épreuve, s’effondre à deux tours de l'arrivée et termine 8e[13].

Lors des Jeux olympiques de 1960, à Rome, le Soviétique Pyotr Bolotnikov remporte la finale dans le temps de 28 min 32 s 2 (nouveau record olympique), devant l'Allemand Hans Grodotzki (28 min 37 s 0) et l'Australien David Power (28 min 38 s 2)[14].

Aux Jeux olympiques de 1964, à Tokyo, l'Américain Billy Mills est le premier non-européen à remporter le titre olympique du 10 000 m. Il s'impose au sprint en 28 min 24 s 4, nouveau record olympique, devant le Tunisien Mohammed Gammoudi (28 min 24 s 8) et l'Australien Ron Clarke, détenteur du record du monde depuis 1963, qui se classe troisième de l'épreuve en 28 min 35 s 8[15]. Clarke, qui mène la course à une allure très soutenue, forme le trio de tête avec Gammoudi et Mills. À 300 m de l'arrivée, Mohammed Gammoudi porte une attaque sur ses deux adversaires mais se voit dépasser par Mills dans les derniers mètres de la course[16].

1968-1984[modifier | modifier le code]

Lasse Virén, champion olympique en 1972 et 1976.

Lors des Jeux olympiques de 1968, à Mexico, le Kényan Naftali Temu remporte la médaille d'or dans le temps de 29 min 27 s 4, devançant l'Éthiopien Mamo Wolde (29 min 28 s 0) et Mohammed Gammoudi (29 min 34 s 2) qui décroche la médaille de bronze après avoir obtenu l'argent à Tokyo[17]. Ron Clarke, détenteur du record du monde du 10 000 mètres depuis 1963 et médaillé de bronze quatre ans plus tôt, est victime d'une défaillance à deux tours de l'arrivée alors qu'il se situait en tête de la course[18]. Il se classe 6e de l'épreuve.

Quatre ans plus tard, aux Jeux olympiques de 1972, à Munich, le Finlandais Lasse Virén devient champion olympique en établissant un nouveau record du monde en 27 min 38 s 35. Victime d'une chute dans le peloton aux alentours des 4 400 m, il se relève et parvient à refaire son retard de cinq secondes sur les hommes de tête, puis distance ses adversaires à deux tours de l'arrivée en compagnie du Belge Emiel Puttemans[19]. À l'arrivée, Lasse Virén devance finalement de près d'une seconde Puttemans, deuxième en 27 min 39 s 58, et de près de deux secondes l'Éthiopien Miruts Yifter, médaillé de bronze en 27 min 40 s 96[20].

Lasse Virén conserve son titre aux Jeux olympiques de 1976, à Montréal, en s'imposant dans le temps de 27 min 40 s 38, devançant largement le Portugais Carlos Lopes (27 min 45 s 17) et le Britannique Brendan Foster (27 min 54 s 92), détenteur du record du monde depuis 1973[21]. Une grande partie des meilleurs coureurs de fond africains, notamment kényans et éthiopiens, ne participent pas à ces Jeux olympiques pour cause de boycott. Lasse Virén devient le troisième athlète après Paavo Nurmi et Emil Zátopek à remporter deux titres olympiques sur 10 000 m.

Lors des Jeux olympiques de 1980, à Moscou, Miruts Yifter remporte le titre olympique du 10 000 m huit ans après son premier podium sur cette distance. Il s'impose dans le temps de 27 min 42 s 69 et devance le Finlandais Kaarlo Maaninka (27 min 44 s 28) et l'Éthiopien Mohammed Kedir (27 min 44 s 64), Lasse Virén, double tenant du titre, ne prenant que la cinquième place[22]. Le Kényan Henry Rono, détenteur du record du monde depuis 1978, ne participe pas à la compétition en raison du boycott du Kenya.

Aux Jeux olympiques de 1984, à Los Angeles, la victoire revient à l'Italien Alberto Cova, champion du monde du 10 000 m en 1983, qui s'impose dans le temps de 27 min 47 s 54, devant le Finlandais Martti Vainio (27 min 51 s 10) et le Britannique Mike McLeod après avoir lâché progressivement tous ses adversaires dans la seconde moitié de course[23]. Disqualifié après avoir été convaincu de dopage, Martti Vainio est déchu de sa médaille d'argent au profit de Mike McLeod, le Kényan Mike Musyoki récupérant la médaille de bronze[24]. Le Portugais Fernando Mamede, qui a amélioré le record du monde quelques jours avant le début de ces Jeux, est contraint à l'abandon.

1988-2004[modifier | modifier le code]

Haile Gebrselassie, champion olympique en 1996 et 2000.

En 1988, lors des Jeux olympiques de Séoul, le Marocain Brahim Boutayeb remporte le titre et améliore le record olympique de Lasse Virén en parcourant la distance en 27 min 21 s 46. L'Italien Salvatore Antibo est médaillé d'argent en 27 min 23 s 55 et le Kényan Kipkemboi Kimeli médaillé de bronze en 27 min 25 s 16. Quatre athlètes sont en tête à la mi-course, Brahim Boutayeb, Salvatore Antibo, Kipkemboi Kimeli et son compatriote Moses Tanui, et passent au 5 000 m sur les bases du record du monde, en 13 min 35 s 32. Brahim Boutayeb se défait progressivement de ses adversaires et possède près de 25 m d'avance sur Kipkemboi Kimeli à deux tours de l'arrivée, maintenant finalement une avance de 2 secondes sur Kimeli sur la ligne d'arrivée[25].

Khalid Skah succède à son compatriote Brahim Boutayeb lors des Jeux olympiques de 1992, à Barcelone, en emportant l'épreuve dans le temps de 27 min 46 s 70, devant le Kényan Richard Chelimo (27 min 47 s 72) et l'Ethiopien Addis Abebe (28 min 0 s 07). Salvatore Antibo, deuxième à Séoul, prend la 4e place, devant le Mexicain Arturo Barrios, alors détenteur du record du monde. Moses Tanui, champion du monde en 1991, se classe 8e de la finale. À l'issue de la course, Khalid Skah est disqualifié pour avoir bénéficié de l'aide illicite de son compatriote Hammou Boutayeb qui venait de concéder un tour, mais il est finalement rétabli dans ses droits quelques heures plus tard. Boutayeb sera en revanche disqualifié[26].

Lors des Jeux olympiques de 1996, à Atlanta, la victoire revient à l'Éthiopien Haile Gebrselassie, champion du monde en 1993 et 1995 et détenteur du record du monde depuis l'année passée. Il l'emporte dans le temps de 27 min 7 s 34, nouveau record olympique, devant le Kényan Paul Tergat (27 min 8 s 17) et le Marocain Salah Hissou (27 min 24 s 67)[27]. Le champion en titre Khalid Skah se classe septième de la course.

Haile Gebrselassie, qui a ajouté de nouveaux titres de champion du monde du 1 000 m à son palmarès, en 1997 et 1999, remporte son deuxième titre olympique à l'occasion des Jeux olympiques de 2000, à Sydney. Il s'impose en 27 min 18 s 20, à près de deux minutes de son record du monde établi en 1998, et devance de justesse Paul Tergat, deuxième en 27 min 18 s 29, qui obtient sa deuxième médaille d'argent consécutive. L'Éthiopien Assefa Mezgebu complète le podium en 27 min 19 s 75[28].

Lors des Jeux olympiques de 2004, à Athènes, l'Éthiopien Kenenisa Bekele, champion du monde en 2003, remporte son premier titre olympique sur 10 000 m et succède à Haile Gebrselassie après l'avoir dépossédé de son record du monde quelques semaines avant le début des Jeux. Il s'impose dans le temps de 27 min 5 s 10, nouveau record olympique, et devance nettement son compatriote Sileshi Sihine (27 min 9 s 39) et l'Érythréen Zersenay Tadesse qui établit un nouveau record national en 27 min 22 s 57[29]. Bekele parcourt le dernier tour en 52 s 9 et les derniers 200 m en 27 s 7. Haile Gebrselassie termine cinquième de la course.

Depuis 2008[modifier | modifier le code]

Mohamed Farah, champion olympique en 2012 et 2016.

Kenenisa Bekele, qui a amélioré son propre record du monde en 2005, et remporté son troisième titre de champion du monde en 2007 à Osaka, est le favori des Jeux olympiques de 2008. À Pékin, il conserve son titre olympique dans le temps de 27 min 1 s 17, améliorant de près de quatre secondes son propre record olympique établi en 2004 à Athènes, et devance une nouvelle fois Sileshi Sihine, médaillé d'argent en 27 min 2 s 77, le Kényan Micah Kogo s'adjugeant la médaille de bronze en 27 min 4 s 11[30]. Haile Gebrselassie se classe sixième de l'épreuve. Kenenisa Bekele remportera également l'épreuve du 5 000 m lors de ces Jeux.

Quatre ans plus tard, lors des Jeux olympiques de 2012, à Londres, le Britannique Mohamed Farah devient champion olympique du 10 000 m en s'imposant dans le temps de 27 min 30 s 42 après avoir fait la différence sur ses adversaires lors du dernier tour de piste. Premier européen depuis Alberto Cova en 1984 à s'imposer dans cette épreuve, il devance finalement l'Américain Galen Rupp (27 min 30 s 90) et l’Éthiopien Tariku Bekele (27 min 31 s 43) qui prive du podium son frère ainé, Kenenisa Bekele, double champion olympique en titre, qui termine quatrième en 27 min 32 s 44[31].

Mohamed Farah, champion du monde en 2015, conserve son titre olympique lors des Jeux olympiques de 2016, à Rio de Janeiro. Il établit le temps de 27 min 5 s 17 et devance le Kényan Paul Tanui qui signe son meilleur temps de l'année en 27 min 5 s 64, et l'Éthiopien Tamirat Tola, troisième en 27 min 6 s 26. Paul Tanui, qui était en tête à la cloche, est dépassé par Mohamed Farah à 200 m de l'arrivée [32]. Comme à Londres en 2012, Mohamed Farah réalise le doublé 5 000 m-10 000 m.

Aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, l'Ethiopie récupère le titre olympique du 10 000 mètres qu'elle n'avait plus remporté depuis 2008 avec Selemon Barega, qui place une accélération décisive dans le dernier tour pour s'emparer de l'or en 27 min 43 s 22. Barega franchit la ligne d'arrivée devant deux Ougandais, Joshua Chepteguei, recordman de la distance depuis 2020, et Jakob Kiplimo, champion du monde en titre du semi-marathon[33]. Cette course s'est déroulée en l'absence du double tenant du titre Mo Farah, qui n'était pas parvenu à valider les minima olympiques[34].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Édition Or Argent Bronze
1912 Drapeau de la Finlande Hannes Kolehmainen (FIN)
31 min 20 s 8
Drapeau des États-Unis Lewis Tewanima (USA)
32 min 6 s 6
Drapeau de la Finlande Albin Stenroos (FIN)
32 min 21 s 8
1920 Drapeau de la Finlande Paavo Nurmi (FIN)
31 min 45 s 8
Drapeau de la France Joseph Guillemot (FRA)
31 min 47 s 2
Drapeau de la Grande-Bretagne James Wilson (GBR)
31 min 50 s 8
1924 Drapeau de la Finlande Ville Ritola (FIN)
30 min 23 s 2
Drapeau de la Suède Edvin Wide (SWE)
30 min 55 s 2
Drapeau de la Finlande Eero Berg (FIN)
31 min 43 s 0
1928 Drapeau de la Finlande Paavo Nurmi (FIN)
30 min 18 s 8
Drapeau de la Finlande Ville Ritola (FIN)
30 min 19 s 4
Drapeau de la Suède Edvin Wide (SWE)
31 min 0 s 8
1932 Drapeau de la Pologne Janusz Kusociński (POL)
30 min 11 s 4
Drapeau de la Finlande Volmari Iso-Hollo (FIN)
30 min 12 s 6
Drapeau de la Finlande Lauri Virtanen (FIN)
30 min 35 s 0
1936 Drapeau de la Finlande Ilmari Salminen (FIN)
30 min 15 s 4
Drapeau de la Finlande Arvo Askola (FIN)
30 min 15 s 6
Drapeau de la Finlande Volmari Iso-Hollo (FIN)
30 min 20 s 2
1948 Drapeau de la Tchécoslovaquie Emil Zátopek (TCH)
29 min 59 s 6
Drapeau de la France Alain Mimoun (FRA)
30 min 47 s 4
Drapeau de la Suède Bertil Albertsson (SWE)
30 min 53 s 6
1952 Drapeau de la Tchécoslovaquie Emil Zátopek (TCH)
29 min 17 s 0
Drapeau de la France Alain Mimoun (FRA)
29 min 32 s 8
Drapeau de l'Union soviétique Aleksandr Anufriyev (URS)
29 min 48 s 2
1956 Drapeau de l'Union soviétique Vladimir Kuts (URS)
28 min 45 s 6
Drapeau de la Hongrie József Kovács (HUN)
28 min 52 s 4
Drapeau de l'Australie Allan Lawrence (AUS)
28 min 53 s 6
1960 Drapeau de l'Union soviétique Pyotr Bolotnikov (URS)
28 min 32 s 2
Drapeau Hans Grodotzki (EUA)
28 min 37 s 0
Drapeau de l'Australie David Power (AUS)
28 min 38 s 2
1964 Drapeau des États-Unis Billy Mills (USA)
28 min 24 s 4
Drapeau de la Tunisie Mohammed Gammoudi (TUN)
28 min 24 s 8
Drapeau de l'Australie Ron Clarke (AUS)
28 min 25 s 8
1968 Drapeau du Kenya Naftali Temu (KEN)
29 min 27 s 4
Drapeau de l'Éthiopie Mamo Wolde (ETH)
29 min 28 s 0
Drapeau de la Tunisie Mohammed Gammoudi (TUN)
29 min 34 s 2
1972 Drapeau de la Finlande Lasse Virén (FIN)
27 min 38 s 35
Drapeau de la Belgique Emiel Puttemans (BEL)
27 min 39 s 58
Drapeau de l'Éthiopie Miruts Yifter (ETH)
27 min 40 s 96
1976 Drapeau de la Finlande Lasse Virén (FIN)
27 min 40 s 38
Drapeau du Portugal Carlos Lopes (POR)
27 min 45 s 17
Drapeau de la Grande-Bretagne Brendan Foster (GBR)
27 min 54 s 92
1980 Drapeau de l'Éthiopie Miruts Yifter (ETH)
27 min 42 s 69
Drapeau de la Finlande Kaarlo Maaninka (FIN)
27 min 44 s 28
Drapeau de l'Éthiopie Mohammed Kedir (ETH)
27 min 44 s 64
1984 Drapeau de l'Italie Alberto Cova (ITA)
27 min 47 s 54
Drapeau de la Grande-Bretagne Mike McLeod (GBR)
28 min 6 s 22
Drapeau du Kenya Mike Musyoki (KEN)
28 min 6 s 46
1988 Drapeau du Maroc Brahim Boutayeb (MAR)
27 min 21 s 46
Drapeau de l'Italie Salvatore Antibo (ITA)
27 min 23 s 55
Drapeau du Kenya Kipkemboi Kimeli (KEN)
27 min 25 s 16
1992 Drapeau du Maroc Khalid Skah (MAR)
27 min 46 s 70
Drapeau du Kenya Richard Chelimo (KEN)
27 min 47 s 72
Drapeau de l'Éthiopie Addis Abebe (ETH)
28 min 0 s 07
1996 Drapeau de l'Éthiopie Haile Gebrselassie (ETH)
27 min 7 s 34
Drapeau du Kenya Paul Tergat (KEN)
27 min 8 s 17
Drapeau du Maroc Salah Hissou (MAR)
27 min 24 s 67
2000 Drapeau de l'Éthiopie Haile Gebrselassie (ETH)
27 min 18 s 20
Drapeau du Kenya Paul Tergat (KEN)
27 min 18 s 29
Drapeau de l'Éthiopie Assefa Mezgebu (ETH)
27 min 19 s 75
2004 Drapeau de l'Éthiopie Kenenisa Bekele (ETH)
27 min 5 s 10
Drapeau de l'Éthiopie Sileshi Sihine (ETH)
27 min 9 s 39
Drapeau de l'Érythrée Zersenay Tadesse (ERI)
27 min 22 s 57
2008 Drapeau de l'Éthiopie Kenenisa Bekele (ETH)
27 min 1 s 17
Drapeau de l'Éthiopie Sileshi Sihine (ETH)
27 min 2 s 77
Drapeau du Kenya Micah Kogo (KEN)
27 min 4 s 11
2012 Drapeau de la Grande-Bretagne Mohamed Farah (GBR)
27 min 30 s 42
Drapeau des États-Unis Galen Rupp (USA)
27 min 30 s 90
Drapeau de l'Éthiopie Tariku Bekele (ETH)
27 min 31 s 43
2016 Drapeau de la Grande-Bretagne Mohamed Farah (GBR)
27 min 5 s 17
Drapeau du Kenya Paul Tanui (KEN)
27 min 5 s 64
Drapeau de l'Éthiopie Tamirat Tola (ETH)
27 min 6 s 26
2020 Drapeau de l'Éthiopie Selemon Barega (ETH)
27 min 43 s 22
Drapeau de l'Ouganda Joshua Cheptegei (UGA)
27 min 43 s 63
Drapeau de l'Ouganda Jacob Kiplimo (UGA)
27 min 43 s 88

Multiples médaillés[modifier | modifier le code]

Hommes
Rang Athlète Pays Période Or Argent Bronze Total
1= Nurmi, PaavoPaavo Nurmi Drapeau de la Finlande Finlande 1920 – 1928 2 0 0 2
1= Zátopek, EmilEmil Zátopek Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 1948 – 1952 2 0 0 2
1= Virén, LasseLasse Virén Drapeau de la Finlande Finlande 1972 – 1976 2 0 0 2
1= Gebrselassie, HaileHaile Gebrselassie Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 1996 – 2000 2 0 0 2
1= Bekele, KenenisaKenenisa Bekele Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 2004 – 2008 2 0 0 2
1= Farah, MohamedMohamed Farah Drapeau de la Grande-Bretagne Grande-Bretagne 2012 – 2016 2 0 0 2
7 Ritola, VilleVille Ritola Drapeau de la Finlande Finlande 1924 – 1928 1 1 0 2
8 Yifter, MirutsMiruts Yifter Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 1972 – 1980 1 0 1 2
9= Mimoun, AlainAlain Mimoun Drapeau de la France France 1948 – 1952 0 2 0 2
9= Tergat, PaulPaul Tergat Drapeau du Kenya Kenya 1996 – 2000 0 2 0 2
9= Sihine, SileshiSileshi Sihine Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 2004 – 2008 0 2 0 2
12= Wide, EdvinEdvin Wide Drapeau de la Suède Suède 1924 – 1928 0 1 1 2
12= Iso-Hollo, VolmariVolmari Iso-Hollo Drapeau de la Finlande Finlande 1932 – 1936 0 1 1 2
12= Gammoudi, MohammedMohammed Gammoudi Drapeau de la Tunisie Tunisie 1968 – 1972 0 1 1 2

Record olympique[modifier | modifier le code]

Kenenisa Bekele, champion olympique du 10 000 m en 2004 et 2008 et actuel détenteur du record olympique.
Évolution du record olympique masculin[35],[36]
Temps Athlète Lieu Date Record
33 min 49 s 0 Hannes Kolehmainen Stockholm
32 min 30 s 8 Leonard Richardson Stockholm
31 min 20 s 8 Hannes Kolehmainen Stockholm
30 min 23 s 2 Ville Ritola Paris WR
30 min 18 s 8 Paavo Nurmi Amsterdam
30 min 11 s 4 Janusz Kusociński Los Angeles
29 min 59 s 8 Emil Zátopek Londres
29 min 17 s 0 Emil Zátopek Helsinki
28 min 45 s 6 Volodymyr Kuts Melbourne
28 min 32 s 18 Pyotr Bolotnikov Rome
28 min 24 s 4 Billy Mills Tokyo
27 min 53 s 4 Emiel Puttemans Munich
27 min 38 s 4 Lasse Virén Munich WR
27 min 21 s 46 Brahim Boutayeb Séoul
27 min 7 s 34 Haile Gebrselassie Atlanta
27 min 5 s 10 Kenenisa Bekele Athènes
27 min 1 s 17 Kenenisa Bekele Pékin

Femmes[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1988-2004[modifier | modifier le code]

Fernanda Ribeiro, championne olympique en 1996.

Le 10 000 mètres féminin fait sa première apparition olympique à l'occasion des Jeux de 1988 à Séoul, l'épreuve se dispute déjà lors des championnats du monde d'athlétisme depuis 1987 à Rome. La Norvégienne Ingrid Kristiansen, détentrice du record du monde depuis 1985 et championne du monde en titre, ne termine pas la course après s'être blessée en finale alors qu'elle était en tête pendant les sept premiers tours. La Soviétique Olga Bondarenko remporte le titre olympique dans le temps de 31 min 5 s 21 après s'être défaite dans les 200 derniers mètres de la Britannique Liz McColgan, deuxième en 31 min 8 s 44, la médaille de bronze revenant à l'autre soviétique Olena Zhupiyeva en 31 min 19 s 82[37].

L'Éthiopienne Derartu Tulu, championne d'Afrique du 10 000 m quelques semaines plus tôt, devient championne olympique aux Jeux de 1992 se déroulant à Barcelone. À près de 4 km de l'arrivée, elle prend le commandement de la course en compagnie de la Sud-africaine Elana Meyer, puis se défait de son adversaire à un tour de l'arrivée et s'impose dans le temps de 31 min 6 s 02, établissant un nouveau record national. Elana Meyer, qui bat quant à elle le record d'Afrique du Sud en 31 min 11 s 75 se classe deuxième de la course, devant l'Américaine Lynn Jennings qui établit un nouveau record des États-Unis en 31 min 19 s 89[38]. Liz McColgan, championne du monde en 1991, se classe 5e de l'épreuve.

Lors des Jeux olympiques de 1996 à Atlanta, la Portugaise Fernanda Ribeiro, championne du monde en 1995 à Göteborg, remporte la médaille d'or en établissant un nouveau record olympique en 31 min 1 s 63. Elle devance la Chinoise Wang Junxia, titrée quelques jours plus tôt sur 5 000 m et détentrice depuis 1993 du record du monde du 10 000 m, qui décroche la médaille d'argent en 31 min 2 s 58, et l'Éthiopienne Gete Wami, médaillée de bronze en 31 min 6 s 65[39]. La tenante du titre Derartu Tulu termine au pied du podium en 31 min 10 s 46.

En 2000, lors des Jeux olympiques de Sydney, Derartu Tulu décroche un second titre olympique sur 10 000 m, huit ans après sa médaille d'or obtenue à Barcelone. Un peloton de cinq athlètes se portent en tête à cinq tours de l'arrivée, groupe dans lequel figure Derartu Tulu, Gete Wami, Fernanda Ribeiro, la Britannique Paula Radcliffe et la Kényane Tegla Loroupe. Derartu Tulu porte une accélération à l'entame du dernier tour et s'impose dans le temps de 30 min 17 s 49, nouveau record olympique, devançant de près de cinq secondes la championne du monde 1999 Gete Wami (30 min 22 s 48) et la tenante du titre Fernanda Ribeiro qui établit néanmoins un nouveau record du Portugal en 30 min 22 s 88[40]. Paula Radcliffe se classe quatrième de la course, devant Tegla Loroupe et Sonia O'Sullivan qui bat à cette occasion le record d'Irlande.

La Chinoise Xing Huina créée la surprise lors des Jeux olympiques de 2004, à Athènes, en remportant au sprint le titre olympique. Détentrice du record du monde junior depuis 2003, elle remporte à 22 ans son premier titre international majeur en 30 min 24 s 36, nouveau record personnel. Elle devance l'Éthiopienne Ejegayehu Dibaba, médaillée d'argent en 30 min 24 s 98 et la tenante du titre Derartu Tulu, médaillée de bronze en 30 min 26 s 42. Paula Radcliffe et Fernanda Ribeiro ne terminent pas la course[41].

Depuis 2008[modifier | modifier le code]

Almaz Ayana, championne olympique en 2016 à Rio de Janeiro où elle y établit un nouveau record du monde.

En 2008, aux Jeux olympiques de Pékin, l'Éthiopienne Tirunesh Dibaba, championne du monde en 2005 et 2007, confirme son statut de favorite en s'imposant dans le temps de 29 min 54 s 66, améliorant de près de 23 secondes le record olympique de Derartu Tulu[42]. La Turque Elvan Abeylegesse, encore à la lutte avec Tirunesh Dibaba avant le dernier tour, se classe deuxième en 29 min 56 s 34, devant l'Américaine Shalane Flanagan, qui établit un nouveau record d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes en 30 min 22 s 22. Mais en 2017, Elvan Abeylegesse est convaincue de dopage dans le cadre du réexamen des échantillons des championnats du monde 2005, ses résultats obtenus entre 2007 et 2009 sont annulés, y compris donc les médailles sur 5 000 m et 10 000 m remportées lors des Jeux de Pékin[43]. En conséquence, la médaille d'argent revient à Shalane Flanagan et la médaille de bronze à la Kényane Linet Masai. Une semaine après la finale du 10 000 m, Tirunesh Dibaba s'imposera dans l'épreuve du 5 000 m, devenant la première athlète féminine à réussir ce doublé.

Lors des Jeux olympiques de 2012, à Londres, les trois Japonaises Hitomi Niiya, Kayoko Fukushi et Mika Yoshikawa prennent la tête de la course dès les premiers kilomètres et possèdent plus de 25 m d'avance sur leurs concurrentes, avant d'être rejointes par le peloton après 9 tours. Quatre athlètes prennent ensuite le commandement de la finale : les Éthiopiennes Tirunesh Dibaba et Werknesh Kidane et les Kényanes Sally Kipyego et Vivian Cheruiyot, championne du monde en 2011. Tirunesh Dibaba porte une accélération à 600 m de l'arrivée et remporte son second titre olympique consécutif dans le temps de 30 min 20 s 75[44]. Sally Kipyego se classe deuxième en 30 min 26 s 37 et Vivian Cheruiyot troisième en 30 min 30 s 44, les deux athlètes améliorant leur record personnel.

Aux Jeux olympiques de 2016, à Rio de Janeiro, l'Éthiopienne Almaz Ayana porte une accélération à mi-course et augmente progressivement l'écart sur ses adversaires. Elle s'impose dans le temps de 29 min 17 s 45 et améliore de près de 14 secondes le record du monde du 10 000 m détenu depuis 1993 par Wang Junxia[45]. Devancée de plus de 15 mètres, la championne du monde en titre Vivian Cheruiyot remporte la médaille d'argent en 29 min 32 s 53 et signe un nouveau record du Kenya alors que Tirunesh Dibaba, double tenante du titre, bat son record personnel pour décrocher la médaille de bronze en 29 min 42 s 56. Les 13 premières athlètes battent leur records personnels, dont l'Américaine Molly Huddle (6e) qui établit par ailleurs un nouveau record continental. Pour la première fois aux Jeux olympiques, l'épreuve se déroule en matinée[46].

Titrée quelques jours plus tût sur 5 000 m, la Néerlandaise Sifan Hassan, championne du monde sur la distance en 2019, remporte le 10 000 mètres féminin des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, en 29 min 55 s 32, devançant la Bahreïnie Kalkidan Gezahegne (29 min 56 s 18) et la détentrice du record du monde éthiopienne Letesenbet Gidey (30 min 1 s 72)[47].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Édition Or Argent Bronze
1988 Drapeau de l'Union soviétique Olga Bondarenko (URS)
31 min 05 s 21
Drapeau de la Grande-Bretagne Liz McColgan (GBR)
31 min 08 s 44
Drapeau de l'Union soviétique Olena Zhupiyeva (URS)
31 min 19 s 81
1992 Drapeau de l'Éthiopie Derartu Tulu (ETH)
31 min 06 s 02
Drapeau de l'Afrique du Sud Elana Meyer (RSA)
31 min 11 s 75
Drapeau des États-Unis Lynn Jennings (USA)
31 min 19 s 89
1996 Drapeau du Portugal Fernanda Ribeiro (POR)
31 min 01 s 63
Drapeau de la Chine Wang Junxia (CHN)
31 min 02 s 58
Drapeau de l'Éthiopie Gete Wami (ETH)
31 min 06 s 65
2000 Drapeau de l'Éthiopie Derartu Tulu (ETH)
30 min 17 s 49
Drapeau de l'Éthiopie Gete Wami (ETH)
30 min 22 s 48
Drapeau du Portugal Fernanda Ribeiro (POR)
30 min 22 s 88
2004 Drapeau de la Chine Xing Huina (CHN)
30 min 24 s 36
Drapeau de l'Éthiopie Ejegayehu Dibaba (ETH)
30 min 24 s 98
Drapeau de l'Éthiopie Derartu Tulu (ETH)
30 min 26 s 42
2008[note 1] Drapeau de l'Éthiopie Tirunesh Dibaba (ETH)
29 min 54 s 66
Drapeau des États-Unis Shalane Flanagan (USA)
30 min 22 s 22
Drapeau du Kenya Linet Masai (KEN)
30 min 26 s 50
2012 Drapeau de l'Éthiopie Tirunesh Dibaba (ETH)
30 min 20 s 75
Drapeau du Kenya Sally Kipyego (KEN)
30 min 26 s 37
Drapeau du Kenya Vivian Cheruiyot (KEN)
30 min 30 s 44
2016 Drapeau de l'Éthiopie Almaz Ayana (ETH)
29 min 17 s 45
Drapeau du Kenya Vivian Cheruiyot (KEN)
29 min 32 s 53
Drapeau de l'Éthiopie Tirunesh Dibaba (ETH)
29 min 42 s 56
2020 Drapeau des Pays-Bas Sifan Hassan (NED)
29 min 55 s 32
Drapeau de Bahreïn Kalkidan Gezahegne (BRN)
29 min 56 s 18
Drapeau de l'Éthiopie Letesenbet Gidey (ETH)
30 min 01 s 72

Multiples médaillées[modifier | modifier le code]

Femmes
Rang Athlète Pays Période Or Argent Bronze Total
1= Tulu, DerartuDerartu Tulu Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 1992 – 2004 2 0 1 3
1= Dibaba, TiruneshTirunesh Dibaba Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 2008 – 2016 2 0 1 3
3 Ribeiro, FernandaFernanda Ribeiro Drapeau du Portugal Portugal 1996 – 2000 1 0 1 2
4= Wami, GeteGete Wami Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 1996 – 2000 0 1 1 2
4= Cheruiyot, VivianVivian Cheruiyot Drapeau du Kenya Kenya 2012 – 2016 0 1 1 2

Record olympique[modifier | modifier le code]

Évolution du record olympique féminin[48],[49]
Temps Athlète Lieu Date Record
31 min 44 s 69 Ingrid Kristiansen Séoul
31 min 5 s 21 Olga Bondarenko Séoul
31 min 1 s 63 Fernanda Ribeiro Atlanta
30 min 17 s 499 Derartu Tulu Sydney
29 min 54 s 66 Tirunesh Dibaba Pékin
29 min 17 s 46 Almaz Ayana Rio de Janeiro WR

Ancienne épreuve : 5 miles[modifier | modifier le code]

Une épreuve de course de fond sur la distance de 5 miles (8 047 m) s'est déroulée en 1908 à Londres[50]. Elle est remportée par le Britannique Emil Voigt.

Édition Or Argent Bronze
1908 Drapeau de la Grande-Bretagne Emil Voigt (GBR) Drapeau de la Grande-Bretagne Edward Owen (GBR) Drapeau de la Suède Johan Svanberg (SWE)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Turque Elvan Abeylegesse, initialement deuxième de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage. L'Américaine Shalane Flanagan récupère la médaille d'argent et la Kényane Linet Masai la médaille de bronze

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en)« Record olympique masculin », sur iaaf.org (consulté le )
  2. (en)« Record olympique féminin », sur iaaf.org (consulté le )
  3. (en) « 1912 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  4. (en) « 1920 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  5. (en) « 1924 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  6. (en) « 1928 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  7. (en) « 1932 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  8. (en) « 1936 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  9. (en) « 1948 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  10. Parienté et Billouin 2003, p. 335.
  11. Parienté et Billouin 2003, p. 336.
  12. (en) « 1952 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  13. (en) « 1956 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  14. (en) « 1960 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  15. (en) « 1964 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  16. Parienté et Billouin 2003, p. 342.
  17. (en) « 1968 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  18. Parienté et Billouin 2003, p. 347.
  19. Parienté et Billouin 2003, p. 353.
  20. (en) « 1972 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  21. (en) « 1976 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  22. (en) « 1980 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  23. (en) « 1984 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  24. Parienté et Billouin 2003, p. 366.
  25. (en) « 1988 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  26. (en) « 1992 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  27. (en) « 1996 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  28. (en) « 2000 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  29. (en) « 2004 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  30. (en) « 2008 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  31. (en) « 2012 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  32. (en) « 2016 Summer Olympics - 10,000 metres, Men », sur olympedia.org (consulté le )
  33. « Selemon Barega coiffe Joshua Cheptegei en finale du 10 000 m, Morhad Amdouni 10e des JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le )
  34. « Mo Farah échoue à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo sur 10 000 m », sur L'Équipe (consulté le )
  35. (en) « Progression du record olympique du 10 000 m masculin », sur olympedia.org (consulté le )
  36. (en)« Progression du record olympique masculin du 10 000 m », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )
  37. (en) « 1988 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  38. (en) « 1992 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  39. (en) « 1996 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  40. (en) « 2000 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  41. (en) « 2004 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  42. (en) « 2008 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  43. « Dopage : Elvan Abeylegesse privée de trois médailles olympiques et mondiales », sur lequipe.fr, (consulté le )
  44. (en) « 2012 Summer Olympics - 10,000 metres, Women », sur olympedia.org (consulté le )
  45. (fr) Yann Bouchez, « JO 2016 : titre et record du monde pour l’Éthiopienne Almaz Ayana sur 10 000 m », sur lemonde.fr,
  46. « JO de Rio: l'improbable record du monde d'Almaz Ayana sur 10 000 mètres », sur lexpress.fr, (consulté le )
  47. (en) « Après le 5000 m, Sifan Hassan s'offre l'or en 10000 m ! », sur olympics.com,
  48. (en) « Progression du record olympique du 10 000 m féminin », sur olympedia.org (consulté le )
  49. (en)« Progression du record olympique féminin du 10 000 m », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )
  50. (en) « Athletics at the 1908 London Summer Games:Men's 5 mile », sur sports-reference.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]