Walter Weiß — Wikipédia

Walter Weiß
Walter Weiß
En , le Generalfeldmarschall Ernst Busch (le 1er à gauche), commandant du groupe d’armées Centre avec ses généraux, dont le Generaloberst Weiß (2e à partir de la gauche), commandant de la 2e armée.

Naissance
Tilsit (province de Prusse-Orientale)
Décès (à 87 ans)
Aschaffenbourg (Allemagne de l'Ouest)
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generaloberst
Années de service 19081945
Commandement 26e division d'infanterie
2e armée
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne

Walter-Otto Weiß, né le à Tilsit et mort le à Aschaffenbourg, est un Generaloberst[N 1] allemand qui a servi au sein de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer[N 2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Walter Weiss rejoint le service militaire le dans le 59e régiment d'infanterie. Dans le début de Seconde Guerre mondiale, pendant la campagne de Pologne, Weiss occupe le poste de chef d'état-major du 1er corps d'armée. Il est promu Generalmajor[N 3], le . Le , il prend le commandement de la 97e division d'infanterie légère et le le commandement de la 26e division d'infanterie. La 26e division d'infanterie est subordonnée au groupe d'armées Centre et participe à l'opération Barbarossa. Promu au grade de Generalleutnant[N 4] le , il prend le commandement de la 27e corps d'armée le . Encore une fois promu le au grade de General der Infanterie[N 5], il dirige la 2e armée sur le front de l'Est à partir de . Il reçoit le commandement du groupe d'armées Nord le .

Il est capturé par les forces américaines et libéré en 1948.

Promotions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Équivalent de général d'armée en France.
  2. Cette décoration est attribué pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
  3. Équivalent de général de brigade en France.
  4. Équivalent de général de division en France.
  5. Équivalent de général de corps d'armée en France, avec pour arme de rattachement l’infanterie.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Scherzer 2007, p. 776.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger: die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Iéna, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC 891773959).
  • (de) Die Wehrmachtberichte 1939–1945. Tome 3, 1. Januar 1944 bis 9. . Munich, Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, 1985. (ISBN 3-423-05944-3).

Liens externes[modifier | modifier le code]