Verteuil-sur-Charente — Wikipédia

Verteuil-sur-Charente
Verteuil-sur-Charente
Le château de Verteuil surplombant la Charente.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Val de Charente
Maire
Mandat
Clauddy Seguinar
2020-2026
Code postal 16510
Code commune 16400
Démographie
Gentilé Verteuillais
Population
municipale
594 hab. (2021 en diminution de 7,62 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 59″ nord, 0° 13′ 50″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 133 m
Superficie 14,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ruffec
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Charente-Nord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.verteuil-charente.fr

Verteuil-sur-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Verteuillais et les Verteuillaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Verteuil-sur-Charente est une commune du Ruffécois, située au bord du fleuve Charente à 6 km au sud de Ruffec et 38 km au nord d'Angoulême.

Le bourg de Verteuil est aussi à 13 km au nord de Mansle et 34 km à l'ouest de Confolens[2].

La route nationale 10, de Paris à Hendaye, lui sert de limite occidentale sur une longueur de six kilomètres.

Le bourg est situé à un carrefour de petites routes départementales, dont la D 26 entre Ruffec et Valence, qui franchit la Charente. Un autre pont situé plus en aval et près du bourg était celui de l'ancienne ligne de Ruffec à Roumazières-Loubert[3].

La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La majeure partie de la population est centralisée à Verteuil. Aussi les hameaux sont-ils peu importants : les Nègres, sur la route nationale, Roche, à la limite de la commune de Chenon, Cuchet, dont une partie appartient à la commune de Barro ; Vaugué, la Grelaudière, la Gibournière, dans le nord, sur la Charente, etc.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, le Callovien occupe la surface communale. Le sol est un calcaire marno-argileux. Des grèzes ou groies du Quaternaire couvrent une zone au sud du bourg, ainsi que sur la limite ouest de la commune. La vallée de la Charente est couverte par des alluvions dont les plus anciennes ont formé des basses terrasses[4],[5],[6].

Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 110 m légèrement plus élevé à l'ouest et traversé à l'est par la vallée de la Charente. Le point culminant de la commune est à une altitude de 133 m, situé dans le bois de la Tremblaye à l'ouest. Le point le plus bas est à 72 m, situé le long de la Charente en limite sud. Le bourg, construit au bord du fleuve, s'étage entre 80 et 105 m d'altitude sur sa rive droite[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La commune de Verteuil est parcourue, du nord au sud, par la Charente qui lorsqu'elle aborde le village se sépare en bras formant plusieurs îles[3].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Verteuil-sur-Charente est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), forêts (18,2 %), prairies (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (6,5 %), zones humides intérieures (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Verteuil-sur-Charente est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2018[19],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Verteuil-sur-Charente.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 495 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 222 sont en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 3]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Vertol en 1098-1109[25], Vertolio en 1379[26].

L'origine du nom de Verteuil remonterait à un nom de personne gaulois Vertus auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo signifiant « clairière, champ », ce qui donnerait *Vertoialos, "la clairière de Vertus". Vert- est une racine de nom gaulois d'origine pré-celtique, au sens inconnu[27],[Note 4].

La commune de Verteuil, créée en 1793 du nom de la paroisse, ne prend le nom de Verteuil-sur-Charente qu'en 1962[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des vestiges de l'Antiquité attestent l'ancienneté de l'occupation. À la Quenouillère, une tombe gallo-romaine à incinération datant du IIe siècle a été découverte, ainsi qu'un cercueil en plomb du IIIe siècle. Aux Sablières, au sud du bourg, on a trouvé des sépultures du Ve ou VIe siècle[29].

Dieu assis au musée d'Angoulême.

Au début des années 2000, au lieu-dit Le Moulin Dernier, un fanum, sanctuaire gaulois, a été mis au jour à l'occasion du creusement de la station d'épuration de la commune. Il était recouvert par les vestiges d'une villa gallo-romaine. Dans une fosse située près de ce fanum, également recouverte par la villa, on a découvert la très belle statue assise -et décapitée- de la divinité celtique Cernunnos[30]. Elle orne aujourd'hui une des salles du musée d'Angoulême.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Verteuil se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre[31].

En 1080 le château de Verteuil, dans le nord de l'Angoumois et proche du Poitou, était déjà la propriété des seigneurs de La Rochefoucauld.

En 1135, il subit un siège de la part de Vulgrin II Taillefer, comte d'Angoulême, qui s'en empare, mais qui le restitue ensuite à Aymeri de La Rochefoucauld.

Pendant la guerre de Cent Ans, le château de Verteuil joue un rôle important : le traité de Brétigny (1360) le livre aux Anglais, mais pour en prendre possession ils durent l'assiéger.
En 1384, le duc de Bourbon et Geoffroy de La Rochefoucauld le reprennent aux Anglais à la suite d'un siège d'un mois : après un combat singulier entre le duc de Bourbon et Renaud de Montferrand, lieutenant du commandant de la garnison anglaise, qui était absent, Montferrand, admiratif pour la valeur de son adversaire, baisse les armes en signe de soumission et rend la place le lendemain[32].

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Au XVe siècle, la châtellenie de Verteuil fut érigée en baronnie. Elle s'étendait alors sur 16 paroisses et comprenait 62 fiefs dans sa mouvance.

Le protestantisme fit à Verteuil d'assez nombreux adeptes; aussi les guerres de religion du XVIe siècle y eurent-elles une importante répercussion. Plusieurs conférences y eurent lieu entre les principaux chefs catholiques et protestants. En 1567, les protestants y tinrent le sixième synode national[Note 5].

On sait la part active que prit aux troubles de la Fronde le duc François VI de la Rochefoucauld, l'auteur des Maximes; le château de Verteuil fut alors saisi par ordre de la Cour. Lorsque la paix fut rétablie, le duc recouvra la propriété du château, s'y retira et y vécut dans la retraite. C'est pendant la Fronde que le château verra son système de défense disparaître, on comble alors partiellement les douves sèches, on supprime le pont-levis et on rabat le sommet des tours[réf. nécessaire].

À plusieurs époques d'illustres personnages reçurent l'hospitalité à Verteuil : le roi François Ier ayant autorisé l'empereur Charles Quint à traverser la France, ce dernier s'arrêta au château de Verteuil, où il fut l'hôte d'Anne de Polignac, veuve du comte François II ; il fut extrêmement satisfait de la réception qui lui avait été faite.

En 1616, à son retour de Bordeaux, le roi Louis XIII logea également au château de Verteuil, avec les reines Anne d'Autriche, sa femme et Marie de Médicis, sa mère.

Ce château recevra entre autres personnages les rois de France Henri II, Henri III, Henri IV, mais aussi Catherine de Médicis, le légat du pape, etc.[réf. nécessaire]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au tout début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par une usine d'écorce et de tan, fondée au début du XVIIIe siècle, mais aussi par une minoterie, une scierie mécanique et une usine hydraulique qui délivrait l'électricité pour l'éclairage public. Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne de Ruffec à Roumazières, dont Verteuil était la première station[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de Verteuil a été créée en 1793. Elle est alors chef-lieu du canton de Verteuil et fait partie du district de Ruffec dans le département de la Charente. En 1801, toujours nommée Verteuil, elle est rattachée au canton et à l'arrondissement de Ruffec. En 1926 elle passe dans l'arrondissement d'Angoulême et en 1962 elle prend le nom de Verteuil-sur-Charente.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2015.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1987 2008 Alain Baluteau DVD Chef d'entreprise
2008 En cours Clauddy Seguinar SE Retraité de l'Armée de l'air

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[34].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 594 habitants[Note 6], en diminution de 7,62 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 1101 2871 3111 2381 3361 3471 3391 3181 277
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 2501 1931 1481 1041 0681 0941 041965888
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
895950794744742749800782803
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
802719770714718715717609643
2020 2021 - - - - - - -
603594-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,2 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 330 femmes, soit un taux de 51,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
2,2 
11,7 
75-89 ans
18,6 
30,2 
60-74 ans
26,0 
17,5 
45-59 ans
19,2 
12,4 
30-44 ans
11,5 
13,4 
15-29 ans
10,9 
13,1 
0-14 ans
11,5 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[40].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Si l'agriculture demeure encore une des activités principales de la commune, le tourisme se développe grâce au site remarquable du bourg sur la Charente et de son patrimoine.

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Verteuil possède une école primaire publique comprenant quatre classes, dont une classe de maternelle. Le secteur du collège est Ruffec[41].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Médard[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Médard, ancien prieuré, a été construite au XIIe siècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le [42].

Elle abrite une mise au tombeau attribuée au célèbre atelier du sculpteur de la Renaissance Germain Pilon, œuvre commandée à l'origine par Anne de Polignac pour la chapelle du château. Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1908[43]. Le tabernacle en bois sculpté, de style Louis XV et datant du XVIIIe siècle, est aussi classé monument historique au titre objet depuis 1938[44].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Médard.

Ancien couvent des Cordeliers[modifier | modifier le code]

Le couvent des Cordeliers.

L'ancien couvent des Cordeliers, situé rue du docteur Deux-Després, anciennement rue du Pont neuf, sur une île de la Charente, construit dans la deuxième moitié du XVe siècle, appartient à une personne privée, et est inscrit monument historique depuis le [45].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le château de Verteuil, occupe un emplacement stratégique sur la vallée de la Charente. C'est un magnifique château qui, par les souvenirs historiques qui s'y rattachent, et par les richesses artistiques qu'il renferme, est un des monuments les plus remarquables de la Charente. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1966[46].

Sur une des vues de l'intérieur du château éditées en cartes postales au début du XXe siècle (archives privées), on voit dans un des salons au mobilier fin XIXe siècle la célèbre tapisserie médiévale dite de La Chasse à la Licorne, chef-d'œuvre faisant écho à La Dame à la Licorne du Musée national du Moyen Âge de Cluny à Paris et qui a quitté ensuite cette demeure familiale pour le Rockefeller Center de New-York. Ces tapisseries sont aujourd'hui au Cloisters, le conservatoire des œuvres du Moyen-Âge du Metropolitan Museum of Art de New York.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  4. Voir aussi Verteillac (Dordogne). Les noms en -euil, fréquents dans toute la France, dérivent de ce suffixe -ialo ; exemples Berneuil, Nieuil, etc.
  5. La baronnie de Verteuil était voisine de celle de Ruffec, où les Volvire étaient par contre très catholiques.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Verteuil-sur-Charente » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Verteuil-sur-Charente », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Verteuil-sur-Charente », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Verteuil-sur-Charente », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  25. Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 129
  26. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne)
  27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 709.
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 188
  30. Jean-Philippe Baigl et Christian Vernou, Un nouveau Cernunnos découvert en Charente, t. 18, coll. « Revue Aquitania », 2001-2002, 430 p. (lire en ligne), p. 7-28
  31. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
  32. Jean Cabaret d'Orville, La chronique du bon duc Loys de Bourbon, publiée par Alphonse-Martial Chazaud, Paris, Renouard, 1876, p. 144-153 (en ligne).
  33. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 398-400
  34. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
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  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Verteuil-sur-Charente (16400) », (consulté le ).
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  42. « Église Saint-Médard », notice no PA00104536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  43. « Mise au tombeau », notice no PM16000297, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  44. « Tabernacle », notice no PM16000298, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  45. « Ancien couvent des Cordeliers », notice no PA00104535, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. « Château de Verteuil », notice no PA00104534, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

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