Valentine Oberti — Wikipédia

Valentine Oberti
Image illustrative de l’article Valentine Oberti
Valentine Oberti à l'avant-première d'un documentaire, en 2022

Naissance (42 ans)
Nationalité Française
Profession Journaliste
Médias actuels
Pays Drapeau de la France France
Historique
Presse écrite Mediapart (2011-2014) (2020-)
Télévision Quotidien, TMC (2016-2019)
France Info (2018)

Valentine Oberti, née en , est une journaliste française. Elle travaille dans la rédaction de Mediapart de 2011 à 2014 puis est chroniqueuse pour Quotidien de 2016 à 2019[1] avant de réintégrer la rédaction de Mediapart en 2020[2],[3], dont elle devient codirectrice éditoriale en 2023. Elle réalise également des documentaires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille unique d'un père cadre dans une PME et d'une mère secrétaire de direction, Valentine Oberti grandit à Rosselange, dans la Moselle[4]. Elle obtient tout d'abord une licence d'histoire à Nancy et poursuit ensuite ses études à l'université Panthéon-Assas de Paris pour suivre des cours de sciences politiques durant une année. Elle décide alors de tenter les concours des écoles spécialisées : elle est reçue à l'École supérieure de journalisme de Lille[4].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

À la suite de cette formation, elle effectue une année au Maroc, à Tanger, où elle travaille pour une radio. De retour en France, elle devient pigiste pour RFI[4]. Elle a aussi travaillé pour Radio France, France 24, Cash investigation[5], Le Supplément et Mediapart[6]. Elle rejoint finalement l'équipe de Quotidien de Yann Barthès[1] au lancement de l'émission, le .

Le , Valentine Oberti et Hugo Clément partagent l'antenne de TMC pour présenter Quotidien, Yann Barthès (le présentateur) étant souffrant[7]. Le , c'est seule qu'elle présente l'émission[8].

Le , dans le contexte du scandale de l'affaire Fillon, Quotidien lance le #parlementtransparent, pour exiger une transparence des comptes des parlementaires, repris par plusieurs milliers d'internautes. Dans la foulée, le site parlement transparent se crée indépendamment de l'émission, par l’initiative de regard citoyens. Valentine Oberti, qui pilote cette opération pour l'émission, écrit aux 925 parlementaires français, tous n'ayant pas répondu à ce jour (carte en ligne consultable sur le site de Quotidien)[9]. Cette opération est aussi à l'origine de l'affaire Bruno Le Roux. Quotidien révèle que le ministre de l'Intérieur a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires alors qu'elles étaient lycéennes et étudiantes, souvent absentes lors de leurs travaux demandés. Bruno Le Roux démissionne le lendemain[10].

Fin 2018, elle rejoint l’équipe de la matinale week-end de France Info présentée par Matteu Maestracci.

En 2019, elle co-réalise un documentaire de 52 minutes, "On achève bien les gros", avec Laurent Follea et Gabrielle Deydier, dédié à la question de la grossophobie et diffusé sur Arte. Il remporte deux prix au Figra 2020.

En 2019, cédant aux pressions du gouvernement français, Quotidien a censuré une enquête de Valentine Oberti qui révélait que l’exécutif savait que les armes vendues à l’Arabie saoudite étaient utilisées contre des civils au Yémen. Elle est ensuite auditionnée par la DGSI[11]. L’information est divulguée en 2022 par le journaliste Jean-Baptiste Rivoire[12].

En , elle quitte Quotidien pour ré-intégrer la rédaction de Mediapart[13] et s'occuper du pôle vidéo. Elle y présente l'émission À l'air libre[14] et continue de publier des enquêtes.

Elle réalise en 2022, avec Luc Hermann, le documentaire Media crash, co-produit par Mediapart et Premières Lignes, sur la concentration des médias, diffusé au cinéma[15],[16].

En octobre 2023, elle devient co-directrice éditoriale de Mediapart, aux côtés de Lénaïg Bredoux, à la suite de Carine Fouteau et Stéphane Alliès[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Qui sont les chroniqueurs de Yann Barthès? », sur telestar.fr,
  2. « Valentine Oberti », sur Mediapart (consulté le )
  3. « La journaliste Valentine Oberti quitte "Quotidien" pour retourner à "Mediapart" », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  4. a b et c Mickaël Demeaux, « Une Lorraine au Quotidien avec Yann Barthès », sur estrepublicain.fr, L'Est républicain, (consulté le )
  5. « Comment Quotidien a fait "tomber" Bruno Le Roux », sur franceinter.fr,
  6. « Valentine OBERTI - Mediapart », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Kevin Boucher, « "Quotidien" : Yann Barthès absent ce soir, remplacé par Hugo Clément et Valentine Oberti », sur ozap.com,
  8. « Valentine Oberti remplace Yann Barthès dans Quotidien, les internautes sont très mitigés (REVUE DE TWEETS) », Télé-Loisirs.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Marie de Fournas, « L'opération «Parlement transparent» de l'émission «Quotidien» suscite l'enthousiasme des Internautes », sur 20minutes.fr,
  10. « Démission de Bruno Le Roux : la «République exemplaire» de Hollande prend un nouveau coup », sur leparisien.fr,
  11. « Une journaliste de "Quotidien" dit avoir été convoquée par la DGSI pour "compromission du secret de la défense nationale" », sur Franceinfo, (consulté le )
  12. « Comment ministres et grands patrons font pression sur les médias : extraits exclusifs du livre du journaliste Jean-Baptiste Rivoire », sur Télérama,
  13. Kevin Boucher, « Valentine Oberti quitte "Quotidien" pour "Mediapart" », sur PureMédias,
  14. Mediapart, « À l'air libre (32) Loi Sécurité globale: « Ce texte prône une sécurité à tous crins, à tout prix » », sur youtube.com, (consulté le )
  15. « Média Crash : comment alerter sur la liberté d'informer sans tomber dans le complotisme ? », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  16. Luc Hermann (Premières Lignes), Valentine Oberti (Mediapart), « Media Crash : tuer l’information, mode d’emploi », sur Mediapart (consulté le )
  17. « Mediapart : Edwy Plenel remplacé par Carine Fouteau », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]