Tumulus du Trou de Billemont — Wikipédia

Tumulus du Trou de Billemont
Image illustrative de l’article Tumulus du Trou de Billemont
Le tumulus au printemps 2007
Présentation
Chronologie Ier ou IIe siècle
Type Tumulus
Période Gallo-romaine
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1957, no 57003-CLT-0002-01)
Visite libre d'accès
Caractéristiques
Matériaux Terre et pierres
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 15,18″ nord, 3° 27′ 41,32″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Wallonne
Province Hainaut
Commune Antoing
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Tumulus du Trou de Billemont
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
(Voir situation sur carte : Hainaut)
Tumulus du Trou de Billemont

Le tumulus du Trou de Billemont est un tumulus gallo-romain situé à Antoing, dans le Hainaut, en Belgique.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le tumulus se situe sur la commune d’Antoing, au lieu-dit « Trou de Billemont »[1]. Ce monument est le plus occidental de tous les grands tumulus de Belgique.

Description[modifier | modifier le code]

Le tumulus, de forme circulaire, mesure 23 mètres de diamètre et 9 mètres de haut[2]. Il est doté d’un tambour de pierre à sa base[3]. À l’intérieur, un couloir mène à un caveau placé perpendiculairement. Le plan prend ainsi la forme d’un T. Ce caveau abrite des niches qui servaient à accueillir les urnes funéraires contenant les cendres des défunts[1].

Ce monument se distingue des autres grands tumulus de Belgique en ce qu’il est le seul à posséder à la fois un tambour de pierre, un couloir et un caveau à niches[1].

Le tertre visible à l'est d'Antoing sur la carte de Ferraris (XVIIIe siècle)

Le site abrite également des sépultures mérovingiennes de la fin du VIe siècle et du début du VIIe siècle, déplacées depuis un lieu-dit proche, « Guéronde »[1].

Datation[modifier | modifier le code]

Le tumulus a été édifié au Ier siècle[1] ou au IIe siècle après J.-C.[2],[3] pour un membre de l’élite dont l’identité n’est pas connue.

Historique[modifier | modifier le code]

Le tumulus a été exploré dès le XVIIe siècle. En 1624 et 1640, deux campagnes de fouilles furent organisées. L’érudit Jean-Jacques Chifflet participa à la seconde[2],[3]. De son intervention sur le site, la bibliothèque municipale de Besançon conserve un croquis figurant le plan de l’intérieur du tumulus[4]. Le monument est également représenté sur la carte de Ferraris, établie entre 1770 et 1778.

À partir de 1954, le tumulus est à nouveau fouillé. En 1957, il fait l’objet d’un classement. Il est restauré à partir de 1978. Le couloir et le caveau sont alors recouverts d’une plateforme de béton tandis que la butte est reconstruite[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Dupont 2007, p. 13.
  2. a b c et d « Parc archéologique d'Antoing », sur antoing.net
  3. a b c et d M. Amand, « Tumulus romain à Antoing », Archéologie, vol. 2,‎ , p.447 (lire en ligne)
  4. La collection Chifflet sur Mémoire vive

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, « Archéologie 1954, 2 », L'Antiquité Classique, (ISSN 2295-9076), no 23-2, 1954, p. 432-457 [lire en ligne (page consultée le 25 avril 2020)]
  • Céline Dupont, Archéopass. La route du patrimoine archéologique, Namur, Institut du patrimoine wallon, coll. « Itinéraires du Patrimoine wallon », (ISBN 2930466073, lire en ligne), p.13-14.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]