Suspension (chimie) — Wikipédia

De la farine suspendue dans de l'eau

En chimie, l'Union internationale de chimie pure et appliquée définit une suspension comme une dispersion d'un solide dans un liquide (suspension liquide) ou d'un solide dans un solide (dispersion solide)[1]. Certaines de ces suspensions peuvent être des dispersions colloïdales, un "colloïde", ou "système colloïdal" correspondant comme un état de subdivision particulier de la matière, avec des molécules ou des particules faites de plusieurs molécules dispersées dans un milieu dont au moins une dimension, dans une direction donnée, est entre un nanomètre (milliardième de mètre) ou un micromètre (millionième de mètre) ; sont également considérés comme colloïdaux des systèmes qui comportent des discontinuités de cet ordre de grandeur[1].

Il existe 24 suspensions "simples" (de Classe 1), et 362 suspensions de Classe 2.[Lesquelles ?][2]

Les suspensions sont courantes en sciences de la Terre, avec notamment les sédiments charriés par les rivières, et qui sédimentent à des vitesses qui dépendent de leur taille (la sédimentation des particules dans un liquide dépend du carré du rayon des particules). On distinguera bien les suspensions des solutions, pour lesquelles la sédimentation n'a pas lieu, en raison de l'agitation thermique des molécules du liquide.

Quelques exemples[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) IUPAC Compendium of Chemical Terminology: Gold Book, IUPAC, (ISBN 978-0-9678550-9-7, DOI 10.1351/goldbook., lire en ligne)
  2. (en) Hervé This, « Using the disperse system formalism, DSF, to determine the first two classes of complex suspensions », International Journal of Molecular and Physical Gastronomy, vol. 2022, 2, no 2,‎ , p. 1-13 (ISSN 2431-0859, lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]