Simon Kochen — Wikipédia

Simon Kochen
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (89 ans)
AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Simon Bernhard KochenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activité
Autres informations
Directeur de thèse
Distinctions

Simon Bernhard Kochen (né le à Anvers) est un mathématicien canadien, qui travaille dans les domaines de la théorie des modèles, de la théorie des nombres et de la mécanique quantique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Kochen a reçu son doctorat de l'Université de Princeton en 1958, sous la direction de Alonzo Church, avec une thèse intitulée « Ultrafiltered Products and Arithmetical Extensions »[1]. Depuis 1967, il a été membre du Département de Mathématiques de l'université de Princeton. Il a présidé le département de 1989 à 1992 et il est devenu le titulaire de la chaire Henry Burchard Fine de professeur de mathématiques en 1994[2]. Au cours des années universitaires 1966-67 et 1978-79, Kochen était à l'Institute for Advanced Study.

Travaux[modifier | modifier le code]

Avec James Ax il prouve le théorème d'Ax-Kochen en théorie des nombres.

En 1967 Kochen et Ernst Specker ont prouvé le théorème de Kochen–Specker de la mécanique quantique et la contextualité quantique (en)[3]. Ce théorème démontre que toute théorie à variables cachées rendant compte des résultats des expériences de physique quantique est contextualiste, c'est-à-dire que les valeurs mesurées des paramètres physiques dépendent nécessairement du contexte expérimental, et non des entités physiques seules.

En 2004 Kochen et John Horton Conway ont prouvé le théorème du libre arbitre (en). Ce théorème dit que si nous avons une certaine quantité de libre arbitre, alors, sous réserve de certaines hypothèses, il en faut de même pour certaines particules élémentaires[4].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 1967, il a été lauréat, en collaboration avec James Ax, du septième prix Cole en théorie des nombres pour une série de trois articles collectifs[5],[6],[7] sur des problèmes diophantiens impliquant des techniques p-adiques.

Autres publications[modifier | modifier le code]

  • Non-standard models for formal languages, 1955.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Simon Kochen », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  2. Princeton Philosophy Department bio
  3. Kochen, Specker: The problem of hidden variables in quantum mechanics. Journal of Mathematics and Mechanics, volume 17, 1967, pages 59–88
  4. Théorème du libre arbitre une description de ce théorème et de ses conséquences sur la physique quantique et la philosophie.
  5. James B. Ax and Simon B. Kochen Diophantine problems over local fields. I American Journal of Mathematics 87 (1965), p. 605–630
  6. James B. Ax and Simon B. Kochen Diophantine problems over local fields. II American Journal of Mathematics 87 (1965), p. 631–648
  7. James B. Ax and Simon B. Kochen Diophantine problems over local fields. III Annals of Mathematics, Ser. 2 83 (1966), p. 437–456
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Simon B. Kochen » (voir la liste des auteurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]