Sana Ben Achour — Wikipédia

Sana Ben Achour
Portrait de Sana Ben Achour.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Sana Ben Achour (arabe : سناء بن عاشور), née en 1955 à La Marsa, est une universitaire, juriste et militante tunisienne, spécialiste de droit public.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue de la célèbre famille Ben Achour, elle est professeure agrégée en droit public à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis[1].

Sana Ben Achour réalise sa carrière dans l'enseignement juridique et la recherche scientifique en droit. Ses travaux couvrent principalement quatre domaines : l'urbanisme et le patrimoine culturel, le droit tunisien durant la période coloniale, la condition des femmes, la démocratie et les libertés publiques[2].

Militante engagée pour l'égalité et la citoyenneté, elle est liée à plusieurs organisations : l'Association tunisienne des femmes démocrates, dont elle a été la présidente[3], l'Association des femmes universitaires pour la recherche et le développement et le collectif « Maghreb 95 Égalité »[2]. Elle est par ailleurs membre du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales[4] et membre fondatrice du Conseil national pour les libertés en Tunisie.

En 2012, elle fonde une maison pour héberger des femmes dans le besoin, baptisée Beity[5].

En 2015, elle figure parmi les 100 femmes distinguées par la BBC[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Née dans une famille de lettrés et de magistrats de la bourgeoisie tunisoise, elle est la fille de Mohamed Fadhel Ben Achour et la sœur de Rafâa et Yadh Ben Achour.

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sana Ben Achour », sur mucem.org (consulté le ).
  2. a et b « Sana Ben Achour : femmes et droit en islam », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Tunisie. Une campagne au fort accent misogyne », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 16,‎ , p. 543 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).
  5. a et b « 100 femmes dont 23 africaines », sur bbc.com, (consulté le ).
  6. « Document : le Dictionnaire des termes et des expressions de la constitution tunisienne du 27 janvier 2014 », sur leaders.com.tn, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]