Saltel industries — Wikipédia

Saltel Industries
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Création 9 avril 2004
Fondateurs Jean-Louis Saltel
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Bruz, Ille-et-Vilaine
Drapeau de la France France
Direction Jean-Louis Saltel[1],[2]
Activité 7112B : Ingénierie, études techniques
Site web « Site Saltel Industries » (consulté le )

Saltel Industries est une jeune entreprise industrielle, créée et dirigée par Jean-Louis Saltel. Elle conçoit et fabrique des matériels de forage de haute technologie pour l'exploitation pétrolière et gazière. Entreprise bretonne, elle a son siège à Bruz et un second établissement à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, tous deux proches de Rennes.

Historique[modifier | modifier le code]

En 2004, Jean-Louis Saltel, gadzarts (ingénieur Arts et Métiers), et diplômé de l'Institut Supérieur des Affaires (HEC), vient de vendre à Schlumberger la startup Drillflex qu'il a créée quelques années plus tôt. Il fonde sa nouvelle entreprise, Saltel Industries, dans son garage, avec son fils Benjamin qui vient d'obtenir son diplôme d’Arts et Métiers ParisTech, et quelques anciens de Drillflex. Son autre fils, Nicolas, les rejoint en 2005. La nouvelle startup conçoit et réalise des équipements, en particulier des obturateurs gonflables (ou packers (en)) et des flexibles à haute pression et température pour l'industrie pétrolière. Schlumberger aide à tester les prototypes, et les premières ventes - exclusivement à l'export - arrivent en 2006[3]. Issus de plusieurs années de recherche et développement, ces matériels exploitent plusieurs brevets. Au cours des forages, ils permettent de mesurer la porosité des formations géologiques, et de déterminer le niveau d'extraction optimal. En 2006, l'entreprise a une quinzaine de salariés, pour un chiffre d'affaires de 1 800 k€ environ[4].

En 2009, treize brevets couvrent les innovations de Saltel industries, et elle s'installe dans une nouvelle usine de 2 500 m² sur le campus universitaire de Ker Lann. La recherche et développement représente alors 15 % de l'activité (CA de l'ordre de 3 500 k€) et le bureau d'études emploie une dizaine d'ingénieurs sur un effectif total de 28 personnes. Dans cette période de stagnation de son activité, l'entreprise continue d'embaucher des cadres[5]

Saltel Industries aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En 2012, l'entreprise renforce son capital, avec l'aide du fonds stratégique d'investissement et de Sodero Gestion, d'un million d'euros. Cet argent frais est destiné à financer le développement mondial de l'entreprise. En 2012, elle emploie 55 salariés dans ses deux établissements français, et 14 au Canada et aux États-Unis[6].

En 2013, Saltel Industries vend ses équipements à Shell ou Schlumberger et autres grands groupes internationaux. Ces produits, fabriqués à Rennes, sont installés dans le monde entier par les collaborateurs de l'entreprise. 23 brevets internationaux ont été déposés depuis 2004, et le budget de R&D reste à 15 % du CA.

Après le succès des patchs de réparation des puits mis au point en 2006 - qui équipe en 2013 près de 170 installations de par le monde -, l'entreprise a conçu un système original d'étanchéité pour protéger les nappes aquifères, dans les techniques de fracturation hydraulique. Pour le commercialiser, Saltel Industries crée en 2013 de nouvelles filiales en Algérie et en Australie. Les quatre filiales internationales sont installées dans des pays où la fracturation hydraulique, interdite en France, est très développée[7]. En 2014, les capacités d'exportation et de R&D de Saltel Industries suscitent l'intérêt des autorités françaises[8].

En 2016, l'entreprise Saltel Industries est rachetée par Schlumbeger[9].

En 2020, elle emploie environ 75 salariés dans ses établissements français.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Site Saltel Industries[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
  1. « Informations sur l'entreprise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur infogreffe.fr Site Infogreffe (consulté le ), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  2. « Renseignements juridiques », sur societe.com Site Societe.com (consulté le ), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  3. « Prix international. Saltel vend sa technologie aux firmes pétrolières [Vidéo] », Ouest-France,‎ (lire en ligne), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  4. Michel Le Toullec, « Saltel innove dans l'extraction du pétrole », Industrie et Technologies,‎ (lire en ligne), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  5. Stanislas Du Guerny, « Saltel Industries fait son trou dans l'extraction pétrolière », Les Échos, Paris, no 20 430,‎ , p. 18 (lire en ligne), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  6. « L'entreprise bretonne Saltel Industries renforce son capital », Les Échos, Paris, no 21 292,‎ , p. 22 (lire en ligne), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  7. Stanislas Du Guerny, « Saltel Industries innove dans le pétrole », Les Échos, Paris, no 21 356,‎ , p. 28 (lire en ligne), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  8. « Visite de SALTEL INDUSTRIES », sur redressement-productif.gouv.fr Le portail du ministère du redressement productif, (consulté le ), Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  9. (en) « Schlumberger Acquires Saltel Industries », sur Saltel Industries (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]