Rue du Borrégo — Wikipédia

20e arrt
Rue du Borrégo
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Situation
Arrondissement 20e
Quartier Saint-Fargeau
Début 154, rue Pelleport
Fin 77, rue Haxo
Morphologie
Longueur 420 m
Largeur 10 m
Historique
Dénomination 1864
Géocodification
Ville de Paris 1119
DGI 1112
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue du Borrégo
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
rue du Borrégo
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La rue du Borrégo est une voie du 20e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue du Borrégo est une voie publique située dans le 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 154, rue Pelleport et se termine au 77, rue Haxo.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue perpétue le souvenir de la bataille de Cerro del Borrego qui eut lieu en 1862, où les Français l'emportèrent sur les Mexicains, au cours de l'expédition du Mexique.

Historique[modifier | modifier le code]

Dégâts au 34, rue du Borrégo lors du bombardement de Paris par des zeppelins allemands en janvier 1916.

La rue tracée, au cours de la première moitié du XIXe siècle, sur une allée de l'ancien parc du château de Ménilmontant était la « rue de la Demi Lune » entre les rues Pelleport et du Télégraphe, la « rue de la Fontaine » au-delà, dans l'ancienne commune de Belleville[1].

Durant la nuit du 29 janvier 1916, Paris fut bombardé par des zeppelins de l'armée allemande. Au no 34 de la rue du Borrégo, la maison du sous-brigadier Bidault fut détruite, tuant M. Bidault et sa belle-mère et blessant Mme Bidault[2].

Le 9 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par une Grosse Bertha explose au 13, rue du Borrégo[3].

Le , au numéro 20 bis de la rue du Borrégo, dans un box de parking loué par Joëlle Aubron, est découverte une cache d'armes du groupe terroriste Action directe[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Villages et faubourgs de l’ancien Paris, Paris, Les éditions de Minuitl, , 383 p., p. 285
  2. « Maison du brigadier Bidault », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  3. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica.
  4. Paris-Match, avril 1982, cité dans Jean-Pierre Pochon, Les Stores rouges. Au cœur de l'infiltration et de l'arrestation d'Action directe (1979-1982), Édition des Équateurs, , 283 p. (ISBN 9782849900932).
  5. Selon Charles Villeneuve et Jean-Pierre Peret, Mohand Hamami était lié aux milieux du terrorisme proche-oriental et notamment aux FARL de Georges Ibrahim Abdallah (Histoire secrète du terrorisme, Plon, 1987).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]