Rue de la Perle (Paris) — Wikipédia

3e arrt
Rue de la Perle
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Situation
Arrondissement 3e
Quartier Archives
Début Place de Thorigny
Fin Rue Vieille-du-Temple
Morphologie
Longueur 118 m
Largeur 20 m
Géocodification
Ville de Paris 7224
DGI 7273
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Perle
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 3e arrondissement de Paris)
Rue de la Perle
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La rue de la Perle se situe en plein cœur du quartier du Marais à Paris (3e arrondissement).

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Plaque de rue accompagnée d’une reproduction de La Jeune Fille à la perle, du peintre néerlandais Johannes Vermeer (1655).

Cette rue particulièrement large pour le quartier est bordée d'hôtels particuliers de la fin du XVIIe siècle sur sa partie sud.

Ce site est desservi par la station de métro Saint-Paul.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette voie porte le nom de l'enseigne d'un ancien jeu de paume.

Piganiol de La Force prétend que cette rue était jadis remplie de tripots et que l'un d'eux avait pour enseigne À la Perle des Tripots, d'où le nom de « rue de la Perle ».

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie qui était en 1579 un chemin sans nom, est bordée à partir de 1620 sur sa partie nord (numéros pairs) de maisons construites sur le lotissement de terrains de jardins potagers qui appartenaient aux religieuses hospitalières de Saint-Gervais. Sa partie sud était un franc-alleu indépendant de toutes emprises seigneuriales qui appartenait à la famille Fusée. Ce terrain qui bordait le domaine de l'hôtel Barbette est acquis en 1683 par Libéral Bruant et ses associés qui y font construite 5 hôtels de 1683 à 1685[1].

Elle fut d'abord partie de la « rue de Thorigny » avant d'en être détachée.

Elle est élargie au début du XXe siècle par démolition de plusieurs immeubles au nord, pour faire partie d'un axe de la rue Étienne-Marcel au boulevard Beaumarchais. Après un début d'exécution aux deux extrémités, à l'ouest par élargissement de la rue aux Ours et de la rue du Grenier Saint-Lazare, à l'est par la courte rue Roger-Verlomme avec indication de « rue Étienne-Marcel prolongée », ce projet n'est pas poursuivi.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 1 : hôtel Libéral Bruant, centre d'art contemporain.
  • No 3 : hôtel réalisé par Libéral Bruant en 1684. Maison natale de l'architecte Charles Heubès (1862-1948).
  • No 9 : le est ouverte la première école professionnelle pour les jeunes filles, fondée par Élisa Lemonnier[2].
  • Nos 18-20 : emplacement du jeu de paume « de la Perle »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 638 p. (ISBN 2-84096-188-1), p. 561
  2. Madame Élisa Lemonnier. Nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, Ferdinand Buisson, 1911, [1].
  3. Alexandre Gady, Le Marais: guide historique et architectural, Carré, (ISBN 978-2-908393-09-5).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]