Rue de Nevers — Wikipédia

6e arrt
Rue de Nevers
Voir la photo.
Rue de Nevers vue en direction du quai de Conti.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Monnaie
Début 1, quai de Conti
Fin 12, rue de Nesle et 24, impasse de Nevers
Morphologie
Longueur 128 m
Largeur m
Historique
Création XIIIe siècle
Dénomination 1636
Ancien nom Rue des Deux Portes
Géocodification
Ville de Paris 6679
DGI 6737
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Nevers
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue de Nevers
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La rue de Nevers est une voie située dans le quartier de la Monnaie dans le 6e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue de Nevers est desservie par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte ce nom car elle longeait l'hôtel de Nevers qui avait remplacé en partie l'hôtel de Nesle à partir de 1580.

Historique[modifier | modifier le code]

La ruelle a été ouverte au XIIIe siècle et servait alors de passage de servitudes pour évacuer les déchets de la maison religieuse des frères Sachets et du collège de Saint-Denis. Ses accès fermés par deux portes lui conféraient alors le nom de « rue des Deux Portes[1] ». Elle longeait l'ancien hôtel de Nevers (duquel elle doit son nom à partir de 1636) qui avait remplacé vers 1600 l'hôtel de Nesle[1].

Elle est citée sous le nom de « rue des Deux portes », pour une partie et de « rue du Fossé, qui est entre la porte de Nesle et de Bussy », pour une autre partie, dans un manuscrit de 1636.

Sur la voûte marquant l'entrée de la rue se trouvent retranscrits des vers du poète libertin Claude Le Petit concernant l'état du pont Neuf[2], extraits de son ouvrage Paris ridicule (1668).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 1 : à la descente du Pont-Neuf, au coin de la rue de Nevers et du quai de Conti, se trouvait en 1729, la boutique de la veuve Pissot, libraire, qui vendait le Mercure françois à l'enseigne de La Croix d'Or[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 483.
  2. Ariane Singer et Christine Rigollet, « Fragments insolites de l'Histoire », sur lepoint.fr, .
  3. Mercure français, 1729.