Rue de Beaune — Wikipédia

7e arrt
Rue de Beaune
Voir la photo.
Vue de la rue depuis la rue de Verneuil en direction de la Seine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Saint-Thomas-d’Aquin
Début 27, quai Voltaire
Fin 34, rue de l’Université
Morphologie
Longueur 210 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1640
Dénomination XVIIe siècle
Ancien nom Rue du Pont
Géocodification
Ville de Paris 0782
DGI 0785
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Beaune
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Rue de Beaune
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La rue de Beaune est une voie située dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Plaque de rue de la rue de Beaune.

Longue de 210 mètres, elle commence au 27, quai Voltaire et se termine au 34, rue de l'Université.

La rue compte de nombreux magasins d’antiquités et autres galeries d’art.

Le quartier est desservi par la ligne 12 à la station Rue du Bac.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

L'origine précise du nom n'est pas connue, les historiens évoquent deux hypothèses :

  1. elle porterait le nom du juriste et mathématicien Florimond de Beaune (1601-1652) ;
  2. elle ferait référence à la ville bourguignonne de Beaune.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie, ouverte en 1640 sous le nom de « rue du Pont », en référence à l’ancien pont Barbier sur lequel elle débouchait, prend rapidement au XVIIe siècle le nom de « Beaune » en référence à la ville bourguignonne[1].

Construit en 1632, le « pont Barbier » (du nom de son constructeur, Louis Le Barbier), puis « pont Sainte-Anne » (en l’honneur de la reine Anne d'Autriche), puis « pont des Tuileries » et, plus généralement, « pont Rouge » car il est peint de cette couleur, est un pont en bois de dix arches situé dans le prolongement de la rue. Endommagé par les eaux à plusieurs reprises, il est finalement emporté par les glaces à l’hiver 1684[2].

En 1874, on compte deux hôtels dans la rue, l’Élysée au no 3 et le Charlemagne au no 13[3].

En 1929, la fin de la rue en impasse, au-delà de la rue Montalembert, prend le nom de rue Sébastien-Bottin.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

No 1 : portail.
  • No 2 : hôtel de Mailly-d’Aumont[4].
  • No 3 : hôtel d'Auterive. Ancien hôtel meublé du Colisée, où a pour habitude de descendre l’explorateur Jules Dumont d'Urville (1790-1842)[4]. En 1874, c’est devenu l’hôtel de l’Élysée[3].
  • No 5 : hôtel de France et de Lorraine en 1889[8]. Le réalisateur Louis Delluc y est mort en 1924. Une plaque, apposée en 1949 par l’Association française de la critique de cinéma pour le 25e anniversaire de son décès[9], lui rend hommage.
  • Nos 6-16 (îlot délimité par la rue de Beaune, la rue de Verneuil, la rue du Bac et la rue de Lille) : au milieu du XVIIe siècle se trouve à cet endroit la halle Barbier, ou halle aux Prés aux Clercs. En 1659, celle-ci est rachetée par la Ville, qui a le projet d’y construire un hôtel pour y loger une compagnie de mousquetaires[10]. En 1671, un arrêt du Conseil d'État prescrit la « terminaison de l’hôtel de la 1re compagnie de mousquetaires, rue de Beaune »[11], c’est-à-dire de la caserne des Mousquetaires-Gris. Un siècle plus tard, en 1780, c’est à ce même emplacement que s’établit le marché Boulainvilliers[12]. C'est également au numéro 6, dans les anciennes écuries des mousquetaires que Jean-Marie Le Pen installera la Serp, sa société d'édition ainsi que le siège du Front national[13].

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]