Rue Voisine — Wikipédia

Rue Voisine
Image illustrative de l’article Rue Voisine
La rue Voisine à Saint-Denis.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 48″ nord, 2° 21′ 45″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Saint-Denis
Quartier(s) Bel-Air
Début Avenue Paul-Vaillant-Couturier
Fin Rue de l'Amiral-Caillard
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Voisine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Voisine

La rue Voisine est une voie de communication de Saint-Denis[1].

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Cette rue très courte est accessible par la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris sur la ligne 13 du métro de Paris.

Son nom lui est attribué en 1886[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette rue, ancienne voie privée, porte le nom du propriétaire des terrains, directeur d'une importante usine[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Place de la République, dans le quartier du Bel-Air.

À cet emplacement se trouvait une chapelle qui hébergeait des activités sociales, notamment de scoutisme[4].

Cette rue du quartier du Bel-Air a été presque totalement détruite lors de la construction de l'autoroute A1[5], pour édifier ses murs de soutien, à l'endroit où elle entame son virage vers la Plaine-Saint-Denis[6].

La rue débouchait sur une ancienne place de la République, cœur du quartier, qui a disparu dans les travaux. Le centre de cette place était décoré d'un buste de Marianne en bronze[7], dont on a perdu la trace, et qui pourrait avoir vraisemblablement disparu lors de la mobilisation des métaux non ferreux en 1942.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La partie restante de la rue en juillet 2022.
  • Ancienne Chapelle de secours du quartier du Bel-Air[8].
  • Hôpital Casanova.
  • À l'emplacement de l'autoroute, un ancien lavoir auquel on accédait par un portail, et qui servait à la population locale et au linge de l'hôpital, qui bénéficiait d'une « barboteuse », sorte de machine à laver rudimentaire[9].
  • Une chanson de Michel Vaucaire et Paul Nicolas, Le p'tit bal , interprétée par Jane Stick et diffusée en disque en 1936, prête à cette rue l'existence d'un petit bal qui s'y serait tenu.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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